#2 – Christian Sabbagh : de Beyrouth à Travelsoft, 25 ans au cœur du travel tech
By Tomcat Factory
Summary
Topics Covered
- Phase exploratoire dure 5 ans
- Combler trou raquette évite concurrence
- Garder équipe active sauve reprise
- Croissance valeur prend 25 ans
- IA ouvre renaissance opportunités
Full Transcript
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode de Tomc 4 Next Gen, le podcast qui mettent en lumière celles et ceux qui inspirent la nouvelle
génération d'entrepreneurs français. Moi
c'est Erika et avec notre coanimateur Patrice Thi le confondateur de Tomc 4at et le fondateur de Probeb, nous recevons un invité qui incarne
parfaitement l'esprit de l'entrepreneuriat que on aime chez Tomcat. Il s'appelle Christian Sabag. Il
Tomcat. Il s'appelle Christian Sabag. Il
est le fondateur et président de Travelsoft, la maison maire d'orchestra, la plateforme technologique qui fait tourner une partie de secteur de tourisme en France.
Christian, tu es un entrepreneur de conviction de longue terme. Tu as créé Travel Soft en 2000 et 25 ans plus tard, tu es toujours là, toujours à la barre
avec la même énergie et la même vision.
Et dans un monde où beaucoup pivotent, revendent ou passent à autre chose, tu fais partie de ceux qui constuisent dans la durée. Patrice et Christian, vous
la durée. Patrice et Christian, vous vous connaissez depuis longtemps. Vous
avez travaillé ensemble à une époque où vos entreprises respectives cherchaient à inventer quelque chose de nouveau, à la croisée de voyage, de digital et des
avantages salariés. Avec Patrice, on va
avantages salariés. Avec Patrice, on va parler de vision, de résilience, d'indépendance, mais aussi de doutes, d'erreurs et bien sûr de succès.
Christian, merci beaucoup d'être avec nous aujourd'hui. On est ravi de t'avoir
nous aujourd'hui. On est ravi de t'avoir sur Tomc 4 Next.
Merci à toi. Super, merci. Merci Erik
pour ce descriptif de ce magnifique parcours de mon ami Christian. Donc
Christian, tu es notre deuxième invité.
Ça me fait vraiment très plaisir de t'avoir dans ce podcast Next Gen. Je
crois que je te l'ai déjà dit mais je vais te le redire.
Moi, j'ai parmi mes idoles, j'ai j'ai Michael Jordan, j'ai Ronald Rean et j'ai Christian Sabag.
Oups.
Alors, des grosses différences. La
grosse différence c'est que je suis français évidemment.
Et voilà. Donc ma seule idole frança de Américains. Voilà seule idole européenne
Américains. Voilà seule idole européenne Michael Jordan, il y a un petit souci de taille voilà mais bon voilà on va c'est pas le même sport c'est pas le même sport et donc
Christian c'est mon idole pour plein de raison mais une des raisons bah tu l'as dit Erik et on va en parler longuement c'est la durée la durée la durée. Donc
Christian a créé Travel Soft en 2000 en même temps que moi je créé Proce.
J'ai craqué, j'ai vendu en 2017 et il y a très peu d'entrepreneurs de l'UR 2000.
Donc tu tu es le dernier démocan quasiment. Si il y a peut-être bah il y
quasiment. Si il y a peut-être bah il y a David David Da showom privé euh qu'on salue qui est un de nos p de Tom 4 d'ailleurs euh dans le même style il y a
Jacques-Antoine Granjon, vente privée maintenant VIP et puis et puis à toi quoi. Donc dernier démoc
quoi. Donc dernier démoc 25 ans, c'est long 25 ans. Donc tu vas nous parler de tout
25 ans. Donc tu vas nous parler de tout ça, c'est génial. Moi, je trouve ça hyper excitant de d'avoir d'avoir cette vision à long terme et cette capacité de de tenir dans la durée. Et donc, tu as
plein de choses à apprendre aux jeunes entrepreneurs, on va en parler. Mais
avant, ce qui est sympa, c'est que tu nous parles un peu du jeune Christian qui était le petit Christian. D'où tu
viens Christian ? Raconte-nous.
Écoute, euh c'est relativement simple.
Écoute, moi je suis né je suis né à Beou déjà. Donc qui dit jeune dit quand même
déjà. Donc qui dit jeune dit quand même ça démarre il y a il y a plus de 55 ans, il y a 58 ans précisément. Donc à Beou et puis euh euh bah il y a quelques années
quelques années de paix et puis beaucoup d'années de guerre euh pour faire ça de manière synthétique et je me retrouve en
terminale à Paris euh donc en 1984.
Voilà. Et je pense que depuis euh depuis euh je fais je fais surtout je passe principalement mon temps à travailler puisqueévidemment au début il y avait un petit écart de niveau,
sachant que pendant 10 ans, j'allais j'allais à mi-temps à l'école à cause des à cause de la situation disons de guerre. Et donc bah depuis quand je suis
guerre. Et donc bah depuis quand je suis arrivé donc forcément j'ai beaucoup travaillé pour essayer de rattraper le retard.
Et puis après donc j'ai fait quelques années d'étude, en effet 6 années d'études et puis après j'ai commencé une dizaine d'années de consulting. Donc là
du conseil en stratégie, du conseil en organisation. Donc bon, il faut
organisation. Donc bon, il faut travailler vite, bien mais aussi beaucoup. Et puis après j'ai créé la
beaucoup. Et puis après j'ai créé la société en 2000. Donc voilà. Et puis
depuis en effet, j'ai pas forcément baissé le rythme. Donc j'ai beaucoup travaillé depuis. Donc voilà. Voilà. En
travaillé depuis. Donc voilà. Voilà. En
quelques en quelques mots un parcours de 58 ans. Voilà.
58 ans. Voilà.
Et alors tu étais quand tu es arrivé, tu étais français ou tu étais libanais ?
J'étais français et libanais. Euh voilà.
Et donc tu as pas eu de problème de d'arriver en France ? Non, parce que j'étais j'étais au lycée français à Beyrout. Voilà. Donc donc le le passage
Beyrout. Voilà. Donc donc le le passage un lycée un lycée en France était disons théoriquement simple, était du point de vue disons du passage formel simple sauf
que en effet l'écart de niveau était énorme pas à cause de l'écart de niveau intrinsèque parce que les lycées l'émission laïque française à l'étranger sont d' excellent niveau. En revanche
quand on va la moitié du temps à l'école et l'autre moitié on est aux abris forcément on prend du retard sur 10 ans quoi. comme j'étais pas particulièrement
quoi. comme j'étais pas particulièrement un génie donc bah forcément j'ai pris beaucoup de retard et donc en terminal il a fallu énormément travailler et puis dans les années qui ont suivi pour bah rattraper le retard par rapport à ceux
qui avaient vécu une scolarité normale.
Donc tu arrives du Liban à l'âge de 10 à l'âge de 16 17 ans. Ou
16 17 ou ensuite tu bosses un peu, tu fais un peu de conseil et alors d'où ça t'est venu cette idée d'être entrepreneur ? Écoute,
je sais pas l'idée l'idée c'est pas forcément d'être entrepreneur. L'idée
c'est de lancer quelque chose après une dizaine d'années de conseils où bah il y a eu de disons des missions dans le dans le tourisme, pas forcément dans le secteur précisément dans lequel j'ai
commencé mais dans les parcs d'attraction, dans le dans l'aérien, dans les aéroports. Et puis bah évidemment identifier en partir de 98 99 que le tourisme était un des secteurs
qui allait être les plus impactés par l'internet.
Voilà. Et donc bah à ce moment-là se lancer parce que moi-même j'étais j'avais fait une dizaine d'années. En 98
j'étais devenu associé chez Roland Berger et donc je voyais que bah bon les choses non pas que j'avais fait le tour de la question du tout parce qu'on peut vivre pendant 30 40 ans, faire du
conseil et ça peut être formidable. Euh
sauf que il y a peu de euh disons euh on construit on construit des choses mais euh pas forcément de manière très solide puisque en fait on passe son temps quand même à reventere d'émission euh beaucoup
auprès des mêmes clients, en effet à 60 70 % mais quand même il y a disons cette euh un manque de récurrence dans ce dans ce que l'on fait et puis
une distance au réel qui à un moment donné voilà au bout de 10 ans peut peut poser problème. Et donc j'avais envie de
poser problème. Et donc j'avais envie de me de me lancer euh voilà puisque c'était c'était l'époque voilà sans trop y réfléchir en l'occurrence hein. Voilà
donc euh donc ça a été ça le début les débuts d'internet, la révolution internet. Et donc alors ce
révolution internet. Et donc alors ce qui est vachement intéressant c'est que à ce début, tu te souviens, on parlait de B2C.
Oui.
Et c'était d'ailleurs le début de last minute de Expédia euh qui étaient les premiers succès de de l'internet en en B2C. Ouais. Et toi
étrangement, tu as un peu un peu comme moi d'ailleurs, on a été on a fait les deux mêmes choix et parcours. Toi, tu es parti sur du B2B.
Exactement. Alors, une petite anecdote par rapport au par rapport à Expedia euh puisqueen effet Expedia c'était disons l'étoile montante créée donc en 98 je
crois par Microsoft. Donc c'était le tourisme mais créé par une société technologique donc à Seattle. Et euh
donc premier donc le démarrage c'était avril avril 2020, on avait réussi à avoir un rendez-vous avec un des patrons euh responsables de de l'Europe alors
qu'ils étaient pas vraiment encore en Europe d'Expédia. Et donc nous voilà
Europe d'Expédia. Et donc nous voilà partis donc en faisant un stop dans un avion.
On était plus proche de la soute que du que du que du que du pilote puisque c'était avec nos sous à ce moment-là.
Bah, on commençait vraiment à à à vivre.
Attends, juste juste dit avril 2000, c'était quand même après le crash. Donc
crash 2000.
Exctement. Ah bah oui, donc pas abandonné. Tu démarres ta boîte en plein
abandonné. Tu démarres ta boîte en plein crash. Exactement. Quelques jours après
crash. Exactement. Quelques jours après le crash. Bah oui. Ah bah faut quand
le crash. Bah oui. Ah bah faut quand même pas faire Bah après on a eu d'autres crash dans l'industrie.
