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Comment aider les entrepreneurs marocains.

By Next Wave

Summary

Topics Covered

  • Égyptiens cassent barrières avec yes mindset
  • Arabie Saoudite offre profondeur marché 3x Maroc
  • Marocains manquent confiance en leur résilience
  • Trois equity stories pour scaler depuis Maroc
  • Investir lie pays histoire pour souveraineté

Full Transcript

Et je pense que de fait le Marocain n'a pas suffisamment confiance en lui et en ses compétences et en ses qualités et en ses ressources. Il y a 1 raisons de

ses ressources. Il y a 1 raisons de mourir everyday. Et pourtant les mecs

mourir everyday. Et pourtant les mecs sont là. Ils sont là avec le cœur, avec

sont là. Ils sont là avec le cœur, avec l'esprit, avec Sr. On a des fondateurs marocains d'une résilience exceptionnelle. Je le dis, j'ai pas peur

exceptionnelle. Je le dis, j'ai pas peur de le dire. Personnellement, je suis quelqu'un qui prend des risques et j'adore les entrepreneurs qui prennent des risques. Donc moi, je préfère me

des risques. Donc moi, je préfère me réveiller chaque matin et me dire je vais investir dans des boîtes qui sont en lien avec l'histoire de mon pays, l'économie de mon pays et le fait de construire mon pays.

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meilleurs invités. J'estime que pour apprendre, il faut écouter ceux qui font, ceux qui construisent et je tiens à ce que tous les contenus qu'on propose soient complètement gratuits. Avoir plus

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Merci beaucoup.

Ça fait super longtemps que que je voulais te recevoir. On avait trouvé une première date, on a dû le redéplacer mais en tout cas, on le fait donc je suis super content.

Moi aussi, vraiment.

Euh, tu es managing partner de Alpha Vest Venture Capital. Absolument

la partie investissement start-up du fond Alphavest, tu étais côté max avant, tu as investi dans pas mal de start-up et donc aujourd'hui plein de sujets.

J'ai envie qu'on parle start-up au Maroc, qu'on parle investissement start-up euh et plein d'autres sujets bien sûr si ça te va.

Avec plaisir.

OK. Hiba, est-ce que pour commencer tu peux te présenter ?

Alors, Hibamlani Alei, jeune maman de 35 ans, j'aime bien démarrer avec ça. J'ai grandi au Maroc jusqu'à mes 18 ans. Ensuite, je suis

allée faire mes études en France. Donc,

j'ai fait 2 ans de classe prépa. J'ai

intégré HC en 2010.

J'ai commencé par, on va dire, des passages classiques, manque d'affaires, conseil en stratégie.

Euh puis je suis tombée par chance dans le monde des start-up déjà sur le campus à l'époque et puis euh malgré que je sois passé encore par une case banque

d'affaires aux États-Unis à New York, je pense que le tempérament à la fois entrepreneur, la frénésie de la Frenchtech en 2014-215 et puis finalement des déblocages qui me sont

arrivés personnellement aux États-Unis ont fait que bah j'ai très naturellement rejoint le monde de l'entrepreneuriat des start-ups. Frenchtech. Donc attends,

des start-ups. Frenchtech. Donc attends,

tu étais en France à ce moment-là 2015 2016 ça 2017 et là c'était il y avait un enthousiasme en France qui était vraiment important.

Il des belles histoires à ce momentlà complètement. Alors 2014 déjà je suis

complètement. Alors 2014 déjà je suis pratiquement à la fin de mes études et sur le campus déjà je vois un/ers quasiment de la population qui commence à s'orienter très naturellement vers l'entrepreneuriat. Donc là où j'avais

l'entrepreneuriat. Donc là où j'avais des parcours classiques euh autour de moi qui faisaient de la banque, du conseil, euh du marketing, je commençais à entendre très souvent des gens lancer

leur start-up sur le campus déjà à partir de 2013-212.

Et donc je me souviens d'une belle boîte qui s'était lancée qui s'appelle Payintech. Euh donc c'était des

Payintech. Euh donc c'était des bracelets connectés pour payer ces soirées du jeudi sur le campus.

Et ensuite de quoi il y a toutes ces initiatives finalement dopées par le public, donc le ticket Frenchtech, les pôles BPI déjà BPI évidemment bien sûr les pôles les

pôles de compétences régionaux et beaucoup beaucoup de poches régionales et puis concomitamment avec le chômage de beaucoup de gens qui voulaient en fait quitter leur carrière et commencer

à se lancer à travers des produits exclusivement publics. Le

exclusivement publics. Le c'est-à-dire le chômage. Donc tous les gens qui voulaient qui quittaient leur taf Exactement.

Et qui étaient financé en fait par le public parce qu'en France tu quittes ton taf, tu touches le chômage.

Exactement. On dit que le chômage c'est le premier vici de France, premier premier fond d'investissement.

Et il était assumé je pense. Il était

assumé. Et donc finalement euh concomitamment on voit aussi l'arrivée de station. Donc campus exceptionnel

de station. Donc campus exceptionnel avec une infrastructure qui accueille des milliers de de start-ups, énormément d'étudiants du campus. Et là, je commence à me poser des questions. Je me

dis en fait, est-ce que c'est moi qui manque de courage ou est-ce que je connais pas encore la recette ou est-ce que ou est-ce que je commence à avoir des ingrédients en titre perso pour me lancer là-dedans ? Ou est-ce que

lancer là-dedans ? Ou est-ce que j'attends de voir cette vague finalement extrêmement nouvelle ? Je ne sais pas où

extrêmement nouvelle ? Je ne sais pas où elle mène, mais il y avait un enthousiasme exceptionnel et la France commença à avoir un rayonnement international.

Ouais, c'est clair. Il y avait des belles boîtes qui se lançaient et cetera, mais j'ai presque l'impression qu'aujourd'hui il y a un peu moins d'enthousiasme qu'à ce momentlà. Euh en

France sur la partie sur la partie tech.

Ouais.

Et j'ai l'impression que la plupart des fondateurs, ils vont plutôt aux US.

Alors euh déjà en matière de success story et d'un point de vue sales, toutes les belles boîtes tech françaises sont aux États-Unis. Je l'ai vu à New York

aux États-Unis. Je l'ai vu à New York quand j'étais là-bas sur place.

Donc je quand je cherchais en fait à aller aux États-Unis, je passais aussi des des des entretiens auprès de start-up et notamment dans des post sales. Donc l'objectif était pour les

sales. Donc l'objectif était pour les meilleures boîtes tech d'aller vendre sur le marché le plus profond qui était naturellement les États-Unis. Et de par le fait qu'il y avait une communauté française assez ancrée à New York, bah il y avait une prolifération de

start-up.

Je pense que les conditions de doin business était énormément plus favorable qu'en France. Fiscalement, je pense que

qu'en France. Fiscalement, je pense que c'était aussi plus intéressant. Euh

donc en fait les réussites, elles sont faites au final plutôt aux US.

Il y a eu il y a beaucoup de beaucoup de fondateurs qui sont partis ensuite ou qui ont vendu aux US complètement. Il y avait un pont assez

complètement. Il y avait un pont assez naturel.

Euh et puis je ne pense pas que la même frénésie qu'il y avait en France existait aussi au UK, en Allemagne et cetera. C'est ce sont des momentum qui

cetera. C'est ce sont des momentum qui sont arrivés légèrement plus tard mais qui néanmoins on se sont mis en place et ont commencé à avoir une vraie souveraineté européenne autour autour de la tech. Alors aujourd'hui pour répondre

la tech. Alors aujourd'hui pour répondre à ta question, on en est pas du tout à ce stade. Donc j'ai fait vivech cette

ce stade. Donc j'ai fait vivech cette année. Euh je suis allée à station F il

année. Euh je suis allée à station F il y a moins d'un mois. L'enthousiasme,

l'enthousiasme n'est plus le même. On a

déjà une vague de on se sent beaucoup plus calme. Je pense qu'il y a eu aussi

plus calme. Je pense qu'il y a eu aussi beaucoup de boîtes qui ont périclité sur 2021 2022. Il y a eu un effet de

2021 2022. Il y a eu un effet de correction de marché. Il y a eu beaucoup de bulles, beaucoup d'argent qui a été Je pense que 2022 2023 c'était des années très très compliqué.

Des années très compliquées. Donc la les levées de fond se sont vachement resserrés. Il y a eu beaucoup de boîtes

resserrés. Il y a eu beaucoup de boîtes qui ont été mises à l'arrêt euh et puis de des fondateurs qui sont aujourd'hui second time and third time founders et qui apprennent leurs erreurs. Et puis et

puis il y en a beaucoup aussi qui ont quitté la France pour des environnements entrepreneur finalement beaucoup plus favorables. Il y en a beaucoup plus dans

favorables. Il y en a beaucoup plus dans le GCC. Là, on voit beaucoup plus de

le GCC. Là, on voit beaucoup plus de capitaux, beaucoup plus d'écosystèmes.

Flamboyant, on parle beaucoup en ce moment. GCC

GCC c'est une région qui t'intéresse ? tu es

donc qui m'intéresse énormément d'un point de vue partenariat business donc j'ai j'ai fait Dubaï Le CER Abu Dhabi et et Riad

sur cette année c'est effectivement une région exceptionnelle pourquoi qu'est-ce qui t'a qu'est-ce qui t'a marqué euh l'écosystème la l'écosystème regroupe beaucoup d'ingrédients. Donc on

a une grinta de la population des fondateurs euh qui c'està-dire c'està-dire que quand tu rencontres des fondateurs, ils sont ils ont une un ADN ils ont la ils ont laqu ils ont la part. Alors dit beaucoup ça

en Égypte, on dit qu'en Égypte c'est des tueurs. En Égypte tu sens la [ __ ] tu

tueurs. En Égypte tu sens la [ __ ] tu sens le Je sais plus qui me disait un Égyptien, il a une opportunité, elle peut être en Tanzanie, il connaît pas le pays.

C'est pas une critique pour la Tanzanie, mais juste le gars il un petit pays il connaît pas, il y va parce qu'il y a une opportunité, il se pose pas de questions.

Absolument. Ils ont un yes mindset et une culture à l'anglo-saxon qui est exceptionnelle. Ils ont une capacité à

exceptionnelle. Ils ont une capacité à break the boundaries, en gros casser les barrières qui est assez unique. Ils sont

très fiers. Je pense que ça c'est un héritage culturel.

Ils ont rien à perdre. Euh et puis ils ont blad, je sais pas comment t'expliquer, tu vois pour c'est perso des civilisation et en même

temps, ils ont envie d'avoir une souveraineté technologique aujourd'hui.

Donc ils ont un écosystème incroyable.

Ça c'est pour l'Égypte.

Dubaï ça reste une vitrine marketing.

Donc Dubaï c'est quoi ? Dubaï c'est pas un gros marché, c'est un petit marché.

C'est c'est c'est une porte pour le reste. C'est comme ça ou là ça déjà

reste. C'est comme ça ou là ça déjà c'est un petit peu galvoté ?

porte, je dirais que c'est effectivement Galvodé. Euh c'est c'est plutôt un

Galvodé. Euh c'est c'est plutôt un launchpad pour ceux qui veulent s'y installer parce qu'il y a un lifestyle sympathique. Maintenant, les coûts de

sympathique. Maintenant, les coûts de transfert sont énormes. Ça coûte

extrêmement cher de vivre à Dubaï.

Tu veux dire transfert personnel ?

transfert personnel, familial, euh lancer des équipes là-bas, ça coûte extrêmement cher. Les talents sont payés

extrêmement cher. Les talents sont payés une blinde.

Euh mais ça reste une vitrine de visibilité et pour être dans les radars maintenant là où il y a un vrai marché, c'est l'Arabie Saoudite Riyad. On est

sur vraiment une profondeur de marché exceptionnelle. On est sur un

exceptionnelle. On est sur un pas une très grosse population pas une grosse très grosse population à peu près qui pouvoir d'achat très élevé.

On a un ASP euh trois fois supérieur à ça. Average selling price selling price

ça. Average selling price selling price trois fois supérieur à celui du Maroc avec quelques fois des ressources moins chères. Price c'est les paniers moyens

chères. Price c'est les paniers moyens sur c'est quoi ? C'est sur tous les produits.

Sur un produit.

Sur un produit. OK.

C'est le prix moyen d'un produit. En

gros, il est trois fois plus cher ou les gens dépensent tris fois plus OK. Pour un un produit physique

OK. Pour un un produit physique classique pratiquement.

Il est quasiment trois fois plus cher que Maroc.

Exactement.

OK.

Euh et puis surtout tu as tu as des programmes de soft landing Ariade, c'est-à-dire que they want people to come settle invest.

Et ça veut dire quoi concrètement ? Moi

je suis un fondateur, je pars, j'ai quoi ?

Bah tu as un environnement de travail, tu as un écosystème qui t'aide sur le plan du de l'accompagnement, du financement indouis, c'est pas forcément du financement, mais tu as des choses qui t'aident. Tu vas

avoir un endroit où travailler, tu vas des gens qui vont t'accompagner et ce exactement et tu as un réseau plus facile, tu as des gens qui sont willing to help. J'ai trouvé la culture

to help. J'ai trouvé la culture saoudienne très propice à très proche de la de l'hospitalité marocaine.

OK. très très proche, extrêmement récemment que tu avis une très bonne image des Marocains.

Ils adorent les Marocains. Euh, ils sont ils veulent faire de plus en plus de choses avec les Marocains. Euh

bah, je les ai reçu hier au bureau, j'ai reçu une délégation saoudienne qui est en train de mettre en place un un projet de de de réseau de business Angels ici au Maroc en partenant avec le ministère

de de pardon de la transition numérique.

Et ils disent en gros que euh un Marocain est 10 fois plus proche culturellement des Saoudiens qu'un Égyptien. Qui préférait 10000 fois plus

Égyptien. Qui préférait 10000 fois plus travailler avec des Marocains Égyptiens culturellement ils sont ils se sentent plus proches. Euh alors tu enfin c'est

plus proches. Euh alors tu enfin c'est assez excentrique ce que je vais te dire mais il les observent à la mec comment ils se comportent. Euh je pense qu'il y a beaucoup de mariage aussi entre les

Saoudiens et les marocaines. Euh

après les Égyptiens, ils ont plus une mentalité à l'anglo-saxonne peut-être.

Les Égyptiens sont ils considèrent et ils ont une perception du fait qu'ils soient plus but de leur personne là où le mar sont plus OK. OK. OK.

OK. OK. OK.

Euh donc de fait euh il il préfère travailler avec les Marocains. Après il

y a une élite marocaine Ariade exceptionnelle. Donc j'avais passé une

exceptionnelle. Donc j'avais passé une soirée euh avec le chairman d' Devor en Arabie Saoudite.

H euh où il y avait toute l'élite marocaine de Riad, c'est Topn profiles.

Donc ceux qui sont à Riad, c'est gens qui font quoi ?

Donc ils font euh ils font extrêmement bonne impression sur plein de sujets.

Ben il y en a qui sont juristes avocats de très haut niveau. Il y en a qui sont qui travaillent qui sont membres des boîtes dans des dans des boîtes de Oil

and gaz. H

and gaz. H il y en a qui sont euh investisseurs, business ang il y en a beaucoup dans la tech et dans le dans dans le dev qui sont à la fois entrepreneur et travaill

dans des grosses structures.

Il y en a qui étaient initialement à Dubaï dans le conseil qui se sont reconvertis à Riad pour être plus proche de dans les fonds family office ou là entrepreneur dans les fonds famil

tout toute la chaîne top profil et et du coup il y a la possibilité tu penses de faire des des des ponts entre le Maroc et là-bas ça peut être sous quelle forme ? Alors, les ponts, c'est

quelle forme ? Alors, les ponts, c'est un autre sujet parce qu'il y a euh ça peut être un marché intéressant des fondateurs marocains qui se disent en fait, je vais aller là-bas ou là soit ils ont ils montent le bois directement là-bas ou là au Maroc mais ça peut être un marché à

viser. Qu'est-ce qu'on peut faire ?

viser. Qu'est-ce qu'on peut faire ?

Alors justement, je me suis pas mal penché sur cette analyse parce que je me suis dit culturellement et on a des corridors diplomatiques, on a une facilité culturelle avec les Saoudiens,

on a une envie de de la part des Saoudiens à travers des programmes dédiés. Euh, on a aussi une envie, j'ai

dédiés. Euh, on a aussi une envie, j'ai une envie. On a statistiquement beaucoup

une envie. On a statistiquement beaucoup de Marocains notamment dans le dev qui quittent parce qu'ils ont des des contrats dev alors les développeurs développement. OK. Développeur. OK. OK.

développement. OK. Développeur. OK. OK.

OK.

Ouais. Ouais. Développeurs engieurs qui partent là-bas complètement pour des pour des des contrats incroyables que ce soit dans des grands mond.

Donc il débauche des engers au Maroc qui va qui vont là-bas qui habitent qui habitent en Arabie Saoudite. OK.

Énormément. Et j'en ai parlé avec si j'en ai parlé avec quelqu'un qui gère les labes de l'UM6P qui me dit la destination number one aujourd'hui c'est Saoudien.