Bah oui, dans l'industrie du tourisme et ça nous a pas empêché de continuer. Et
donc on a rendez-vous avec ce ce cette personne, on arrive là-bas et puis on se présente et puis ils nous disent "Ah bah c'est embêtant, il est en Europe."
Voilà. Donc à l'époque, il y avait un peu moins de moins de mobile puis pas du tout de mobile euh bah les mail avaient un peu plus de mal à passer et cetera et cetera. Donc bah ça démarrait ça
cetera. Donc bah ça démarrait ça démarrait pas forcément très bien mais bon puisqu'il était en Europe, bon on a rencontré quelqu'un d'autre là-bas et cetera mais c'était assez amusant parce que en effet le premier première rencontre avec le Rayel a été un peu un
peu difficile. On est rentré après à
peu difficile. On est rentré après à Paris évidemment et oui, c'était c'était après le après le crack et donc ce qui ce qui ce qui émergé évidemment c'était le B2C et naturellement quand tu es
consultant bah tu es quand même plus dans le B2B c'est-à-dire tu t'adresses à des corporates, tu essayes de les aider, tu les conseilles et cetera. Donc la
mentalité enfin moi-même ma mentalité elle est beaucoup plus B2B que B2C.
Ouais. Toi, c'est c'est pour ça à ton avis que tu es parti dans le B2B, c'est par ton expérience de consultant ou tu par mon goût personnel plutôt d'avoir
des relations disons B2B, des relations corporate plutôt que des relations B2C grand public. Voilà, sujet qui sur
grand public. Voilà, sujet qui sur lequel j'avais pas parti de de d'expérience en effet et je pense que Infin c'est beaucoup moins mon goût d'avoir des relations B2C.
Ouais. Bon, mais ce qui est quand même hyper intéressant, c'est que euh tu démarres ta boîte et ta première décision, c'est d'aller enfoncer une porte à Los Angeles ou non, ils était basé où ? À
basé où ? À Seattle.
À Seattle. L là où il y a le siège de Microsoft.
L'époque, il y avait genre un vol par semaine pour Seattle.
Et donc, tu décides d'aller enfoncer la porte de Expedia à Seattle pour essayer de démarrer ton business.
Bah, pour essayer de comprendre ce qui se passait pour bah pour bah en fait, c'était c'était exploratoire hein, puisqu'il fallait comprendre ce qui se passait. Il fallait comprendre comment
passait. Il fallait comprendre comment tout ça comment tout ça s'était créé et cetera ou commencer à être créé puisqu'on était en plein en plein démarrage. Je veux dire c'est comme
démarrage. Je veux dire c'est comme aujourd'hui avec Lia tout le monde enfin beaucoup de gens ou certaines personnes te disent ce qui va se passer d'ici 3 ans. En fait peu de gens savent
ans. En fait peu de gens savent exactement ce qui va se passer et donc on est à nouveau dans un dans une dans une phase exploratoire dans une phase de rupture exploratoire et en en 2000 c'était exactement la même chose. Voilà,
même si beaucoup disent voilà ça a commencé en 94 ou 92 ou je ne sais quand, bah le moment où c'est devenu vraiment commercial, on a commencé à voir des sites web, on pouvait acheter des choses, c'est quand même 98 99
à cette époque là qu'on a voilà qu'il y avait les sites de D on peut acheter en ligne pour peu qu'on arrivait qu'on qu'on arrivait à choper la la connexion pour pouvoir faire son achat. Mais
c'était c'était vraiment le tout début de la partie commerciale disons de l'internet.
Et donc pour les jeunes qui nous écoutent puisque ce podcast tu sais c'est next. Oui, next gen c'est génial
c'est next. Oui, next gen c'est génial d'ailleurs d'être dans un postc next gen voilà tu vois tu vois les vétérans, les anciens racontent les histoires. Il faut
il faut leur expliquer comme tu racontes par rapport à ton histoire pour Al Seattle que effectivement à l'époque on avait pas de mobile si on avait un vieux téléphone mais sans data, sans rien et
surtout effectivement les mails passaient très mal puisqu'on était sur des connexions de 56 KB, il y avait un dialup pour y arriver et donc les connexions étaient très rares. On allait
dans des dans des internet café qui était qui est quelque chose qui n'existe plus du tout. Donc voilà d'où d'où d'où nous venons. Et donc là là où tu es à
nous venons. Et donc là là où tu es à nouveau mon idole, je trouve c'est que tu t'es dit bon ok Expedia B2C je fais
pas mais tu as vu tu as vu Amadeus j'imagine tu as vu Sabre qui sont deux deux méga géants américains et en gros tu t'es dit bah c'est eux que je vais attaquer.
Bah pas pas vraiment attaquer mais en l'occurrence sympathiquement quoi. en en l'occurrence
sympathiquement quoi. en en l'occurrence non ou travailler avec eux. On a
commencé par travailler avec eux. En
l'occurrence on a commencé à en fait au début euh comme tu comme tu le sais et comme tu imagine euh bah c'est de la survie. Donc la survie c'est rencontrer
survie. Donc la survie c'est rencontrer des gens, comprendre qu'il a besoin de quoi et essayer de rendre service puisqu'on est dans le B2B. Donc ça part de là. Donc au début euh bah c'est
de là. Donc au début euh bah c'est travailler faire un peu de consulting parce qu'on savait on savait un peu faire ça. Euh recruter des ingénieurs
faire ça. Euh recruter des ingénieurs informaticiens parce que moi j'ai fait des étudingur mais pas dans l'informatique. Donc recruter des
l'informatique. Donc recruter des ingénieurs informaticiens, aider des gens à faire à faire des sites web et cetera et cetera et donc pendant disons 1 2 3 ans explorer, comprendre et cetera
et ça a duré en l'occurrence 4 5 ans de comprendre comment le marché était en train de de se de se de se construire, qui sont les acteurs, qui avait besoin de quoi et cetera et cetera. Et c'est à
partir de cette phase, disons exploratoire de 4 5 ans, bon c'est long, c'est vrai, euh que nous avons compris qu'il fallait en réalité une plateforme logicielle sur le marché français qui
aide des acteurs online en premier au début, donc par exemple des gens comme la minute à à distribuer des offres de
de voyage de tour opérateur français en ligne et de et de et de permettre aux internautes de les réserver en temps réel réellement, pas de faire semblant de les réserver. donc de les réserver
comme ont réservé des billets d'avion euh grâce à la création en effet dans les années 70 et 80 des GDS. Voilà, donc
c'est c'est c'est ça qui s'est passé dans les cinq premières années. Donc il
faut être très curieux, il faut essayer de survivre, il faut s'accrocher à il faut essayer d'avoir des revenus. Bon
voilà pour et puis en même temps il faut embaucher, en même temps faut investir.
Bon voilà, c'est tout ça toute cette phase exploratoire du début qui peut durer en effet 5 ans, c'est assez long.
Bon, on aimerait bien que ça dure moins longtemps mais tarif c'est le tarif on souvent le tarif. Il faut accepter il faut accepter de payer cette cette faut passer par ces c prères années de
difficultés de souffrance de challenge.
Et donc toi, si je comprends bien, en fait, ces cinq premières années, tu as en faisant des sites internet pour des du service du service pour des agences de voyage, des compagnies de tour opérateur eff
et là tu arrivais à facturer, tu faisais un chiffre d'affaires correct, tu as levé de l'argent, tu t'aut Alors oui, on avait on a levé quelques on a levé un peu d'argent, on a levé 2 3 millions, on s'est on s'est
comment auprès de auprès d'un d'une Caisse d'épargne et puis auprès de de ce départ qui est la le fond euh adossé à Asteria et on a fait disons on arrivé à
2 3 millions de chiffres d'affaires sur les 5 si premières années. Voilà ce qui bah ce qui permet d'avoir quelques salariés et de commencer à envisager la suite. Et donc la suite c'était en effet
suite. Et donc la suite c'était en effet de basculer sur un modèle un modèle logiciel de plateforme logicielle. Euh
voilà et c'est là c'est disons le premier le premier tournant euh voilà de passer du service à euh du logiciel et donc il fallait de l'investissement et donc là on a réinvesti pour pouvoir euh commencer à développer une plateforme de
logiciel sur le marché français. Donc on
s'est retrouvé bah quelque part en compétition avec plusieurs sociétés qui avaient à peu près la même idée parce que on n pas c'est pas nous qui avons inventé l'idée quelque part. c'est en
écoutant le marché, c'est en étant un peu en se mettant en mode éponge queon arrive à à savoir ce qu'il faut faire.
Et voilà, on était plusieurs société sur cette ligne de départ en 20056.
Et donc il faut expliquer aussi à nos jeunes auditeurs que à cette époque en 2000 on levait pas de l'argent si facilement, encore moins facilement qu'aujourd'hui pour une raison principale, c'est qu'il y avait
quasiment pas de fond de ventur. On a
reçu notre ami Christophe Parco récemment aussi qui qui a démarré chez Europat Web. Tu te souviens d'Europat
Europat Web. Tu te souviens d'Europat Web ? Tu les as démarché à l'époque ?
Web ? Tu les as démarché à l'époque ?
Non mais je je vois très bien qui c'est.
Je vois très bien.
Et donc il y avait en gros il y avait 4 c fonds de venture euh et et donc c'était d'une complexité extrême pour trouver de l'argent. Il y avait pas ces
super fonds comme Daphne notamment et Tomc 4. Euh donc on on devait en fait on
Tomc 4. Euh donc on on devait en fait on devait soit soit générer du chiffre d'affaires coûte que coûte euh soit soit trouver autre chose et faire ce
qu'on appelait à l'époque. Tu te
souviens ? C'était le B2B, c'était le back to banking.
Exact.
On retournait on retournait travailler en mode salaria dans son poste initial avant de l'avoir quitté pour créer une start-up.
Bah nous, on a réussi à pas le fairein mais mais en effet ça a été dur. Alors
ce que ça ce que ça apporte. Alors on se dit toujours que le fait d'avoir d'avoir peu de moyens ça permet d'être plus efficace et cetera. Alors ça veut pas dire que c'est bien mais en tout cas c'est vrai que ça ça pousse à disons
essayer d'être très efficace dans ce que l'on fait.
Et je pense que ça pousse à faire autre chose, à se à se poser les questions de à se à se demander quel est la quel est le problème réel des gens qu'on va
résoudre. Voilà, pas forcément sa propre
résoudre. Voilà, pas forcément sa propre projection du problème des autres.