On les forme saudien et donc je me suis dit mais pourquoi le scaleup ne se fait pas naturellement en Arabie Saoudite ? Je me suis un peu

Arabie Saoudite ? Je me suis un peu penché sur la question ou même alors Dubaï donc le scalup tu dis une start-up qui s'est lancé magrib qui ou là tu parles de ça donc qui qui a déjà un prof

concept et qui naturellement son son marché numéro 1 quasiment le numéro 2 c'est l'Arabie Saoudite.

Euh alors c'est une effectivement une start-up qui a atteint la taille critique pour aller dans d'autres marchés et of which Saudi Arabia should

be among these markets. Et donc

et en fait, je me rends compte que que c'est pas évident euh c'est pas évident la culture de travail à contrari de la culture tout court, çaav l'ère plus compliqué. En

tout cas, statistiquement, on on ne voit pas encore beaucoup de boîtes qui arrivent à le faire.

C'est-à-dire les les start-ups n'arrivent pas encore à passer le cap. C'est-à-dire que celles qui vont là-bas, qui s'installent et cetera, il y en a pas beaucoup statistiquement. Je pense qu'elle n'ose

statistiquement. Je pense qu'elle n'ose pas encore le faire par manque de connexion ou par manque de de curiosité par rapport à ce à ce quand tu dis la culture du travail une culture du travail différente.

Une culture de travail différente. Ils

sont quand même beaucoup plus sophistiqués loppés que la façon de travailler euh au Maroc. Euh moi ce qui m'avait fasciné, je débarque à Riad à l'aéroport, on est quand même sur un

schéma IGF qui n'a rien à voir. Donc on

est on a 10 ans d'avance, ça va extrêmement vite. Euh les liens sont

extrêmement vite. Euh les liens sont plus soft mais la façon de travailler est beaucoup plus processée, beaucoup plus beaucoup plus rapide, beaucoup plus OK. Donc tu veux dire, il faut un

OK. Donc tu veux dire, il faut un certain type quand même d'équipe qui est capable d'aller à cette vitesse là et de Exactement. Et puis la taille critique

Exactement. Et puis la taille critique surtout et de façon générale quel que soit le marché de de destination.

Ouais et m ça va te coûter cher quand même.

Bien sûr si tu vises le marché que tu dois avoir des équipes sur place, ça va te coûter cher.

Coup de transfert euh quelle que soit la destination pour dans le 10CC reste un sujet.

D'accord.

Donc juste pour reboucler sur ce que je disais, Égypte est plus de façon plus comment dire évidente un launchpad vers Saoud que Maroc vers Saoud

juste proximité.

plus de fondateurs qui l'ont fait, je pense. Le playbook le playbook

pense. Le playbook le playbook dans l'écosystème, il y a beaucoup de fondateurs qui l'ont fait. Donc

Absolut exactement. Euh

donc effectivement comme tu dis Playbook et la proximité et aussi le fait qu'il y ait une communauté égyptienne déjà installée tout simplement.

Communauté moi elle existe que celle du Maroc. Je reprends les termes de de mon

Maroc. Je reprends les termes de de mon analyse enfin de ce qu'on m'a dit quand j'ai rencontré beaucoup de monde sur place.

Mais beaucoup plus de gens j'imagine.

Beaucoup plus de gens. Ouais. plus de

gens. Euh donc voilà, donc ça c'est pour Riad, ensuite le K, ensuite on a parlé d'Aboui. Abu Dhabi est un foyer de

d'Aboui. Abu Dhabi est un foyer de développeurs de très très haut niveau euh où des boîtes d'IA s'installent mais à foison et c'est aussi un endroit qui abrite

énormément de start-up de par un écosystème juridique et fiscal intéressant. Donc c'est un peu le

intéressant. Donc c'est un peu le delware de la région. OK.

On a aussi des accélérateurs qui sont pas des moindres notamment même immeubl que GM. Euh

que GM. Euh c'est quoi ? Je connais pas. C'est des

c'est quoi ? Je connais pas. C'est des

accélérateurs.

Des accélérateurs, des incubateurs, des C'est là où tu as 71 la boîte DIA, tu as TI, donc leur institut de technologie et 71 sont basés à Abu Dhabi effectivement.

Et vu que ces boîtes-là traitent des use case qui a priori vont être utiles à grande échelle, il target des clients public qui sont installés à Abu Dhabi.

Donc ça c'est pour Abu Dhabi. Donc alors

les start-ups à proprement dit qui démarrent sont en général Abu Dhabi.

Ensuite elles vont essayer de de ce qu'elle a en Arabie Saoudite.

les développeurs et on va dire la brique tech pure est à Abu Dhabi, l'écosystème la Greinta plutôt l'Égypte et et Dubaï c'est plutôt la vitrine marketing

qui attire qui attire qui attire capitaux, talents et cetera qui ensuite vont peut-être se déplacer capitaux, je ne sais pas parce que même

la même la la même levé de fond à Dubaï ne sont pas ne sont pas dans un ne sont pas dans des chiffres Finalement les grosses bê font c'est en Arabie Saoudite ?

Non non je parle de Dubaï.

OK Dubaï tu m'as parlé de capitaux. Bah

finalement les capitaux ils sont pas à Dubaï.

Non mais je veux dire du coup les les la grosse partie des capitaux c'est plôt en Arabie Saoudite. Ils vont ils vont

Arabie Saoudite. Ils vont ils vont plutôt lever en investir en AR. Alors tu as beaucoup de fonds avec

AR. Alors tu as beaucoup de fonds avec des fonds de fonds souverains. Euh

ouais. Et

qu'est-ce qu'on peut nous tu vois au Maroc tirer de de ces pays-là ? Parce

que si je prends l'Arabie Saoudite, c'est des pays qui ont organisé leur développement vers la tech.

Euh comment ils ont fait pour attirer autant de capitaux ?

Parce que certes, ils ont des capitaux sur place, mais il y a aussi beaucoup d'investisseurs étrangers qui y vont.

Ouais.

Pareil. Le l'Égypte, est-ce qu'on peut tirer quelque chose de cette Greta ?

Quand tu es revenu de ce voyage là, qu'est-ce que tu as dit aux fondateurs, aux investisseurs sur place ici ?

Alors, premier sujet, je me suis dit on sait pas se vendre au Maroc.

Je me suis dit on a une qualité d'entrepreneur parce que jusqu'ici je t'ai parlé d'écosystème. Je t'ai parlé de Ouais, je t'ai parlé d'écos système, je t'ai parlé de foyer d'accueil, je parlais de qualité de vie, de lifestyle,

je t'ai parlé de euh stratégie, on va dire gouvernementale pour pousser le capital. Mais je t'ai pas parlé de

capital. Mais je t'ai pas parlé de nature de pipe au Maroc. Et pour avoir été sur le dans

au Maroc. Et pour avoir été sur le dans l'écosystème pendant 8 ans, je suis rentrée dans l'ADN de l'entrepreneur marocain pour l'avoir accompagné,

financé, suivi. Euh

financé, suivi. Euh on a des fondateurs marocains d'une résilience exceptionnelle. Je le dis,

résilience exceptionnelle. Je le dis, j'ai pas peur de le dire.

de par la difficulté du business au quotidien de toutes tous les irritants, tout ce qui euh euh on va dire

va en fait euh dévier le regard du corps business et de la production de valeur.

Ouais.

Mais il y a 1 raisons de mourir everyday.

Ouais.

Et pourtant les mecs sont là, ils sont là avec le cœur, avec l'esprit, avec S et S, c'est la résilience.

avec l'espoir que les choses vont changer parce qu'il voit le changement très lentement mais du coup il s'accroche, c'est quoi ils peuvent s'accrocher. Tu

prends les mêmes, tu les mets dans un environnement propice, bah ça n'a plus rien à voir. Hmm.

Maintenant, tu prends les mêmes, tu les repacages dans un dans un truc plus sexy, qui sait se vendre et qui sait mettre en valeur toutes les qualités intrinsèques

au-delà des caractères, enfin de de de tout ce qui est exogène, bah ça peut donner quelque chose d'exceptionnel. Et

je pense que de fait le Marocain n'a pas suffisamment confiance en lui et en ses compétences et en ses qualités et en ses ressources.

l'Égypte qui n'ont pas du tout les mêmes euh forces euh que nous euh sont dans un mindset où on n pas le choix. On n pas le choix pas pour reboucler sur ce que

je disais tout à l'heure, mais pareil euh ils savent mieux se vendre. Euh ils

savent vendre leur leurs skills, savent vendre leurs solutions. On la facilité, je pense, de par la langue d'aller sur des marchés et de d'exposer ce qu'ils vendent un peu partout dans le monde sur

le volet Égypte. culture et cetera.

Nous, on a tout à fait l'opportunité de le faire. On

le faire. On ils ont ils ont des des avantages qu'on a pas, tu vois, parle de la taille de marché et cetera, mais nous, on a plein d'autres avantages de stabilité, de situation alors taille de marché, je vais revenir sur ce

de situation géographique, de de lien avec des pays. OK, peut-être qu'on parle moins anglais mais on est quand même multiculturel donc on est ouvert sur le monde. Donc effectivement, on a plein

monde. Donc effectivement, on a plein d'avantages mais on en profite pas.

Suisant parfois, on en profite pas. Ouais.

Ouais. Je fais une petite pause dans cet épisode pour te parler d'un nouveau partenaire que je suis très content d'accueillir sur NextWave, c'est la première plateforme de réservation de billets d'avion 100 % marocaine qui te permet de payer

directement en diram. Ça s'appelle thara tyara.ma

tyara.ma et avec cette plateforme, fini les frais de change et les mauvaises surprises lors de l'achat de vos billets d'avion.

Si vous habitez à l'étranger, si vous partez en voyage depuis le Maroc et même pour vos voyages professionnels, terra.ma va vraiment vous simplifier la

terra.ma va vraiment vous simplifier la vie. La plateforme permet de comparer de

vie. La plateforme permet de comparer de nombreuses compagnies aériennes en quelques clics pour vous donner accès à un très large éventail de destination.

L'expérience est ultra fluide. Vous

pourrez filtrer selon vos préférences, prix, durée, escal, service à bord et en quelques clics, votre billet d'avion réservé et vous pourrez payer en diram.

Et en plus, il propose en option un service de transfert aéroport. Donc vous

voyagerez sereinement du début à la fin.

Ce n'est pas tout. Si vous voulez tester, vous venez de notre part, thala.ma vous propose 5 % sur les

thala.ma vous propose 5 % sur les billets d'avion achetés sur la plateforme. Bref, pour votre prochain

plateforme. Bref, pour votre prochain voyage, utilisez une plateforme marocaine et allez sur.ma. Allez-y et

utilisez le code next wave. Et sur ce, on reprend l'épisode.

Tu me parles de taille de marché. Je je

rappelais ce qu'on disait la dernière fois dans le le panel qu'on a eu ensemble. Sur certains secteurs, on a

ensemble. Sur certains secteurs, on a une taille de profondeur qui est complètement justifié qui a de quoi faire. Franchement,

faire. Franchement, ça, je trouvais ça très intéressant quand on a discuté, quand on s'est rencontré euh tu m'as tu avais un discours très différent des autres investisseurs euh où tu regardes toi tu regardes des

opportunités au Maroc, des opportunités ailleurs et d'ailleurs on en parlera parce que tu as tu as fait deux fonds dans ta carrière donc qui ont pas forcément les mêmes thèses et cetera, mais tu crois en des opportunités qui sont

euh euh pas 100 % marocaines parce queune une boîte, elle peut toujours évoluer et cetera. Mais en tout cas, tu me disais oui sur certains secteurs, on peut faire des choses ambitieuses. On a

des secteurs des marchés assez profonds.

Et tu me disais, on peut aussi monter des boîtes en se disant sur quelle force marocaine on peut se positionner, capitaliser pour ensuite aller ailleurs.

Et c'est assez différent de ce que j'entends.

Oui. Bah, en fait, tu as tu as deux equity deux trois equity story. En gros,

tu as la première qui est de dire "Je je veux démarrer du Maroc euh comme un marché de test et un marché de d'expérimentation et ensuite essayer de faire la même chose à l'étranger et de

par le fait que ça ait été plus dur au Maroc, bah a priori ça devrait aller plus facilement à l'étranger." Et je suis positionnée sur un sujet qui est universel.

H ensuite tu as le sujet de dire "Je veux faire un truc made in Morocco, made for Morocco."

Morocco." For Morocco. Ouais. Et la recette n'a

For Morocco. Ouais. Et la recette n'a rien à voir avec tout ce qui peut se passer à l'étranger. C'est pas parce que ça a marché dans 5 si pays à l'étranger que ça va forcément marcher au Maroc. Ça

se trouve, on est sur un crash test.

C'est un crash test. Mais si je craque le Maroc, je suis le roi du pétrole parce que déjà c'est une fierté. Ensuite

ça, la profondeur nécessaire au Maroc.

Ensuite, c'est des boîtes achetables que ce soit au Maroc ou par un acteur qui veut venir avoir un footprint Maroc.

pour qu'on rentre sur chacun de de les trucs. Mais 3è equity story, il y a

trucs. Mais 3è equity story, il y a encore autre chose.

3è equity story, c'est on part directement, on teste directement. On

teste mais c'est-à-dire euh c'est vraiment le tout début.

Ouais.

Premier chiffre, un premier seuil de chiffre d'affaires terrain et on part rapidement à l'étranger. Deuxème focus

Maroc et trisème c'est directement trè je focus à l'étranger mais je suis basé au Maroc.

Et donc ça c'est euh pourquoi je suis basé au Maroc ? Non parce que parce que j'ai des avantages euh non pas écosystème parce que c'est la la main d'œuvre parce que je suis installé au Maroc, je vais

trouver des développeurs et ce exactement exactement et j'en fais un lab. J'en fais un lab de production.

lab. J'en fais un lab de production.

OK pour le monde.

Si tu fais un truc 100 % Maroc Ouais.

C'est quoi les marchés justement sur lesquels tu peux te positionner et qui peuvent faire que tu peux faire une histoire 100 % marocaine ? Bah, c'est

les les marchés qui résolvent tout simplement les problématiques maroco-marocaines sur des sujets souverains pour le Maroc, sur des secteurs qui sont structurants pour le pays. Je cite l'éducation, je cite

pays. Je cite l'éducation, je cite l'agriculture, je cite l'industrialisation, je cite donc j'ai dit éducation, santé,

agriculture qui sont finalement des sujets mobilité mobilité euh mobilité parce qu'il y a un momentum effectivement mais dans l'absolu qui résolve des problématiques maroco-marocaines.

Je dis n'importe quoi. Aujourd'hui, on

est sur un momentum Coupe du monde. On a

besoin d'applications qui vont servir cette dynamique à la fois touristique, à la fois gaming, à la fois expérimentation, à la fois ticketing et cetera et cetera. Donc si on a des start-ups aujourd'hui qui résolvent ce

genre de problématique et qui arrivent à craquer le marché, qui arrivent à l'adresser vraiment avec un niveau de précision parce-up qui je pense ont la profondeur, ont le niveau de ont un

momentum et ont une carte à jouer.

OK.

Donc aujourd'hui quand tu regardes les problématiques, tu vois, si tu regardais des opportunités aujourd'hui, h euh les deux trois secteurs que tu regarderais, ce serait majoritairement

euh ce qui est relié éventuellement aux prochains événements et ce qui est relié aux grands problémati grandes problématiques du Maroc.

Je regarderai là où comment tu mapes un petit peu le marché en tant qu'investisseur.

Effectivement, je regarderai là où il y a une taille critique et une demande qui va exploser sur les 10 à 20 ans en local. Je parle toujours du Maroc.

local. Je parle toujours du Maroc.

Je regarderai là où il y a un momentum sur des sujets comme le hospitality, experience, gaming et cetera. Je

regarderai évidemment les sujets fintech parce qu'on sent quand même très doucement que c'est en train de se libéraliser. Hm

libéraliser. Hm hm. pas encore à 100 % pour les

hm. pas encore à 100 % pour les nombreuses raisons que l'on connaît, mais on sent quand même qu'on a envie de fluidifier en tout cas la supply chain

financière au sein du pays.

Euh et puis je regarderai naturellement des sujets universels qui couent qui qui qui sont dans l'impact investing mais qui touchent qui touchent directement

évidemment les Marocains. et tu disais c'est beaucoup plus dur de faire indique que la première étape au Maroc et donc si tu réussis à la faire en fait tu peux aller ailleurs et et tu as l'impression de

tu peux aller ailleurs pas parce que ça va réussir mais parce que tu as les qualités interfait pour aller tu as construit la résilience tu as construit le le S pour y arriver et ce c'est quoi parce que tu disais de by

cuts toutes les choses qui peuvent un petit peu te ralentir et justement qui font que le marché est difficile.

Qu'est-ce qui rend le doing business vraiment difficile au Maroc ?

Euh je pense qu'il y a il y a il y a le risk aversion, le fait que la prise de risque ne soit pas encore totalement partout. C'est-à-dire euh là on parle

partout. C'est-à-dire euh là on parle pas des entrepreneurs, tu parles de le partenariat, le le vendre un grand groupe et cetera et cetera.

Ça retde parce que parce que si on estou plus personne ne fera confiance parce que machin parce que si parce que voilà

et à day euh le coup de l'erreur, j'ai pas envie de m'avancer mais c'est pas si important finalement.

Ouais.

Et en tout cas en reprenant certains playbook dans des pays émergents, je regarde même pas les pays développés.