Voilà. Et donc en fait ne pas forcément se poser la question donc tu me parlais d'Amadeus et Sabre, c'est pas tellement essayer de faire quelque chose qu'ils sont en train de faire, essayer de le faire mieux et cetera. C'est pas ça, c'est qu'est-ce que je peux apporter
comme service qui manque à une industrie ? Donc c'est plutôt cette question qu'on
? Donc c'est plutôt cette question qu'on s'est posé, c'est quel est le trou dans la raquette qu'on va pouvoir combler ?
Quel quel est quel est le besoin de certains acteurs ou de tous les acteurs ? Le nouveau le nouveau besoin euh
? Le nouveau le nouveau besoin euh auquel personne ne répond. Voilà. Et
nous nous on est parti de ça et je pense que c'est quand même plus simple d'apporter une réponse à à un manque plutôt que d'essayer de de de combattre un acteur existant.
Alors, le moment où tu as vraiment trouvé, compris, identifié ce painp, euh tu t'en souviens ? C'était c'était quand
? C'est comment ? Et comment tu comment
? C'est comment ? Et comment tu comment ensuite tu tu as décidé de soit de pivoter euh soit de et de mettre en en place toutes tes toute l'énergie et tous
tes efforts sur réaliser la vision de cette compréhension du painp que tu venais d'avoir ?
Oui, là on est sur 2000 2004 je dirais.
euh plusieurs années où on voit on voyait que les que les que les systèmes s'ouvraient de plus en plus. système des
tours opérateurs qui étaient fermés, qui était pas accessible quelque part qui n'avait pas d'API s'ouvrait et puis on voyait bien le souci puisque à travers des échanges à travers des dialogue avec des agences en ligne qui avaient la
difficulté de permettre la réservation donc qui n'arrivaient pas à le faire en fait qui recevaient des demandes qui faisaient semblant d'avoir des produits avec des prix des disponibilités mais
tout ça était fake et après quelqu'un des êtres humains devait aller soit appeler les tours opérateurs, soit aller sur des sites de tour opérateur et euh bah essayer de de de voir quelle était
la quelle était la disponibilité, revenir vers le client en disant "Oui, c'est OK, non, c'est pas OK, c'est pas le bon prix, c'est pas c'est pas la bonne disponibilité, c'est le lendemain, c'est la veille et cetera."
Et donc c'est toute cette toute cette difficulté euh que nous avons comprise.
Et donc voilà, la la le point était de dire bah en fait il faut résoudre ça.
C'est complexe de résoudre ça et donc on peut pas résoudre ça pour un acteur.
C'est un besoin de marché et donc il faut avoir une solution globale et générale qui permette à l'ensemble de l'industrie de se digitaliser à l'image
de ce que les GDS faisaient sur l'aérien, de ce que les GDS ont fait sur l'aérien et les GDS ont été créés par les compagnies aériennes pour faciliter la distribution d'un billet d'avion qui
va de n'importe où à n'importe où avec un achat encore d'un endroit d'un endroit tiers. Et donc voilà, ce modèle
endroit tiers. Et donc voilà, ce modèle existait, le modèle transactionnel existait. Et donc à partir de tous ces
existait. Et donc à partir de tous ces éléments-là, on s'est dit en 2005, bon ben il faut il faut qu'on lance cette plateforme et il faut qu'on pivote d'un modèle de service à un modèle logiciel.
Donc tu t'es inspiré en fait du modèle GDS qui était qui était uniquement basé sur l'aérien.
Ouais.
Et eux n'avaient pas eu l'idée d'aller plus loin parce qu'en fait ça venait de leur origine. Leur origine c'était comme
leur origine. Leur origine c'était comme tu dis c'était les compagnies aériennes.
Donc leur seule problématique c'était principalement de de traiter le sujet de l'aérien uniquement. Et donc ils sont
l'aérien uniquement. Et donc ils sont pas allés plus loin que ça. Et toi tu t'es dit moi je peux aller plus loin en travaillant avec les les tours opérateurs et en intégrant au voyage et
à l'aérien tout ce qui va autour.
C'est-à-dire l'hôtellerie euh le déplacement euh l'assurance tous les services complets pour un voyage packagé. en fait
en intégrant en en en passant en fait d'un produit simple qui est l'aérien euh à un produit beaucoup plus complexe qui est un séjour complet, que ça soit un un séjour euh un séjour dans un hôtel ou un
circuit ou une croisière ou un autour et cetera. En fait, ils n'ont pas euh on
cetera. En fait, ils n'ont pas euh on peut dire qu'ils ont ils ont quand même essayé euh sur le marché français et au début avec nous puis sans nous. Euh et
puis ils ont essayé aussi en Allemagne et ils ont fait un une acquisition en Allemagne d'une société en 2006 euh qui répondait à ce type à ce type d'enjeu.
Mais Infini euh pourquoi ça n'a pas été leur euh disons le cœur de leur euh de leur évolution ? parce que c'est quand
leur évolution ? parce que c'est quand même c'est quand même un sujet multilo sujet global, c'est pas un sujet mondial et en fin de compte ces entreprises là
sont très fortes quand le sujet est global, quand c'est il y a une certaine unité mondiale.
C'est pour ça qu'ils sont très forts dans l'aérien dans et depuis depuis depuis maintenant 20 ans dans la fourniture des systèmes aux compagniees aériennes, dans l'hôtellerie. Ils ont
racheté une société certes, mais ça correspond beaucoup plus à leur à leur ADN. Voilà, des systèmes qui permettent
ADN. Voilà, des systèmes qui permettent la distribution des hôtels. Il ils sont aussi dans les systèmes aéroportuaires parce que bon bah deux aéroports dans le monde se ressemblent quand même pas mal.
les besoins, disons les besoins de système sont assez comparables. Et donc
naturellement euh il y a un vide euh par rapport à ces grande société technologique mondiale, il y a un vide sur des sujets plus complexes, plus euh plus locaux ou multilocaux. Voilà. Et
c'est la c'est c'est dans ce dans ce segment que nous que nous avons grandi depuis et depuis maintenant depuis maintenant bah 20 ans après 2005 donc depuis 25 ans de la création de la
société. Et donc là, on est sur un
société. Et donc là, on est sur un marché de de milliards, de dizaines de milliards. Donc euh que tu a des gros
milliards. Donc euh que tu a des gros concurrents, des petits concurrents, en fait, ça te dérange pas parce que il y a de la place pour tout le monde.
Alors, il y a de la place pour tout le monde globalement. Il y a pas forcément
monde globalement. Il y a pas forcément de la place pour tout le monde sur un marché comme le marché français. Le
marché français du tour patting, c'est 5 milliards. Et donc, c'est un marché le
milliards. Et donc, c'est un marché le marché de la GMV, donc des ventes. Et
donc quand tu te positionnes sur 1 % ou voilà, le marché est quand même beaucoup plus petit. Et donc sur le marché
plus petit. Et donc sur le marché français, en l'occurrence sur les 5 années qui ont suivi 5 6 7 années qui ont suivi 2005, ben disons il y a eu un tri relativement naturel qui s'est fait
et là on a pris à ce moment-là une place assez centrale sur le marché. Le marché
français de de français qui voyagent en France ou à l'étranger est quand même relativement petit. En revanche, le
relativement petit. En revanche, le marché allemand ou le marché anglais sont beaucoup plus grands. C'est un
marché qui est 8 10 fois plus plus important. Voilà. Et ça a été d'une
important. Voilà. Et ça a été d'une certaine façon cette taille de marché, ça a été un peu la euh bah l'élément déclencheur 15 ans après pour se dire bah maintenant il faut sortir de nos
frontières et bah en essayant de en essayant de voir quels sont les leviers qui nous permettront de sortir de sortir de nos de nos frontières. Bon, donc 15 ans après 2005 est arrivé le Covid, donc ça nous a un peu ralenti dans notre élan
et euh et on a on a Oui, mais tu as survécu.
Oui. Alors alors voilà, alors ça pour parler de résilience parce c'est une des thématiques dont dont dont on dont que évoqué évoqué au départ. Oui, euh on a
survécu. Alors euh oui, notamment parce
survécu. Alors euh oui, notamment parce que nos clients ont survécu aussi. Donc
nos clients ont survécu grâce à des aides aussi. Euh bon si on regarde les
aides aussi. Euh bon si on regarde les choses plus globalement, je pense qu' ont été d'un niveau d'un Tu as vraiment tu as vraiment moi je en fait je te pose la question parce que moi j'ai eu la chance ou la malchance, on ne le saura jamais mais moi j'ai
vendu juste avant le Covid euh mais pendant Ouais mais pendant le Covid euh je me suis dit mais waouh si j'avais pas
vendu surtout après 17 ans d'entrepreneuriat avec tout ce que tu tout ce que tu sais ce qu'on vit je me je pense que j'aurais très très mal vécu
la période de lockdown et de Covid.
Donc, est-ce que tu peux tu peux nous raconter comment toi tu l'as vécu mais de manière vraiment très très concrète et très humaine ? Parce que j'imagine que ça a été violent.
Écout écoute, oui, c'est très violent et euh alors heureusement je dirais pour partir de du de la base, la structure de la société et disons le niveau de cash
et cetera était était important. Ça ça
je pense ça change tout parce que si au bout de 3 semaines au bout d'un mois et demi tu as du mal à payer les salaires et cetera, c'est pas la même chose. Donc
voilà. Donc en fait tout part de là je pense. Bon, j'ai pas été dans l'autre
pense. Bon, j'ai pas été dans l'autre situation mais je pense qu'une autre situation aurait été infernale. Donc
dans cette situation tu te Je me suis pas tellement projeté sur la durée possible parce que j'en savais rien.
Euh donc je me suis dit voilà, on est dans cette situation et en fait dans une situation de de crise de ce type euh 98 % des gens se se renferme
euh se mettent en pause, bénéficie des aides de chômage partiel et cetera et puis attendre que le attendre que que ça passe.