Il faut absolument avoir vécu ça pour comprendre quels sont les les les quels sont les les ingrédients pour réussir par la suite.

Deuxème sujet euh donc bref numéro 1, je dirais le mindset. Euh

mindset. Euh 2è sujet euh sur le mindset, c'est quelque chose euh toi en tant qu'investir sur lequel tu discutes ou sur lesquel il y a des moyens de d'aider ou là c'est quelque chose qui juste avec le temps qui se qui

relue.

Alors sur le mindset déjà euh personnellement je suis quelqu'un qui prend des risques et j'adore les entrepreneurs qui prennent des risques.

Donc il y a un vide naturel qui se met en place.

Plus des gens prennent des risques, plus effectivement il va avoir des histoires qui vont fonctionner ou pas mais dans tous les cas qui vont qui vont exement.

Exactement. Alors évidemment faire attention à certains enjeux et cetera, mais dans l'absolu, moi des entrepreneurs qui prennent du risque, qui veulent tester plusieurs choses, qui

it terrent rapidement, qui sont euh qui sont dans un yes mindset finalement euh al je dis pas qui qui ont peur de rien, mais en tout cas qui gardent les pieds

sur terre tout en regardant ou tout en ayant en fait envie de vraiment de de voler. J'adore ça, ça me parle. Ça

voler. J'adore ça, ça me parle. Ça

réveille quelque chose d'assez naturel chez moi. Très naturellement, j'ai envie

chez moi. Très naturellement, j'ai envie d'aller vers ces gens-là.

H deuxième sujet, c'est la lenteur. La

lenteur. Alors, la lenteur, elle est bien, elle est pas bien. Je pense

qu'elle nous est dans dans un sens parce que le pays se construit comme ça, c'est construit comme ça et continue à se construire comme ça. Et notre playbook

dans son succès fait que ben on a besoin de faire les choses doucement et lentement. On ne veut pas brûler les

lentement. On ne veut pas brûler les étapes. On construit dans le temps et

étapes. On construit dans le temps et quand on construit, c'est stable.

H et la stratégie de nos plus hautes instances euh euh l'a démontré. Euh toutes les réalisations qui ont eu lieu se sont

faites de manière progressive dans le temps, de façon timée, de façon bien étudié.

Maintenant pour toute cette génération montante, tous ceux qui sortent des écoles et qui ont la niaque de faire plein de belles

choses, tous ces talents qui rêvent de rentrer au Maroc et qui sont dans un schéma où ils veulent se reconnecter avec leur pays, love that time. Ils sont

ils sont frayants de de d'entreprendre, de tester, de se planter, de ils veulent avoir ce terrain d'expression et d'ouverture qu'il ne trouvent pas encore malheureusement. Hm hm.

malheureusement. Hm hm.

Donc euh je pense que parmi les choses qui ferait qu'on qu'on puisse avoir un schéma de de réconciliation, c'est que les choses soient un peu moins lentes et

puissent permettre justement à ces gens d'être dans leur tempo sans se sentir coupable d'être tangent ou clivant ou sortant du cadre.

Ouais.

Donc la lenteur c'est un vrai sujet intéressant. Tu j'aimerais bien

intéressant. Tu j'aimerais bien comprendre comment tu es arrivé dans l'investissement et tout à l'heure tu m'as dit un truc intéressant. tu m'as

dit aux US hm hm euh j'ai eu un certain nombre de déblocages. Hm

déblocages. Hm hm.

Euh quel déblocage tu as eu ?

Ouais.

Et ensuite, est-ce que tu peux me raconter comment tu es arrivé dans le monde de l'investissement ?

OK. Euh je commence par la deuxième question. Donc déjà j'ai fait des stages

question. Donc déjà j'ai fait des stages en banque d'affaires. Donc quelque part j'ai un peu démarré dans l'investissement.

J'ai fait du M& leverage buyout. Donc M&

plutôt acheter, vendre des boîtes.

Leverage buyout, c'est plutôt financer euh à travers de la dette massive euh des achats euh souvent via des fonds de privé quity.

Et donc j'ai eu la chance de travailler sur des deals d'envergure très importantes aux États-Unis, au Canada sur une période courte mais néanmoins qui m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses à la fois techniquement et surtout d'un point de vue soft skills.

J'ai j'ai eu la chance d'exposer très rapidement, j'avais 26 27 ans, à des seigneurs banqueers sur des deals où il y avait un niveau de de concaténation de

de star du monde de la finance à Wall Street qui é assez impressionnant sur des secteurs très diversifiés.

les déblocages. Mais le premier sujet c'est doser mais dos vraiment. Moi j'ai

fait HC c'est le slogan c'est apprendre à oser. Ce slogan je le voyais sur

à oser. Ce slogan je le voyais sur papier mais je voyais surtout des gens qui étaient dans schéma d'excellence. Je

le voyais surtout sur le papier. Quand

j'étais aux États-Unis, je voyais des gens qui osaient vraiment. Je me suis dit en fait il son quelle femme ? Qu'est-ce que tu sais tu n'apprends pas à oser ? Tu oses

ou tu oses pas. C'est c'est presque un ADN. Sous quelle forme ? Bah c'est très

ADN. Sous quelle forme ? Bah c'est très simple. J'avais un

simple. J'avais un un co-analyste à l'époque qui avait 3 ans de moins que moi qui avait fait un bachelor qui avait 2 an 3 ans il travaille donc quand tu viens de France

tu as tu as 26 27 ans. Ils ont 21 22 parfois. Ouais

parfois. Ouais exactement. Moi j' m'étais tapé des

exactement. Moi j' m'étais tapé des nuits entières de de modélisation et cetera. Lui évidemment sans te je te

cetera. Lui évidemment sans te je te passe le parcours prépa et cetera où tu fais 50000 matières.

Lui avait une culture financière débordante par rapport à celle que j'avais. ayant lu un certain nombre de

j'avais. ayant lu un certain nombre de livres mais innombrables surtout les les sujets financiers les plus importants des États-Unis sur les crises et cetera.

Donc ça c'est le premier sujet. Deuxième

sujet, il avait une facilité à aller s'exprimer avec des seigneurs bancaires et aller taper à leur porte pour pour les solliciter pour poser des questions, pour déjeuner, pour créer du lien

que moi je n'avais pas à l'époque. Et je

ne comprenais pas cette aisance. Je ne

comprenais pas d'où elle venait. Je ne

savais pas s'il fallait l'apprendre ou si c'est si elle était naturelle et finalement j'ai juste compris qu'elle était consensuelle dans un environnement qui en fait valorisait ça. Et troisème

sujet bah c'est la prise de de parole dans des environnements structurés notamment dans des comités de direction et cetera où tu as un niveau de seniorité toi tu arrives, tu as 23 ans, tu as pas grandchose à dire mais vu que

tu as tellement travaillé sur le sujet bah finalement tu as plus de contenu que ceux qui l'ont survolé. Donc tu as toute ta légitimité dans un environnement français, on t'aurait dû tu te je te t

bip. Voilà. Ouais.

bip. Voilà. Ouais.

Aux États-Unis, on te dit bah Goheat, on t'écoute, ça doit te présenter.

Et et ça en fait ça a un effet sur tout le reste ensuite que tu oses plus. Tu

Bah en fait c'est simple. Je me j'ai juste compris qu'il fallait déconstruire tout ce que j'avais appris avant.

was what I was I was enfin was starting to become Après je me suis dit tu as 26 ans, soit tu vas te faire pote avec tous les seigneurs branqueurs, tu vas déjeuner avec tout le

monde, tu vas aller discuter avec toutes les personnes les plus importantes de la place, tu vas te créer un réseau, tu vas te connecter euh tu vas te connecter euh

au Marocain de la Pla, tu vas te connecter au monde de la Texte.

Ça quand tu es venu au Maroc ?

Ah, pas du tout. quand j'étais aux États-Unis déjà.

D'accord. OK.

Donc j'ai commencé à utiliser mon temps hyper intelligemment euh pour te faire du réseau, rencontrer des gens.

Exactement. Déjà pour changer de façon de de d'être et d'agir, utiliser mon temps euh changer de façon d'être, c'est-à-dire justement être plus rencontrer plus de

monde, avoir plus confiance aussi de ce que tu disais.

Alors, avoir plus confiance, je pense que j'avais un terau pour pour avoir naturellement la confiance, c'est pas quelque chose que tu peux travailler en un an. Ouais,

un an. Ouais, c'est quelque chose que tu dois ils font un ils font un déclic. Donc, j'avais des prédispositions pour être sereine. Je

plutôt fier de la personne que je suis.

Euh mais effectivement, je me suis décomplexée par rapport à plein de sujets. Ensuite, euh

sujets. Ensuite, euh j'ai développé des sales skills assez naturellement euh avec du travail aussi.

J'ai développé des des capacités à à m'exprimer de façon libre. Euh

voilà. Donc euh

p cycliste un peu ça le le sujet.

OK. À quel moment tu décides de de quitter les US ?

Alors, j'ai pas décidé de quitter les US. Je suis tombée malheureusement sur

US. Je suis tombée malheureusement sur le sur le travel band de Trump en 2016.

J'avais une problématique de visa.

Euh suite à quoi, parmi les options qui se proposaient à moi, c'est de faire un transfert à Dubaï. Pas de bol, chute du crude Oil à l'époque, les head counts sont gelés. on me propose de faire un

sont gelés. on me propose de faire un contrat euh comment dire euh temporaire euh à l'époque.

Euh ça ne s'est pas ça ne s'est pas fait. Euh

fait. Euh je pense que je pense que je n'ai pas eu le les conditions favorables pour que ça se fasse. Donc il y a eu il y a eu une

se fasse. Donc il y a eu il y a eu une redirection vers le bureau de Paris qui était un plan social et en l'occurrence sur il y avait pas de d'activité de LBO.

Donc on me propose d'aller faire refaire du M& mais dans des conditions évidemment totalement différentes. Donc

je ne suis pas sur du large cap, du mid cap. Faire des deals qui n'ont pas la

cap. Faire des deals qui n'ont pas la même nature de d'exposition euh sur des horaires extrêmement voilà qui n'ont rien à voir avec un management qui n'a rien à voir avec

c'est plus ce dont on parlait. Ouais.

Ouais.

Je ne m'y voyais pas du tout. Donc pour

moi, le retour en France c'est fait dans la douleur et encore plus dans la douleur parce que je sortais du monde de la finance et je rebasculait vers le monde du conseil que je ne connaissais pas à l'époque

dans un environnement franco-français ultra parisien mais évidemment de la douleur ce qui va aussi permettre de reconnecter avec le monde des start-ups.

C'est un mal pour un bien. Encore une

fois, je le dis, c'était dans la douleur mais heureusement que ça s'est fait parce qu'en fait c'est là où tu reviens dans la tech. Sinon potentiellement, tu restais en finance pendant pendant longtemps.

Exement. Absolument. Exactement. Je

reviens dans la tech, je reconnecte euh avec la France mais je vois l'évolution et je reconnecte avec le Maroc.

Ouais. Tu es plus proche naturellement.

Exactement. Exactement. C'est des choix qui se sont fait par défaut mais je pense que l'histoire s'est finalement bien goupillé autour du Maroc.

OK. Quand tu rentres au Maroc, ouais.

Euh, tu rejoins South Bridge à ce moment-là.

Exactement. Ouais. Tu rejoins South Bridge, tu fais quelques années en conseil ?

Alors, je fais quelques années dans l'accompagnement de start-up. C'est là

où c'est intéressant, S Bridge a été un terrain d'expression euh assez unique.

Donc, c'est c'est une boîte de conseil effectivement fondée par des exfondateurs, enfin des ex-parteneurs au sein d'un très grand cabinet de conseil.

Donc, Min, c'est au Maroc.

Euh moi, j'avais rejoint euh j'allais presque dire exclusivement pour travailler sur les sujets de l'entrepreneuriat. OK.

l'entrepreneuriat. OK.

Dans m entretiens initiaux avec les les partenaurs, l'objectif c'est de que je capitalise sur ce que j'avais vécu en France et que je puisse en profiter.

Alors en France, juste entre parenthèses, j'avais travaillé et notamment lors de mon retour en France, j'avais travaillé sur une grosse grosse mission de mise en place d'un gros programme pour la BNP mais avec une

envergure mondiale. On avait mis en

envergure mondiale. On avait mis en place un programme de d'accélération et alors d'incubation de de start-up provenant de des talents de la BNP mais

aussi connecté à des partenaires stratégiques dans la IoTI.

Euh, on parlait pas trop dit à l'époque, mais notamment dans l'IT, je je parle en l'occurrence de Sigfox, on avait des gens de Google qui nous accompagnaient et cetera et l'objectif c'était de

sortir des produits from BNP et qui pouvaient être financés euh par la BNP et ensuite spinoffé à usage mondial sur

plusieurs contrées dans le monde.

Programme exceptionnel. Je fais une petite pause dans cet épisode pour te parler de mes amis et partenaires Tap Tap Send que j'utilise personnellement et qui soutient Next Wave depuis le début. Si tu habites en dehors du Maroc,

début. Si tu habites en dehors du Maroc, tu dois absolument connaître Tapta Tap Send. J'ai personnellement vécu 10 ans

Send. J'ai personnellement vécu 10 ans en France et comme tous les Marocains qui habitent à l'étranger, j'ai voulu envoyer de l'argent vers le Maroc.

Certains veulent soutenir des proches, certains veulent épargner au Maroc ou investir leur argent. Mais dans tous les cas, dans ces moments-là, on recherche trois choses : rapidité, simplicité et le moins de frais possible. C'est ce que propose TapS. Il permettent d'envoyer de

propose TapS. Il permettent d'envoyer de l'argent vers le Maroc depuis une trentaine de pays dans le monde. Et ce

qui m'a convaincu, c'est que les transferts bancaires sont gratuits. En

gros, leur modèle, c'est une petite marge sur le taux de change et ils sont transparents et compétitifs. Ils

proposent un des meilleurs taux du marché. Donc, si vous voulez envoyer de

marché. Donc, si vous voulez envoyer de l'argent vers le Maroc, ne réfléchissez pas et téléchargez l'application TapTap Send. Vous pourrez transférer votre

Send. Vous pourrez transférer votre argent vers des comptes bancaires mais aussi vers Cash Plus ou WA Cash. Si vous

venez de notre part, vous recevrez un cadeau lors de votre inscription. Par

exemple, 15 € depuis la France ou 25 dollars depuis les États-Unis. Donc

téléchargez l'application TapTS send et utiliser le code next Wave. Je vous

remets en description toutes les infos.

Vous êtes déjà des centaines à avoir utilisé l'application et certains m'ont remercié pour la recommandation. Et

j'aimerais à mon tour remercier l'équipe Tap Tapsen de me soutenir depuis le début de Next Wave. Et sur ce, on peut reprendre l'épisode donc euh de fil en aiguille et donc de la discussion que nous avons eu quand je

suis rentrée au Maroc. L'objectif

c'était à la fois de réfléchir à tous les aspects qui pouvaient constituer une ligne de métier autour de l'entrepreneuriat. mise en place de

l'entrepreneuriat. mise en place de programme, design déjà de programme, mise en place euh création de pilote et c'est là où je rentre dans le monde de l'accompagnement pur, c'est-à-dire là où

je suis vraiment complètement en amont de la chaîne. Donc avant de commencer à investir, tu rentres dans l'accompagnement complètement ce qui fait que tu vois un certain nombre d'acteurs et tu fais de la tech et pas que non, tu

accompagnes aussi TPME ex TPE à l'époque plus du tout. à partir de 2020 et ensuite 100 % tech complètement.

Et donc là pendant quelques années, tu as pas de casquette investissement pas encore et tu fais de l'accompagnement.

Exactement.

Mais est-ce que tu vois justement l'opportunité dans l'investissement ? Tu

tu te dis tu vois des start-ups dans lesquelles éventuellement tu aurais pu investir ou là qui ne trouvent pas ou qui ne trouvent pas d'investisseur ?

Qu'est-ce qui te pousse à ensuite investir ?

Ouais. Alors donc juste d'un point de vue chiffre, j'ai passé effectivement trois bonnes années dans l'accompagnement dans la mise en place et l'exécution de

programme donc d'accélération. On met en place des programmes qui sont un peu un peu calqués sur les les cordes de YC, Flatxlabs, 500 Global et cetera.

Euh et euh je commence effectivement à avoir beaucoup de monde sur les les sujets d'opérationnalisation, commercialisation, reboosting stratégique, levée de fond

euh sur des maturités très différentes, mais généralement précéded early stage.

Euh et là, tu as d'autres programmes commencent à se mettre en place sur le marché. Hm

marché. Hm hm. Je ne vais pas les citer mais on va

hm. Je ne vais pas les citer mais on va dire la première initiative qui a combiné le le l'accélération et le financement arrivé avec des moyens colossaux où j'avais été sollicité pour

participer activement à cette à cette cette initiative et j'avais préféré me concentrer sur quelque chose que j'avais déjà amorcé, une dynamique que j'avais déjà initié dont je commençais à être fière quelque part. on on était

quasiment les seuls sur les sur le marché. Mais néanmoins dans la

marché. Mais néanmoins dans la discrétion, c'est pas c'était pas un programme qui était extrêmement euh euh communiqué sur le marché parce qu'on avait besoin de voir les premiers les les premiers résultats de de nos

efforts.