Alors voilà mais ça je désolé je t'interromps parce que attendre que ça passe ça c'est quand tu l'as passé mais tu te souviens quand on était en plein dans le Covid on savait pas on savait pas qu'on allait qu'on allait
passer on avait un président qui nous effrayait qui nous disait "On va tous mourir coûte que coûte il faut qu'on s'en sorte s donc comment comment comment tu peux tu vois te dire
et pendant cette période on on a fait on a fait beaucoup d'erreur mais est-ce que à un moment toi tu t'es tu t'es dit je peux tout perdre je Je me suis pas posé cette question. Je me suis pas projeté
cette question. Je me suis pas projeté là-dessus. Je me suis dit voilà la
là-dessus. Je me suis dit voilà la situation est telle qu'elle est. Je peux
rien y faire. La seule chose que je peux faire comme une société d'édition de logiciel c'est garder les personnes qui sont dans dans la société. On était à l'époque donc c'est la plateforme
Orchestra sur le marché français avant de faire les buildup à partir de 2022.
Donc on devait être 70 75 personnes.
Donc la priorité était de se projeter sur la suite. Et la suite c'est une relance. Alors, je ne savais pas si
relance. Alors, je ne savais pas si c'était dans 3 mois ou dans 3 ans, mais la relance en fait sans les équipes, c'est très très dur. En fait, il il y a une idée que l'informatique et cetera, c'est un peu magique. Il y a des
systèmes qui tournent un peu tout seul et si les gens sont pas là, ça va bien se passer. En fait, pas du tout. C'est
se passer. En fait, pas du tout. C'est
hyper humain. Alors, ça casse peut-être un peu le rêve de cette vision des sociétés de logiciel, des sociétés éditrices de éditrices de plateformes logiciell on est quand même, il y a une partie de connectivité donc tout ça est très
vivant. Donc la priorité, c'était de
vivant. Donc la priorité, c'était de garder les gens. garder les gens qui sont en fait des ingénieurs brillants de 25 à 35 ans ou de de 25 à 40 ans. En
fait, si à un moment donné on les met au au euh au chômage partiel ou au chômage tout court hein, c'est-à-dire rester chez vous et vous ne faites rien et vous allez avoir votre salaire, je me suis dit qu'on allait avoir une perte
extrêmement extrêmement forte, notamment à cause bah d'appel d'air d'autres sociétés puisque le e-commerce explosé.
Il y a plein de sociétés qui faisaient pas de e-commerce qui se sont lancé dans le retail et cetera. Du point de vue informatique, il y a eu beaucoup de choses pendant cette période, même en
ayant des gens chez eux. Et donc bah on a on a on a gardé l'équipe pas seulement en place mais on a gardé l'équipe au travail et on a travailler sur un moment de projet pendant bah infini 2 ans hein
parce qu'on sait pas que ça allait durer 2 ans mais bon voilà 2 ans quelque part et c'est comme ça qu'on a gardé tout le monde et que à la reprise on a été on a été très fort en 2000 en 2022 qui était
la première année de reprise on a une une année qui était qui était en fait ISO ISO 2019 parce que toute l'équipe équipe était là parce que sinon c'est très difficile. Voilà, s'il y avait eu
très difficile. Voilà, s'il y avait eu un tiers de l'équipe qui était partie bah on aurait eu beaucoup de mal, on aurait mis je pense 3 4 ans à s'en remettre puisqueen fait c'est beaucoup de compétences. C'est pas juste
de compétences. C'est pas juste unitaire, c'est pas j'ai 70 personnes, je retrouve 70 personnes. Il y a déjà des gens qui étaient là depuis 5 10 ans qui avaient énormément de savoir-faire dans l'informatique et dans notre
métier. C'est des savoir-faire métiers
métier. C'est des savoir-faire métiers très très précis sur des choses très très pointues fonctionnellement et techniquement parfois. Et donc bah la
techniquement parfois. Et donc bah la priorité c'était de garder les gens et garder les gens c'est en les faisant travailler sur des choses intéressantes.
Voilà.
Et pendant ces deux années de crise, tu perds combien de ton chiffre d'affaires ?
Alors la première année en 2020 donc le marché s'effondde de 2/3 voilà parce que janvier-février 2020 c'était bien juin juillet c'était des mois qui étaient pas mal. Donc le marché tombe de 2/3 et nous
mal. Donc le marché tombe de 2/3 et nous notre chi d'affaires baisse d'un/3 parce qu'on a une partie donc récurrent variable, on a une partie récurrent fixe. Il y a quelques projets qui
fixe. Il y a quelques projets qui tournaient encore avec les avec les clients. Donc on a on a un modèle disons
clients. Donc on a on a un modèle disons un modèle assez résilient. Et en 2021 donc là le marché euh le marché baisse de 50 % par rapport à 2019 et nous on
est sur une baisse de 25 %. Donc en
gros, on baisse de la de la moitié de la baisse du marché et on retrouve notre notre chif d'affaires en 2022, donc euh comparable à celui de de 2019. Et tu as
dû faire appel à un PGE, tu as emprunté, tu tu as levé de l'argent ou alors on avait de l'argent, on a quand même on s'est battu quand même pour avoir un PGE parce que OK là je dis on a on a foncé, on a fait des projets et cetera mais
enfin bon c'était quand même on encaissait moins d'argent, on avait moins de gill d'affaires et cetera donc même si on avait du cash, on a quand même fait attention et évidemment on a demandé un PGE, ce qui a été un peu difficile parce que comme la situation
était pas dramatique euh voilà demander aux banques de nous Bon mais on a eu quand même un PGE euh voilà, on l'a pas utilisé en l'occurrence mais bon c'était quand même dans dans un dans un monde
d'incertitude. Il faut quand même voilà
d'incertitude. Il faut quand même voilà avoir quand même un ou de ou de réflex de prudence. Tu fais partie des
de prudence. Tu fais partie des entrepreneurs qui l'ont remboursé.
Oui, bah bien sûr. Évidemment,
évidemment. Euh je pense c'est sur 5 ans donc je pense c'est en train de se finir le remboursement. Mais oui oui bien sûr.
le remboursement. Mais oui oui bien sûr.
Mais en l'occurrence on l' on s'est quand même battu pour l'avir parce que quand même dans un il y avait une telle incertitude.
Bah oui, on savait pas. On pensait que ça pouvait durer 2 3 4 5 ans. Personne
ne sait. Bah c'est sûr que au-delà de 2 ans, 3 ans, 4 ans, là ça aurait été très difficile parce que avec un marché qui qui s'effondre, ben à un moment donné de toute façon après l'autre l'autre grand risque, c'était la santé de nos propres
clients. Parce queà la limite euh bah
clients. Parce queà la limite euh bah toi ta ta société est là mais si tu as plus de clients, bah c'est quand même un peu embêtant.
Voilà. Et puis on sait pas, on sait pas, on n pas basculé, on n pas vioté sur le transport des masques. Donc bon ben on est resté sur notre on est resté sur notre métier. Mais c'est vrai que si tu
notre métier. Mais c'est vrai que si tu as plus de clients, bah à la limite bon voilà, tu sers plus à rien quoi.
Et pendant ces deux années de crise, en terme de de leadership par rapport à tes équipes, euh comment tu as comment tu as géré ? Tu tu faisais des des zooms
géré ? Tu tu faisais des des zooms régulièrement pour motiver les troupes, pour les rassurer ? Tu lançais les projets ?
Ouais. Ouais. Ouais. Complètement des
Zoom, des parce qu'à l'époque c'était Zoom. En effet, depuis ça a basculé ça
Zoom. En effet, depuis ça a basculé ça aussi. Euh c'était des Zooms, c'était
aussi. Euh c'était des Zooms, c'était des vidéos enregistrées, c'était des Zooms avec tout le monde, des lancements de projets et cetera et cetera. C'était
une animation une animation en effet à partir de la maison. Et en fait dès mai mi mi mai mi mi mai 2020, moi je suis reparti au bureau en fait.
Évidemment, là tout le monde n'est pas reparti au bureau, mais moi à partir de mai 2020, donc 2 mois après, en l'occurrence, j'étais quasiment tout le temps au bureau. Voilà, même en avril mai, j'allais parfois au bureau pour
arroser ma plante euh qui est toujours là. Euh voilà, un petit cactus qu'on
là. Euh voilà, un petit cactus qu'on avait offert à tout le monde pour les pour nos 18 ans qui est toujours qui est toujours dans mon 18 ans. Donc, elle a 7 ans.
18 ans. Donc, elle a 7 ans.
Voilà, maintenant elle a 7 ans, elle est toujours là. Voilà. Et et est-ce que tu
toujours là. Voilà. Et et est-ce que tu au retour euh et depuis le retour, est-ce que est-ce que ce cette crise et le et le télétravail, est-ce que ça a eu
un impact sur tes équipes et sur la cohésion entre vous ou est-ce que vous êtes euh redevenu euh exactement dans la même dynamique que avant la crise ? Non,
je pense que ça a mis 2 3 ans peut-être à revenir, à recréer une dynamique forte avec maintenant bon ben un mix entre évidemment euh euh voilà un 60 40 ou euh
certains certains sont toujours là euh tout le temps comme moi, euh d'autres sont un peu plus à distance mais je pense que maintenant on a on a réussi à depuis un ou 2 ans à retrouver un nouvel équilibre. Voilà, un peu différent
équilibre. Voilà, un peu différent d'avant mais un nouvel équilibre. Et
puis voilà, on fait on fait des événements au bureau et cetera. Donc on
a retrouvé un certain équilibre qui convient qui convient à tout le monde.
Super. Donc nous on revient un peu en arrière. Nous on s'est rencontré en 2008
arrière. Nous on s'est rencontré en 2008 je crois hein. Donc là on sortait d'une autre crise.
Exact.
Qui était la crise des subprime. On en a vécu quelques-unes. Et donc ça fait ça
vécu quelques-unes. Et donc ça fait ça nous rajunit de quoi ça ? De 17 ans. On
était des petits jeunes hein. Ouais.
On était tout beau, tout mignon. Et je
crois que c'est moi hein qui suis venu toquer à ta porte. Là, c'est moi qui qui a enfoncé la porte et euh et notre
projet notre projet été quelque chose de très très beau qu'on a fait ensemble. Tu
peux raconter un peu ce qu'on a fait ensemble ? Bien sûr, en fait, c'était
ensemble ? Bien sûr, en fait, c'était d'enrichir d'enrichir l'offre euh l'offre avec avec du voyage et donc de permettre au salariés qui utiliser les
les plateformes euh de réserver du voyage et vous aviez à l'intérieur de votre groupe, vous avez une une agence de voyage qui était plus mort que clic et donc on l'a d'une certaine façon
digitalisé et on a permis en effet d'enrichir l'offre auprès des des salariés de des sociétés qui utilisaient tes systèmes. Voilà. Et depuis ça c'est
tes systèmes. Voilà. Et depuis ça c'est une histoire qui a grandi hein parce que ça voilà ça ça a très bien marché forcément comme toujours au début ça prend du temps pour décoller mais ça en l'occurrence bien décollé et ça fait
quelques dizaines de millions au bout de au bout de quelques années. Ouais.