Quand je vois que les programmes commencent à s'installer, que les boîtes que j'avais accompagné, suivi, poussé, conseiller, commencer à se faire financer dans d'autres structures,

là je me suis dit wake up to do something. Tu vois,

something. Tu vois, il faut qu'on soit sur cette partie-là aussi.

Bah, j'ai envie d'apporter la vrique du financement en fait. Si j'ai une offre, autant que je l'ai jusqu'au bout.

Oui.

Et c'est pas comme si je ne me sentais pas légitime sur le sujet. Je me suis attends, toi tu viens du milieu de l'investissement, tu as basculé vers le conseil presque dans la douleur. Bon, ça

t'a appris énormément d'outils évidemment, mais ça te plaît d'investir, ça te plaît de faire tourner des modèles, ça te fait de ça ça ça te plaît d'avoir des projections chiffrées, ça te plaît de

dig in the numbers.

Donc je vais voir la personne enfin le partenaire en question. Je lui dis il faut qu'on finance ce start-up. Toute

façon le nom de la boîte c'est le slogan c'est advisory and investment have to do it. Donc on on démarre on démarre une réflexion et puis on commence un petit roch show un peu

léger. On commence à rencontrer certains

léger. On commence à rencontrer certains acteurs.

Donc vous vous allez chercher directement vous réfléchiss vous réfléchissez à lever un fond.

Pas du tout. ou plutôt à faire des investissements ciblés et faire rentrer des gens.

Ouais, en fait, on avait pas une approche extrêmement structurée de ce qu'on voulait faire mais on commence à tâter le terrain par rapport à la question de l'investissement. On est

même allé dans des considérations de venture builder et de venture studio.

Même fait, je pense en 2000 17, j'avais monté un business plan pour un venture builder qui sort sep boîtes par an avec un ticket de 2 millions par boîte. euh

une prise de participation qui qui qui est mite euh plutôt plutôt importante en première année qui bascule vers quelque chose de plus petit en 2e année, un schéma de spin-off en 3 ans pour un budget global

près 20 millions de dirham which was nothing at that time. Et même euh donc on va voir trois acteurs hyper importants notamment des corpos et je pense que la discussion n'avait pas encore son time to market.

Tout le monde nous regarde avec des yeux ronds. What are they talking ? Déjà, ils

ronds. What are they talking ? Déjà, ils

ont fait un programme d'accélération, ils n'en ont jamais parlé. C'est un peu blurry, on sait pas trop ce qui enfin qui est financé par le public. Euh, on

connaît pas encore les retours parce qu'ils ont pas encore été élucidés sur le marché. La plupart de leurs boîtes

le marché. La plupart de leurs boîtes sont effectivement sur des programmes beaucoup plus dynamisés, pas qui n'avaient pas encore de track record.

Et à côté de ça, il nous parle déjà il nous parle déjà de de de programmes futuristes, de venture building et en l'occurrence de VC et cetera.

Et un beau jour, je fais une rencontre de deux personnes.

Euh donc une personne qui était proche de mon cercle amical, en l'occurrence celui de mon mari et une personne qui est extrêmement connectée au niveau du Maroc et qui a un

track record assez exceptionnel dans le monde de la banque privée. Voilà.

Euh donc que je rencontre le temps d'une soirée et à qui je parle un petit peu de ce que je fais et j'en parle fièrement mais j'avais l'air toute mignonne arrivé

grande à un moment tout ça c'était mais c'est pas que c'était des épis phénomènes ce sujet là c'était et was il dit mais en fait il y avait quelques fonds quand même qui invent mais il y en avait pas beaucoup alors ça c'est un autre sujet il y avait

effectivement trois fonds historiques qui avaient un ADN beaucoup moins vi qu'on ne le croit OK qui n'avait pas encore la crédibilité du à l'époque mais qui effectivement se sont construit leur track record et

aujourd'hui sont extrêmement enfin tout à fait respectés sur le marché qui on qui ont leurs histoires et leurs avancées mais d'un point de vue vici pure agile

innovant à l'air du temps mais en même temps connecté à la réalité de ce qu'on vit et à la réalité du momentum du moment pas c'est rien donc je dis en

haut j'ai vu une centaine de boîtes un mang il y a un bon 60 % de startup avec un potentiel d'quit history euh déjà au

niveau pays pr on discute il y en avait qui avait un potentiel international he continental international complètement et avec un un bon mix de d'ADN

d'entrepreneurs. Il y en avait qui

d'entrepreneurs. Il y en avait qui étaient des entrepreneurs livriers, il pouvaient entreprendre 10 20 fois 45 fois sans se fatiguer. Ils étaient faits

pour ça. Il y en avait qui étaient

pour ça. Il y en avait qui étaient plutôt méthodique qui arrivaiit de dans une portion beaucoup plus beaucoup plus infime qui arrivit de de milieux ban conseil donc extrêmement structuré qui

arrivaiit de France et d'ailleurs qui voulaient rentrer au Maroc mais qui avaient déjà fait leur leur parcours, qui avaient déjà un peu de capital et cetera et commencer à lancer des sujets un peu intéressants

et puis il y avait des entrepreneurs complètement déstructurés euh des pitchers et cetera qui avait un peu de tout et donc j'avais J'ai vu une palette suffisante, on va dire une bonne

centaine de boîtes et je me disais en fait que pour un bon chunk de cette population, apporter un 2 million de dirham sur la table pouvait franchement changer l'histoire. Alors pas changer

changer l'histoire. Alors pas changer l'histoire mais changer un bout de l'histoire en tout cas amorcer peut-être une dynamique intéressante. Donc je vais voir cette personne et je lui dis "Écoutez moi j'ai envie de financer les

boîtes que j'ai accompagné.

J'ai envie de monter un fond et j'ai envie de monter un tout petit fond et j'ai déjà le pipe qui est prêt et on peut le déployer très rapidement et on peut aller sur un schéma extrêmement innovant où on fait de l'investissement

limite en bloc parce que les boîtes sont déjà identifiées accompagné.

On peut on peut euh en 6 mois faire un bloc de six boîtes investis c'est-à-dire quasiment investir tout le fond en 6 mois.

Exactement.

Parce qu'on a déjà le pipe.

On a déjà le pipe. Il est déjà étudié.

La est déjà fait. Non 3 4 ans.

Exactement. Parce que le le le sourcing et le filtrage et toute l'étude, elle ne vient pas post fundraising. Là, on a déjà fait le travail. We just need to fund these people.

Tu as même parlé des boîtes avant de lever le fond.

Je les ai anonymisé évidemment mais oui bien sûr. J'ai exposé j'ai exposé un

bien sûr. J'ai exposé j'ai exposé un pipe.

Je pense que c'est un avantage parce que sur un premier fond que tu lèves ultra record qu'est-ce que j'ai dans quelle boîte j'ai déjà investi là. tu as un peu dérisqué cette partie là en disant j'ai déjà identifié les boîtes, voici à quoi ça ressemble et voici à quoi va ressembler le fond dans lequel vous

allez investir.

Exactement. Tout à fait. On avait un actif très important qui était le programme qui était en fait une machine de sourcing à l'époque.

Alors évidemment les choses ont beaucoup changé et ce qui est hyper intéressant avec l'aventure 8 à max c'est que c'était un apprentissage mais vraiment limite au jour le jour.

C'était une aventure entrepreneuriale pour moi.

C'est quoi la première boîte dans laquelle tu as investi ? La caisse.ma.

Laaks.ma.

Ouais.

OK.

Super boîte, super fondateur, track record exceptionnel.

J'ai investi, il faisait 500000 dirham de chiffre d'affaires. Aujourd'hui, je

te dirai pas les chiffres mais exceptionnel.

OK. Génial. Et c'était quoi les les big apprentissages que tu as eu ? parce que

forcément tu lèves un fond pour la première fois, c'est dur, il y a forcément des erreurs. Est-ce que

c'est des erreurs sur la structuration du fond, tu vois vraiment l'administratif, comment on fait pour le structurer ou c'est plutôt des erreurs sur des choix d'investissement ? À la

limite, ça c'est normal, il y a pas tous les investissements ont pas fonctionné.

Euh mais c'est c'est quoi les les quelques apprentissages que tu as eu ?

OK. Alors

la structuration du fond, je pense que très humblement et sans complexe, je pense qu'on a été extrêmement innovant sur la façon de faire les choses. On a

une agilité assez exceptionnelle. On a

structuré les choses de manière à avoir la bonne gouvernance, le bon niveau de de sérieux vis-à-vis de nospis qui je cite c'est quoi les points importants quand je truc sur le fond, c'est avoir une bonne gouvernance. Donc dès le début

bonne gouvernance. Donc dès le début établir les règles vis-à-vis des LP.