Moi ce que je retiens c'est que en fait on a très humblement on a fait une première API avant que le mot API existe. Puisqueà l'époque on parlait
existe. Puisqueà l'époque on parlait plutôt de web service ou de connexion de base de données et on mettait je crois
qu'on a mis quasiment 200 jours hommes chacun de de nos équipes respectives alors qu'aujourd'hui toi tu connectes des API en quelques en quelques secondes. Ouais. Oui, un peu plus des
secondes. Ouais. Oui, un peu plus des secondes des secondes un peu lourdes, mais oui, euh en l'occurrence, on a on a interconnecté nos systèmes pour que l'expérience, disons soit la plus fluide
pour les salariés euh des euh des des sociétés, pour les aons droit, comme on dit dans le dans le dans le langage commun euh dans ce domaine et pour que les ayant droit aient en effet la possibilité de réserver de manière
fluide tout en bénéficiant de leur de leurs avantages. Et donc bah on voit là
leurs avantages. Et donc bah on voit là qu'il y a plusieurs il y a plusieurs interconnexions à faire puisque bah il faut que l'expérience soit fluide entre deux entre deux plateformes. il faut
s'interconnecter avec les les avantages justement pour savoir quels sont les avantages en général de cet endroit ou sur le voyage en particulier parce que c'est un segment qui peut être différent
de du reste en terme d'avantage que la société va donner à son salarié et puis en effet retrouver retrouver le une réservation
interconnecté au au tour opérateur et puis après bah enlever enlever une partie des avantages puisqu'ils ont été consommés et Voilà. Donc on voit bien que deux systèmes doivent s'interconnecter très fortement pour que
ça puisse pour que ça puisse fonctionner.
Donc 8 ans après que j'ai revendu Proce à Eden Red, tu continues à bosser avec le groupe Eden Red et tout fonctionne.
Complètement complètement et et la partie la partie voyage, il y a eu un rapprochement de la partie voyage avec Carrefour voyage cru voir voilà avec lesquels nous travaillons
depuis 2007 2008 aussi. Voilà, donc
bientôt on va pouvoir fêter à 3 dans 2 ans et demi, dans 3 ans nos 20 ans ensemble de collaboration.
Le tr c'est voilà, c'est incroyable. C'est un
voilà exactement ça. Et oui, avec la plupart de nos clients, on travaille depuis très longtemps et donc bah maintenant il y a eu en effet une rapprochement sur l'aspect métier disons
avec Carfau Voyage voilà qui est notre client depuis depuis très longtemps aussi. Super. Alors moi ce que je trouve
aussi. Super. Alors moi ce que je trouve aussi très excitant dans ton parcours et que que j'admire beaucoup, c'est ton equity history. Donc tu as levé quand
equity history. Donc tu as levé quand même peu d'argent.
Ouais.
Pour faire le le groupe et tu vas tu vas nous en parler un peu aussi du groupe maintenant parce que tu as fait tu as fait des acquisitions, tu es tu es panne européen, tu as fait tout ça avec peu d'argent et
c'est un sujet qu'on évoque beaucoup à la Tomc 4 avec nos jeunes entrepreneurs, c'est comment être efficace, comment être frugal. sur le déploiement de son
être frugal. sur le déploiement de son cash pour créer de la valeur. Donc toi,
tu as un exemple parfait pour ça. Et
ensuite à titre même perso, personnel, tu as réussi à coup de LBO toujours là, c'est ton ton equity history plutôt personnelle à à remonter au capital. Et
donc d'après ce que je comprends d'ailleurs avec nos amis de Cambon, nos amis communs Morgan qui ont dit "Bonjour, euh tu as réussi à à quasiment
être redevenir totalement majoritaire de ta boîte 25 ans plus tard."
Bien sûr. Euh bah en l'occurrence disons euh je peux pas décrire la situation où on a beaucoup d'argent, il faut le claquer rapidement. Donc j'ai
pas j'ai pas eu la chance d'avoir cette cette expérience. en revanche, avoir peu
cette expérience. en revanche, avoir peu d'argent et puis euh faire en sorte assez vite de générer du chiff d'affair euh voilà, d'une manière ou d'une autre et puis peut-être petit à petit
réorienter ce chiffre d'affaires vers un nouveau modèle logiciel. Ça c'était les premières années, mais il faut quand même arriver à générer du chiffre d'affaires quelque part coûte que coûte pour survivre et puis après voilà donc
il faut il faut un mix de vision de là où on veut aller et puis et puis de et puis de de réaliser au quotidien quelque chose pour pour début survivre et puis après évidemment grandir. Donc après, on
a commencé à partir de de 20123 à faire en effet des LBO avec Morgan que Jean-Pierre Nadir m'a m'a présenté avec lequel il avait travaillé
sur Easy Voyage. Jean-Pierre Nadir avec lequel j'avais travaillé dès 2001. Donc
lui, je le connais depuis 2001 puisque on avait euh on avait vendu ensemble d'ailleurs lui plus que nous, nous on était plus dans la réalisation et lui dans la vente des systèmes à des tours opérateurs puisqu'il était déjà dans le
dans le secteur avant nous.
Le Easy Voyage, c'était plus un comparateur de voyage, c'était un comparateur mais disons il avait une une affluence dans le marché et donc on avait fait euh on avait fait des sites web et de la et des sites de réservation
pour quelques tours opérateurs ensemble.
On avait travaillé pour le SET qui est l'association des tours opérateurs ensemble et cetera. Donc c'était les premières années euh puisque lui-même avait créé aussi sa société en en 2000.
Donc on était dans les mêmes dans les mêmes galères. Mais
mêmes galères. Mais lui il a vendu comment lui il l'a vendu.
Voilà. Alors juste avant juste avant le juste avant le le Covid aussi.
Voilà juste avant le Covid c'était vraiment en mars en mars de ville le même sens du timing que toi. Et donc
on te salue Jean-Pierre.
Voilà. Et donc en 2000 euh en 2000 euh en 2013 euh on fait un premier LBO et là en effet euh jusqu'en 2019 il y a une forte relion voilà sans sans cashout
avec de la relion jusqu'en 2019 euh on a travaillé avec MBO partenaire puis Idrib qui est devenuera euh puis Actom d'Andera aussi jusqu'en jusqu'en 2019 et
puis après à partir de l'opération suivante on a fait une première acquisition en 2022 donc d'une société et qui ressemblait un peu à Orchestra vu de loin sur le marché allemand
que tu as financé en échange de titre en fin de finant avec avec Actomèz toujours donc voilà de la dette de 2000 avec de la mézanine de 2019 donc on dira qu'
restait une année de plus au lieu de sortir disons 3 ans après resta une année de plus et on a après on a enclenché avec donc en 2023 avec Kabza
et donc on a fait une acquisition aussi en 2023 d'une entreprise espagnole.
Voilà. Et puis en 2024, on fait on a fait de nombreuses acquisitions. Donc
une une en Angleterre, une au pays de Gale, une autre en Espagne et une en en Roumanie. Voilà. Et donc maintenant la
Roumanie. Voilà. Et donc maintenant la taille en 2025 maintenant le groupe bah pèse cinq fois plus que la société initiale qui est Orchestra. Voilà. Et
donc le buildup a permet de a permis de en effet d'avoir une taille de plus de 100 d'ord de 120 millions versus orchestra qui est euh dont la taille est de 22 millions aujourd'hui en 2025.
Mais là tu es hors volume d'affaires. Là
tu parles de ça c'est notre chiffre d'affaires d'affair à nous. Le volume d'affaires que l'on que l'on génère que l'on que l'on traite globalement est de plus de 40 milliards de réservation. Donc ça
c'est le c'est le volume d'affaires de nos propres clients. Donc il passe par nos systèmes, ce qui génère chez nous globalement un chiffre d'affaires, un chiffre d'affaires de de 120 millions.
Sachant que en fonction des systèmes, bah on a parfois des systèmes avec qui qui génèrent beaucoup de volume avec un chiffre, disons un tech rate très bas puisque c'est des systèmes d'inventaire
par exemple ou des systèmes de distribution qui sont sur des teches plutôt d' 1 % 1 % et demi. Le mix de tout ça arrive à en effet un chif d'affaires de 120 millions et on est à
peu près 700 principalement en Europe mais avec des clients partout dans le monde.
Quand je t'ai rencontré en 2008, je crois que tu faisais 100 millions de volume d'affaires.
Ouais, c'est possible. C'est possible
100 millions.
Donc là, on parle de 100 millions à 40 milliards.
Ouais.
En 17 ans.
Bah 100 millions maintenant c'est c'est par jour.
Et ça c'est extraordinaire parce que c'est aussi un des sujets que j'évoque beaucoup avec les jeunes entrepreneurs, c'est créer de la valeur, ça prend beaucoup de temps.
Ouais.
Donc on a parlé des 4 c premières années où là il se passe quasiment rien. On est
juste sur la construction du début de l'équipe et du début du produit et comprendre le début du painpoint. Donc
il faut déjà passer par là et les 4 c prochaines années où d'après où ça commence un peu à décoller, on commence à peu à faire un peu de flum mais c'est pas énorme non plus et c'est réellement
à partir de l'année 10 que là on commence vraiment à à décoller et après bon l'année 20 25 on peut toucher les milliards. Donc
milliards. Donc ou oui bah c'està-dire qu'il faut il faut être patient. Alors c'est pas c'est soit soit un caractère. Moi, j'ai pas forcément un caractère patient, c'est-à-dire j'aime faire beaucoup de choses rapidement et cetera, mais après
sur la durée pour construire, alors je pense que certains ont la chance de construire des des des choses magnifiques en 5 ans. Bah voilà, nous nous on n pas fait ça, mais après tout, en effet 25 ans, on peut se dire que de
toute façon, que ça soit long ou pas long, c'est notre parcours. Voilà, on
n'y peut rien. C'est ni bien ni pas bien. C'est c'est comme ça.
bien. C'est c'est comme ça.
Une start-up française peut faire des milliards d'euros.
Oui. Oui. Tu
tu tu en as l'exemple. Ah bah écoute, oui, je pense que je pense qu'une je pense qu'une entreprise française peut devenir je pense qu'une des difficulté,
c'est devenir européen ou global quand on est français. Mais c'est peut-être le cas aussi quand on est allemand ou autre chose. Alors peut-être quand on est
chose. Alors peut-être quand on est allemand, on a un peu plus cette vision.
Quand on est anglais, on a un peu plus cette vision globale. C'est possible.
quand on est français, par défaut, peut-être qu'on l'a un peu moins, mais il y a de de fait de fait fortement psychologique parce qu'il y a aucune raison euh il y a aucune limite en
réalité. Voilà. Alors mécaniquement
réalité. Voilà. Alors mécaniquement
quand on est aux États-Unis, on a un marché qui est plus grand au départ ou quand on est au Japon ou je ne sais quoi. Mais même quand on est sur un plus
quoi. Mais même quand on est sur un plus petit marché qui est un des pays européens, il n'y a pas de raison de pas avoir une vision une vision globale.
D'ailleurs, deux entreprises espagnoles que nous avons acquises ont en elle parce que en fait l'Espagne notamment Palma de Meork et est une une base
extrêmement forte en hôtellerie, bah ils ont une vision mondiale des choses. Et
donc ces deux entreprises ont construit des produits faciles à déployer et qui ont une un rich mondial. Voilà,
nativement, ils ont pensé à ça de manière mondiale et en effet rien n'empêche rien n'empêche d'avoir une vision mondiale quand on est quand on est en France et c'est même c'est même potentiellement encouragé hein.
Magnifique. Alors justement ton conseil au aux jeunes entrepreneurs sur l'quistory et la levée de fond. Donc
toi, tu es l'exemple, tu as levé, tu vas nous le dire, mais je pense à peine 2 millions 3 millions d'euros ou 3 4 millions pour arriver à une boîte de 700 salariés et 40 milliards de flux.
Euh donc c'est extrêmement rare. Euh toi
ton conseil, je sais que tu tu rencontres beaucoup de jeunes entrepreneurs, je t'en envoie aussi de temps en temps. Euh ton conseil aux jeunes entrepreneurs en terme de de
création de valeur, d'equit story, de levée de fond. Euh c'est quoi tes tes tips clés que tu leur donnes ? Bah, je
dirais euh je dirais déjà sur euh sur ce que l'on fait, sur la valeur qu'on apporte, je pense que c'est euh c'est important de se poser la question de ce qu'on apporte à un marché et de résoudre
des problèmes. Voilà ce que j'ai dit à
des problèmes. Voilà ce que j'ai dit à un moment donné. En fait, c'est bien de souvent j'entends des des pitch où les gens se se lèvent un matin et puis ont telle envie et puis eux ils ont eu un problème pour garer leur voiture et donc
ils ont une idée. Bon euh moi j'ai pas du tout fait ça et je pense que plein de gens ne font pas ça. Ils regardent en fait un marché, ils essayent de comprendre quel est le besoin, ils répondent à quelque chose. Donc ça déjà
je pense même pour après pour expliquer ça à des investisseurs et cetera, voilà, essayer de dire voilà il y avait ce sujet, j'ai résolu un problème et cetera. Je pense que c'est plus simple.
cetera. Je pense que c'est plus simple.
Après euh sur les levées de fond et cetera, moi j'ai j'ai toujours eu le réflexe de euh dans la construction disons des plans qu'on présente aux gens. Alors sauf au début parce qu'au
gens. Alors sauf au début parce qu'au début en fait on en sait tellement rien qu'on construit des plans avec un niveau d'incertitude euh qui est proche de 90 %. Donc forcément on met des chiffres
%. Donc forcément on met des chiffres mais on en sait rien. Mais dès qu'on commence à maîtriser un peu les éléments de pas sur de pas survendre.
Moi, j'ai l'impression que c'est un élément en fait de création de création
de d'une d'une confiance et qui disons fond après fond, LBO après LBO créer en fait une une réputation sur un marché et
c'est hyper important de pas et en fait ça montre je pense c'est une force de pas raconter de pas exprès raconter des conneries. Alors après parfois on en
conneries. Alors après parfois on en raconte et puis on en sait rien hein. Il
peut s'avérer que ce qu'on dit est pas vrai ne soit pas vrai pour dans 2 ans ou 3 ans. Ça c'est autre chose. Ça c'est
3 ans. Ça c'est autre chose. Ça c'est
l'incertitude même de de du du futur.
Mais quand on est quand on sait qu'on est en train de raconter des choses un peu un peu déviantes par rapport à ce qu'on pense faire, bah quelque part on se met soi-même dans une situation inconfortable et puis à un moment donné
l'écart se voi et ça crée ça crée des tensions pour rien. C'est vachement
intéressant ce point-là parce que c'est un sujet qu'on évoque très régulièrement avec les jeunes et en fait la problématique c'est que beaucoup d'entrepreneurs le font parce
que ça nous vient de l'origine de l'entrepreneuriat qui est la Silicone Vallée, les US et le fameux fake it till you make it.
Exact.
En partie et puis aussi bah gonfle tes chiffres, vend du rêve et cetera. Donc
en tant que jeune entrepreneur français de surcroix, tu es tu es pris un peu entre les deux où tu te dis est-ce que moi je fais le mec sérieux qui a bien
compris mon painpoint, qui a bien compris mon marché, qui a bien compris la taille du marché parce que tu tu sais le nombre de decks qu'on reçoit où on
voit taille du marché 400 milliards alors que son marché adressable, il est probablement que de 400 millions.
Bien sûr. Euh donc la complexité pour le jeune entrepreneur, c'est par rapport à des concurrents qui sont les autres entrepreneurs qui vont lever de l'argent puisqu'il est en concurrence face à eux en partie euh qui eux vont peut-être
utiliser ces techniques du fake it you make it et je survends et je surjoue euh comment se positionner parce que après tu as les fonds tu as les tu as les GPS
des fonds qui eux voient tous les jours 4 5 6 entrepreneurs et dans ces 4 5 6 il y en a un certain nombre qui jouent le côté côté Silicone Valallet et forcément
quand tu passes une heure avec quelqu'un, tu es peut-être un peu plus séduit, attiré par celui qui te vend du rêve. Bah
rêve. Bah au début, je pense au début c'est très compliqué. Tu as complètement raison.
compliqué. Tu as complètement raison.
Euh je pensais plutôt aux étapes suivantes quand on commence à maîtriser les métriques et ce qu'on va pouvoir faire ou pas et cetera. Mais au début,
c'est très difficile. Au début, même soi-même, on a une telle envie que même quand on raconte des choses un peu un peu forte, on on y croit soi-même.
Voilà. Parce que aussi parce qu'on veut pas ne pas y croire, parce que on veut y croire et parce qu'on a mis toute notre énergie surtout si on a pris des risques à un moment donné, voilà parce que tu quand tu démarres à 23 ans où tu avais rien et
cetera. Moi, j'ai démarré, j'avais un
cetera. Moi, j'ai démarré, j'avais un très bon salaire avant euh puis j'avais j'avais une famille, voilà, on avait un seul salaire. Donc se lancer comme ça,
seul salaire. Donc se lancer comme ça, c'était quand même une prise une prise de risque. Donc tu as envie de croire à
de risque. Donc tu as envie de croire à quelque chose, tuas tu mets toute ton énergie. Donc au début, c'est en effet
énergie. Donc au début, c'est en effet très difficile et je pense qu'il faut euh donc bah montrer montrer une part du potentiel, même si tu tu n'es pas sûr de
l'atteindre, c'est quand même nécessaire au début. Oui. Après euh quand on
au début. Oui. Après euh quand on commence à mieux maîtriser les choses, quand on est plus sûr de soi, plus sûr de soi, et bien là je pense qu'il faut il faut raconter ce que ce qu'on ce qu'on pense réellement pouvoir atteindre
qui peut être extrêmement ambitieux malgré tout. Attention euh ce que je dis
malgré tout. Attention euh ce que je dis ça veut pas dire qu'il faut pas être ambitieux, au contraire. Mais au début oui forcément euh et et je pense que le euh l'histoire est écoutée comme ça
aussi, c'est-à-dire par donc en fait ça matche bien si tu vends un peu de rêve au début.
Ceux qui t'écoutent savent que il y a une part une part de rêve dans ce que tu dis. Euh voilà. Et ils ont envie d'être
dis. Euh voilà. Et ils ont envie d'être d'être emmenés par ce rêve. Ils savent
peut-être que ils vont eux-mêmes, disons, ajuster le plan et cetera. Donc
au début, c'est un peu le jeu, il faut pas trop trop jouer à ça, mais c'est un peu le jeu. Et je pense qu'après c'est bien de passer dans une phase beaucoup plus mature où notamment si un dirigeant
est actionnaire majoritaire, bah c'est le premier qui est impliqué par la par la suite. Et donc bah c'est assez
la suite. Et donc bah c'est assez légitime qu'il qu'il présente un plan auquel il croit réellement. Voilà. Même
si bah il y a toujours des incertatudes puisque on parle on parle de du futur.
Ouais. Donc donc fake it mais not too much quoi.
Voilà.
Et donc nous on a eu la chance de quoi la chance en tout cas on a créé nos start-up en 2000. Est-ce que tu penses que en en 2025 c'est plus facile ou plus
compliqué de créer une start-up ?
Bah moi je pense que moi j'ai l'impression que c'est pas plus c'est pas plus difficile.
L'accès au moyen est quand même beaucoup plus simple. Euh c'est-à-dire que tout
plus simple. Euh c'est-à-dire que tout ce tout ce monde euh du private equity, alors c'est pas forcément au début hein, le private equity, mais dans les années dans les années 80 90, ça démarrait
hein. Euh en Europe, c'était quasiment
hein. Euh en Europe, c'était quasiment inexistant dans les années 90. Donc en
2000, c'était encore tout petit. C'était
voilà, ça fait vraiment 30 ans que que ce marché existe, qu'il y a des voilà donc ça c'est pour évidemment les étapes suivantes, mais pour le début, j'ai l'impression quand même euh que c'est
que c'est ce n'est pas plus compliqué, voir c'est plus simple. Euh voilà, parce que en fait il y a il y a des peut-être que le champ des des possibles et des
opportunités est encore plus large en fait. En fait, il y a on a l'impression
fait. En fait, il y a on a l'impression qu'avec le temps, ben il y a plein de choses qui ont été faites et cetera, mais il y a encore plus de choses que l'on peut faire. Il y a encore plus de choses possible. tu le champ de possible
choses possible. tu le champ de possible en fait est infini et et quand on et et peut-être qu'il y a plus de plus de personnes qui ont cette conviction que le champ des possibles est infini euh et
c'est pas forcément de l'informatique et c'est pas forcément des systèmes, ça peut être du service, ça peut être autre chose. Enfin, je il y a plein de choses
chose. Enfin, je il y a plein de choses hein, il y a pas que que de l'innovation, de la technologie hein, mais je pense que le champ le champ des possibles est quasi quasi infini et beaucoup de gens y croient.
Ouais. Et ça c'est super intéressant et notamment là on va parler du sujet de l'IA parce que pour les jeunes entrepreneurs ou les jeunes il y a il y a ce débat il y a est-ce que l'IA va
rendre tout obsolè et donc qu'est-ce que je vais faire ? Ma start-up je suis obligé de la créer dans l'IA et elle va remplacer tous les logiciels. Elle va
tout remplacer. Donc d'un côté il y a il y a ce sujet un peu négatif. Je vais
peut-être pas me lancer, je vais peut-être pas créer de start-up parce que LIA va me va me chattiser. On a eu la période d'ubérisation et maintenant on est dans
la chat gipitisation. Nous on a une start-up hein à la Tom 4 qui s'est fait clairement chatpitiser. Ouais. Donc son
clairement chatpitiser. Ouais. Donc son
modèle n'a plus lieu d'être.
Bien sûr.
Donc il y a cette inquiétude de Lia et puis après comme tu dis il y a le à l'inverse le champ potentiellement de de tous les possibles grâce à Lia. Donc
toi, comment tu vois comment tu vois l'arrivée de de l'IA sur le métier de d'entrepreneur ?
Bah moi, je vois je vois ça comme une nouvelle rupture, comme la rupture de de 2000 en l'occurrence. Euh et donc et donc je trouve que ça ouvre énormément
d'opportunités, de possibilités, mais pas que pour des jeunes entrepreneurs, c'est-à-dire pour nous, nous on voit énormément d'opportunités dans l'IA, dans nos propres systèmes euh vis-à-vis du search des voyageurs et vis-à-vis de
notre propre fonctionnement.
Euh voilà, c'est une sorte de c'est une sorte de renaissance pour nous puisqueen fait on retrouve en un peu les leviers de de la création euh en 25 ans plus
tard. Et donc c'est comme si c'est comme
tard. Et donc c'est comme si c'est comme si on retrouvait l'énergie de notre alors peut-être je parle pour moi mais bon c'est c'est important c'est c'est un élément de dispositif. Euh non mais
c'est c'est un élément de de de renaissance quelque part de relance de quelque chose de nouveau et se reposer des questions un peu fondamentales sur ce que l'on fait et cetera. C'est génial
puisque quand on a cet état d'esprit, de toute façon, même 25 ans après, on l'a encore. Donc, par rapport à des jeunes
encore. Donc, par rapport à des jeunes entrepreneurs, euh je dirais que ça ça devrait presque être un détail, il y a ou pas il y a soit ils ont ça en eux, soit ils ont envie de créer quelque
chose. À la limite, il il créent quelque
chose. À la limite, il il créent quelque chose, au bout de 2 ans, ça va pas.
S'ils sont s'ils sont faits pour ça, ben ils trouveront d'autres choses, d'autres idées, ils répondiront sur autre chose.
Je pense c'est plus ce qu'on a envie de faire qui est important plus que ce qu'on va faire.
Et donc alors pour Travel Soft donc Lia pour toi ça a quel impact ? Vous
l'utilisez comment ? Quel budget
sur les fonctionnalités sur la tech sur le produit ? Bah en fait, il y a deux il
le produit ? Bah en fait, il y a deux il y a trois couches, disons. Euh la
première couche, c'est euh une couche qui euh a un sens pour tout le monde, c'est comment nous-même on utilise l'IA en interne dans les développements de connectivité, dans les recherches documentaires. Ça c'est des choses
documentaires. Ça c'est des choses génériques et donc on l'utilise énormément et de plus en plus et ça accélère disons nos processus. Ça c'est
disons quelque chose qui s'applique à toutes les entreprises du monde potentiellement en particulier celles qui sont dans la tech mais enfin voilà ou d'autres qui peuvent justement automatiser ou digitaliser des choses
qui le sont pas donc nous on utilise énormément. Deuxième couche c'est bah
énormément. Deuxième couche c'est bah nos propres systèmes. Donc comment on enrichit comment on augmente nos propres systèmes pour nos clients et comment on
leur permet de disposer de plateformes qui leur apportent de plus en plus de productivité. Voilà, dans la
productivité. Voilà, dans la connectivité, dans les critérisations, dans du loading de données qu'on facilite et cetera et cetera. Bon, ça
c'est la deuxième couche. Et la
troisième couche qui est un peu nouvelle pour nous mais qui est très intéressante et sur laquelle on travaille, c'est comment on permet à nos clients d'être
euh référencé dans cet environnement I euh alors que ça fait 15 20 ans qu'il travaille avec des partenaires pour être référencés. à travers le SEO, le S dans
référencés. à travers le SEO, le S dans dans Google et dans les moteurs de recherche, comment dès maintenant on se positionne sur le référencement dans les IA.
Ouais, parce que bientôt tu pourras réserver tes voyages via chat GPT.
Tu pourras à minima rechercher, il va t'inspirer, il va il va te te te signifier, te signaler, te t'encourager ou te permettre d'aller
chez un prestataire à l'intérieur potentiellement de son monde à lui pour réserver des billets d'avion, des packages et cetera. Donc comment nos clients puisque si on considère que
notre métier c'est d'aider faciliter la vie de nos clients et de les aider dans leur croissance et dans leur profitabilité et que l'on voit ce risque pour eux en l'occurrence de flux moindre
venant des moteurs de recherche, et ben nous notre devoir c'est de les aider euh à évidemment euh bah être référencé dans
ces moteurs IA euh de d'aujourd'hui et de demain. Et donc ça c'est la troisème
de demain. Et donc ça c'est la troisème couche sur laquelle on travaille et donc bah qui est quelque chose sur lequel on ne travaillait pas jusque là puisque on travaille pas tellement sur le sur la la
disons l'environnement actuel mais c ce nouvel cette rupture nous apporte cette opportunité qui répond à un risque pour nos clients et c'est des investissements importants pour Travelsoft. Tu dois embaucher des
pour Travelsoft. Tu dois embaucher des nouveaux profils.
Oui. Alors on doit on doit embaucher où faire conseiller ? Oui, on trouve ces
faire conseiller ? Oui, on trouve ces profils. Alors, à l'intérieur de de la
profils. Alors, à l'intérieur de de la structure, il y a plusieurs dizaines de personnes qui travaillent exclusivement sur l'IA et sur des sujets nouveaux, disons de type recherche, bah, on se
fait accompagner d'experts externes, on rencontre des gens extrêmement doués sur le sujet, il y a des gens notamment en France qui sont très très pointus sur le
sujet. Voilà. et qui nous aide à euh je
sujet. Voilà. et qui nous aide à euh je pense avoir une avance importante euh sur des sujets euh qu'on ne qu' qu'on maîtrisait peu il y a encore un ou 2
ans.
Et alors 1 ou 2 ans et dans 20 25 ans là, tu nous vois où avec Lia ? Je
plaisantais avec Christophe avant que je m'imaginais peut-être dans 20 25 ans des robots de d'Elon d'Elon Musk Optimus rempli d'IA aller écouter notre podcast et qui se disent mais c'est qui ces
deuxugus quand on pense que c'est eux qui nous ont construit tu vois tu nous vois où dans dans 25 ans tu es possible c'est un peu difficile de se projeter à 25 ans. Mais oui écoute s'il y a des robots qui qui écouteront
notre podcast dans 25 ans, bah un on les salue. Euh voilà deux, on leur dira que
salue. Euh voilà deux, on leur dira que bah c'est bien qu'ils grandissent et que que les 25 ans, bah de toute façon, ils ont grandi pendant 25 ans et c'est peut-être nous qui les avons construits, hein.
Bah ouais.
Voilà. Et c'est peut-être pas Elon Musk mais nous qui les avons construit etus.
Voilà. On se on se mettra peut-être à la construction des robots. Et
est-ce qu'ils vont voyager ? Bah écoute,
en tout cas en tout cas en tout cas les êtres les êtres humains vont voyager.
Eux peut-être ce sera pas la peine mais les êtres humains voyageront de plus en plus et c'est la beauté de ce secteur quand on regarde le passé les 20 dernièr 20 30 dernières années malgré toutes les crises, on a une croissance de 4 5 %
dans le monde et la projection sur les 30 prochaines années, c'est encore une croissance de 4 5 % du voyage. Et donc
le digital dans le voyage, la digitalisation du voyage, c'est une croissance plutôt de 10 %. Donc euh il y a encore beaucoup de beaucoup de choses à faire dans notre dans notre secteur.
Donc tu vois tu vois encore loin donc pour t encore loin et grand pour tes prochaines tes prochaines 25 années. Mais c'est-à-dire donc dans 25
années. Mais c'est-à-dire donc dans 25 ans, tu auras allez tu auras 60 et quelques.
Donc c'est quoi c'est quoi ? C'est donc
c'est quoi le projet ? Si tu veux transmettre la boîte à tes enfants ?
C'est quoi ?
Non. Ben écoute, en tout cas là on a fêté nos 25 ans. Je pense que pour les 50 ans j'espère que qu'on m'invitera.
Euh voilà. Mais qui t'invitera tes enfants ?
Je sais pas. Bah là ça c'est on verra bien. Non en fait l'idée à un moment
bien. Non en fait l'idée à un moment donné je pense que ce qu'il faut quand tu construis quelque chose c'est de faire en sorte que ça soit pérenne. Et
je pense que on a beau dire à un moment donné la taille d'un groupe sa valeur son le nombre de clients, les volumes que ça génère et cetera. Plus c'est
important plus disons c'est solide.
Voilà, quels que soient les futurs propriétaires. Euh voilà, donc je c'est
propriétaires. Euh voilà, donc je c'est ça, c'est ça mon objectif, c'est de rendre la société et le groupe penn.
Bon, donc tu te donnes encore voilà. Alors,
voilà. Alors, x année.
Alors, ce que je fais depuis maintenant, depuis maintenant depuis maintenant 10 12 ans, ce que je fais c'est que je me donne des des des échéances de de 3 ans.
Ouais. Que tu renouvelles tous les 3 ans.
Voilà. Alors, exactement. C'està-dire
que et à chaque fois tu m'en parles d'ailleurs période de 3 voilà maintenant j'ai un plan sur 3 ans. Et
en fait à chaque fois tu dis bah finalement non, je me suis relué encore un peu plus.
Exactement.
Ah c'est impressionnant.
Exactement.
Et alors il y a un sujet sur lequel j'aime bien de taquiner donc là je vais te taquiner en live c'est sur l'investissement en tant que BA.
Ouais. Donc on en parle régulièrement et tu me dis euh non, moi je suis pas prêt je suis pas prêt à être ba encore. Bon
donc tu es quand même une des figures star de l'entrepreneuriat français. On
en a parlé. Euh quand est-ce que tu vas te lancer quoi ? Quand est-ce que tu vas faire du giveback et que tu vas devenir un top business angel pour transmettre
non seulement évidemment de l'argent mais aussi ton expérience, tes conseils à nos petits jeunes français.
Alors entrepreneur star pas vraiment parce que je suis dans le B2B donc je pas très connu mais pour moi tu es une star.
Voilà voilà pour Erik aussi.
Euh ah ben super. tari tentou
bah les gens ne voient pas parce queon ne fait que il y a que la voix mais je je j'ai roug et Non mais écoute en fait c'est c'est vrai que je suis euh
je suis extrêmement focalisé en fait c'est vrai que je j'ai mes capacités sont disons à 100 % après je fais pas que ça j'ai une famille j'aime le sport j'aime j'aime la politique et cetera
mais ils ont super comex maintenant tu as un super Oui bien sûr mais ça se ça se construit tu voir à chaque fois je me pose la question de comment aller plus loin, de comment aller plus vite, plus fort et
cetera. Donc c'est vrai que j'ai une
cetera. Donc c'est vrai que j'ai une focalisation euh extrêmement forte sur ce que je fais. C'est un peu mono monodirectionnel.
Euh voilà, je pense qu'il faut encore quelques temps pour pour que je puisse pour avoir baissé un peu d'énergie. Je
sais pas si si j'arriverai. En tout cas, c'est vrai que toute mon énergie, disons sur toute mon énergie professionnelle, je la mets sur sur Travel Soft, mais c'est pas à 95 %, c'est plutôt à 100 %.
Je dis pas 120 % parce que 100 % c'est Oui, ça c'est des gens qui disent on est à 120 %. Bon, déjà soit à 100 % et on sera content. Euh donc non, je suis
sera content. Euh donc non, je suis extrêmement focalisé, c'est vrai, et je suis peu ouvert à à d'autres sujets de de du point de vue professionnel.
Bon, je continuerai je continuerai de taquiner et je continuerai à te challenger. Tu as raison. Mais alors,
challenger. Tu as raison. Mais alors,
comment après 25 ans tu arrives à garder ce niveau de passion et euh de motivation et d'implication ? Bah par
que tu vois juste pardon je t'interrom tu voisas tu as quand même plein d'entrepreneurs qui après 20 ans, tu vois
mettre un comex en place et deviennent plutôt président non opérationnel et commence à faire d'autres choses tu vois d'investir justement dans d'autres projets, d'autres choses. Donc toi à
nouveau, je pense tu fais vraiment partie de de ces derniers démo écans ou en tout cas de ces rares entrepreneurs euh où tu es toujours à la tête de de ta boîte de manière opérationnelle comme tu
l'as dit à 120 %. Euh où tu trouves cette énergie ? Qu'est-ce qui voilà
cette énergie ? Qu'est-ce qui voilà qu'est-ce qui fait que tu tu es dans cette position aujourd'hui ? Bah alors,
je pense que c'est une question de caractère, c'est une question de voilà, c'est ce qui ce qui permet d'être quand même dans cette dans cette énergie, je pense quand même depuis quelques années
en particulier, c'est la suite et le buildup, les buildup que l'on fait et la stratégie de consolidation. Et en fait euh je pense que ce qui permet de rester comme ça extrêmement éveillé et avec
beaucoup d'énergie, c'est d'aller dans des sur des territoires nouveaux, d'aller là où je n'étais pas allé avant.
Et donc naturellement, c'est de c'est de dans des situations nouvelles, on peut dire se mettre en risque d'une certaine façon parce que essayer quelque chose de nouveau, c'est forcément toute chose estant égale par ailleurs plus risqué
que continuer à faire ce qu'on ce qu'on faisait avant. Alors, ceci dit, ceci
faisait avant. Alors, ceci dit, ceci dit, je pense que ce qu'il y a de plus risqué, c'est de pas bouger. Ça c'est
encore un autre sujet. Mais oui, c'est cette je pense que la motivation le conquérant bah c'est le le le Oui. le fait de faire grandir le projet, le fait d'aller d'aller plus loin dans ce qu' dans ce
que l'on fait, c'est ce qui ça ça ça autoalimente une énergie en effet une énergie autour autour de notre projet.
Super. Donc pas de pas de business angels pour le moment. Et avec tes enfants ? Tu les tu les as encouragé à
enfants ? Tu les tu les as encouragé à être entrepreneur, à suivre ta voix.
Écoute, là pour l'instant mon fils est consultant, ma fille est entrepreneuse.
Donc comme toi. Comme toi au démarrage.
Oui, comme moi au démarrage. Donc bah
ils vivent leur vie et puis ils grandiront et puis ils feront leur choix. Voilà, ils sont ils sont ils sont
choix. Voilà, ils sont ils sont ils sont grands, libres. Ils sont ce que ce que
grands, libres. Ils sont ce que ce que j'ai je sais pas si c'est moi qui a réussi à faire ça, mais en tout cas là où je peux être content euh c'est qu'il travaille beaucoup. Voilà. c'est qu'ils
travaille beaucoup. Voilà. c'est qu'ils
ont le sens du travail, ils ont le sens de l'effort et ça c'est ça c'est la chose la plus importante. Je pense. Je
pense que tout le monde peut s'en sortir en travillant beaucoup. Voilà.
Et si un jour ils viennent te voir "Papa, je crée ma start-up, j'ai besoin d'un million".
Ah bah écoute, on discutera.
Tu veux pas tu veux pas nous donner la réponse là ?
Non mais je les aiderai. Je je les aiderai à en fait dès que voir voir mes enfants mettre beaucoup d'énergie dans leur travail, c'est une énorme satisfaction.
OK. C'est super Christian, c'est super intéressant. Là, c'est le Erica Moment.
intéressant. Là, c'est le Erica Moment.
Donc Ericaa va te poser sa question et elle va nous faire aussi une petite liste de key takeaways, de toutes les bonnes choses qu'on a appris grâce à ton intervention et qui vont servir à nos à
nos jeunes entrepreneurs. À toi Erica.
Oui. Alors Christian, au début de cette conversation, tu as dit que tu es né et que tu as grandi à Beyout. Est-ce que tu
sens que ton background binational t'a façonné en tant que qu'entrepreneur et de leader ? Et si oui, dans quelle
de leader ? Et si oui, dans quelle manière ?
Euh je ne sais pas, écoute, c'est très difficile à dire. En tout cas, oui, c'est un c'est forcément un un quelque part un bagage culturel que tu as, un bagage de vie de mouvement d'un pays à
l'autre et cetera. Donc forcément ça peut pas, disons c'est suffisamment important de passer d'un pays à l'autre.
Ça peut pas ne pas influencer. Oui, je
pense que forcément ça a un impact.
Ouais.
Et comme Patrice avait dit, j'avais noté beaucoup de key takeaways que tu as évoqué pendant notre conversation. La
première, c'était de l'importance de travailler vite, de travailler bien et de travailler beaucoup.
Ouais. et aussi de communiquer avec les salariés pendant une crise comme comme ça s'est arrivé avec la COVID et puis
qu'en réalité il y a aucune limite donc il faut aller au plus loin possible et de garder cette cette vision mondiale et
que de créer de la valeur ça prend de temps de résoudre des problèmes et de bien comprendre de le marché et aussi de ne pas survendre. Ça c'était
très intéressant.
Ouais. Ouais. Ou ouais oui. Ben écoute,
c'est formidable comme synthèse. En
réalité, tout ce que j'ai dit, suffit d'écouter la fin. Alors, c'est difficile de dire aux gens écouter la fin alors que je le dis à la fin, mais on pourrait mettre un petit mot écouter la fin et
vous aurez la synthèse euh la synthèse de de cette de cet échange.
Oui. Non, c'était très très enrchissante. Merci beaucoup.
enrchissante. Merci beaucoup.
Ben, merci à toi.
Merci Erica. Moi, j'ai j'ai une dernière question. Euh Christian, quand tu euh si
question. Euh Christian, quand tu euh si tu pouvais reparler au jeune Christian 16 ans de dans lors de son voyage de Beyrout à Paris, euh qu'est-ce que tu
lui qu'est-ce que tu lui dirais ?
Bah, je l'encouragerai à faire ce qu'il a fait à l'époque, donc de en septembre en septembre 84 de décider de de voyager
et de et de faire son de faire sa terminale à Paris. Donc tu as best life, tu confirmes ta Oui, c'était c'était le bon choix. Peut-être qu'il fallait même
bon choix. Peut-être qu'il fallait même que je le fasse avant mais enfin j'avais 16 ans donc c'est pas évident mais voilà, j'avais quand même des parents et cetera donc j'avais heureusement mon grand frère et ma grande sœur qui était déjà en France parce que ils avaient 10
et 12 ans de plus que moi. Donc ils
avaient déjà au début de la guerre, ils étaient partis. Mais oui, je pense qu'à
étaient partis. Mais oui, je pense qu'à un moment donné, il faut en effet euh disons agir, bouger, faire quelque chose et et pas subir parce que là ça faisait une dizaine d'années que je subissais.
Enfin bon, quand on est enfant, souvent on subit malheureusement.
Super ! Merci Christian, génial.
Merci d'être passé à notre podcast Tomcat Next et à très bientôt à tous pour un nouvel épisode. Merci.
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