C'est ça.

Alors déjà les règles entre nous pour investir donc le comité d'investissement comment il est construit, qui il y a dedans quel est le niveau de diodil qu'on met en place et les gardes de fou.

Ensuite il y a un niveau audessus qui est le conseil de enfin le board avec les les investiss dans lequel il y a les LPES à quel juste le comité d'investissement il y a des gens qui sont opérationnels dans le fond et des gens externes qu'on fait

rentrer dans le comité d'investissement.

Donc on parle à des gens indépendants, on leur demande de venir dans le comité d'investissement pour décider avec vous.

Bien sûr pour trancher la décision.

D'accord. Et il y a aussi nous avions alors c'était pas courant mais nous avions une carte pour mettre en place un board site pour enfin un board site un un site pour le pour l'un des LPIS

dans les boîtes dans le comité d'investissement dans le comité d'investissement ou dans le ou dans le bord des entreprises comissement dans le bord des entreprises pas du tout c'est le GP qui est dans le bord des entreprises donc c'est notre

travail à la limite. Mais dans le comité d'investissement, il y avait un LP mais qui changeait à chaque fois en fonction de l'investissement qui c'était c'était un un siège tournant effectivement.

Un siège tournant. D'accord. Mais il y avait un bord, il y avait une place un site pour pour les LPIS. OK.

Exactement. Ce qui ne se fait pas beaucoup habituellement mais notre approche a été de dire on veut être un club deal d'investisseur privé, le premier de sa nature au Maroc. Euh et en

même temps, on veut qu'il y ait une approche de smart capital dans le giveback, euh apporter du temps, ouvrir des connexions. Euh c'est pas

des connexions. Euh c'est pas d'investissement passif, c'est pas c'est pas du tout du VC passif.

Et ça ça se fait vraiment parce que tu vois, on dit souvent que il y a du smart capital, que on donne pas que de l'argent et mais dans les faits souvent c'est difficile de vraiment aider les start-ups et de vraiment les aider dans trouver des clients, signer des contrats. Est-ce

qu'au final c'est vraiment quelque chose qu'on arrive à faire ?

Écoute, le modèle, on l'a pas inventé, il existait déjà aux États-Unis. Donc

aller vers des des des clubs d'al qui qui qui sont en fait dans espèce de de board of angels, board of investors qui sont trèsed dans le business. C'est des

choses qui ont déjà été vues et je pense que dans le cadre du Maroc, ça faisait totalement sens dans le cadre d'investissement privé et de de l'implication de de famil d'industrie et

d'entrepreneurs à succès. Je pense que l'objectif pour nous c'était que ces gens-là puissent aider les start-ups.

Alors évidemment, ils n'ont pas un rôle opérationnel quotidien. C'est

opérationnel quotidien. C'est impossible. Ces gens-là ont d'autres

impossible. Ces gens-là ont d'autres planètes à gérer. Ils ne sont pas dans une gouvernance trop rapprochée. C'est

pas le but. Sinon, ils seraiit pas passé par un GP et donc on aurait pas structuré ça en fond avec une équipe dédiée. Ils ne s'y misent pas dans

dédiée. Ils ne s'y misent pas dans l'opération et dans dans les décisions.

Presque le même bloc que je viens de citer. Néanmoins, les connexions

citer. Néanmoins, les connexions stratégiques, les des séances de brainstorming peuvent se se mettre en place. Il y a un niveau d'accessibilité

place. Il y a un niveau d'accessibilité qui est évidemment timé, processé et plutôt contrôlé. Euh et très sincèrement

plutôt contrôlé. Euh et très sincèrement et sur le sur l'expérience vécue, il y a eu beaucoup d'ouvertures permises à

plusieurs niveaux, que ce soit sur le premier fond, sur le deuxème, euh beaucoup plus sur le premier, là où vraiment je pense que les entrepreneurs avaient beaucoup plus besoin d'avoir des rôles modèles de du mentorat et cetera.

Aujourd'hui, on a un écosystème qui est beaucoup plus solide avec plus d'ingrédients et aussi parce que on choisit des entrepreneurs qui sont beaucoup plus matures que ce qui s'offrait sur le le le pipe de l'époque.

Euh mais je pense qu'ils ont pratiquement tous joué le jeu. Alors

certains beaucoup plus que d'autres parce qu'ils ont la fibre parce qu'ils ont envie de le faire. D'autres étaient

un peu plus passifs. On peut pas leur en vouloir. Façon c'était Pis.

vouloir. Façon c'était Pis.

Du coup, tu disais sur la la structuration c'est c'était c'était OK.

Il y a d'autres apprentissages que tu as eu euh des choses qui qui étaient compliquées et que tu as appris aujourd'hui.

Alors, évidemment, les les process d'investissement ont toujours été extrêmement longs euh dans la nature de faire les choses. Tu

fais une augmentation de capital, ça prend énormément de temps.

Prend combien de temps ?

Euh ça dépend, j'ai pas envie de répondre à en théorie ou en ou ou ou dans la réalité.

J'ai eu j'ai eu des deals qui ont duré 9 mois. Ah ouais quand même.

mois. Ah ouais quand même.

Ah mais ça c'est des deals syndiqués sur deuxème fond par exemple. Mais ça c'est pour aligner les intérêts de tous les fonds. Discuter de la documentation avec

fonds. Discuter de la documentation avec le fondateur, faire en sorte que les intérêts soient alignés, que les intérêts de du fondateur soient protégés, que l'équation économique soit la même pour quasiment enfin soit

optimale pour euh tous les fonds. Euh et

ensuite bah que l'administration publique fasse son travail pour enregistrer les choses, le RC soit changé et cetera pour le pour que l'opération soit complètement

autorisée et annoncée. Et j'ai eu des deal qui se sont fait en 15 jours.

Ouais. Donc donc il y a une compréhension de comment fonctionne le marché que parfois ça prend du temps et ça c'est un apprentissage. Tu dois

comprendre que oui, c'est comme ça, parfois ça prend du temps et il faut s'organiser pour ça. Il y a ça et puis il y a aussi les

ça. Il y a ça et puis il y a aussi les erreurs qu'on a faites naïvement au début parce qu'on savait pas tout simplement que aujourd'hui je sais que si j'ai plus de 4 investisseurs, bah vaut mieux signer un safe que faire une

augmentation de capital avec un round pricé d'un ticket ridicule.

D'accord. et que l'objectif l'objectif de valorisation il vient après quand tu as un tour conséquent et qu'on parle de je sais pas allez partir de 5 millions de dollars ça devient ça

devient logique mais faire un ticket de 500000 ou les 600000 dollars avec quatre investisseurs augmentation de capital au Maroc pack d'actionnaire de 20000 pages does make sense et et

en tout cas it makes sense right now au Maroc ça permet de de de de verrouiller certains aspects protéger J'ai certains intérêts mais le temps

versus de benefit pas toujours intéressant. Ouais. Et sur

les fondateurs euh je pense que tu vois le le vi c'est un métier très très humain. Il faut vraiment passer du temps

humain. Il faut vraiment passer du temps avec les gens, les connaître, avoir peut-être l'intuition parfois sur les gens. Je pense c'est vraiment

gens. Je pense c'est vraiment euh tu parlais tout à l'heure des différents types d'entrepreneurs que Ouais.

Euh il y a ceux où tu sens une énergie débordante, une envie de de d'y arriver.

Je parlais des éternel pitchers. Je veux

bien que tu m'expliques aussi sans dénigrement au ce que c'est. Ce que c'est il y en a qui ont des skills de pit mais mais c'est Ouais. Est-ce que tu as fait des erreurs

Ouais. Est-ce que tu as fait des erreurs d'un point de vue investissement sur des personnes que tu as mal jugé et qu'est-ce que tu as appris sur comment on comprend s'il faut investir dans une personne ?

Est-ce que c'est intuitif ? Est-ce qu'il

y a des choses vraiment que tu regardes qui sont concrètes et qui peuvent être partagé ?

Alors, des erreurs, on on en a fait forcément. Euh

forcément. Euh bien sûr, il y a eu euh il y a eu des fites naturels qui se sont fait d'un point de vue humain, mais il y a eu des aspects qui ont peut-être pas été

suffisamment étudiés. Euh peut-être euh

suffisamment étudiés. Euh peut-être euh là où effectivement on va aller chercher des entrepreneurs qui ont beaucoup d'enthousiasme, qui savent bien s'exprimer, qui explique bien leur proposition de valeur,

qui ont un sens du commercial euh c'est que la personne qui arrive à bien lever, c'est pas forcément la personne qui arrive à bien exécuter.

Donc ça l'éternel paradoxe.

Absolument. Complètement. Et tu as un autre sujet où tu tombes sur des experts de leurs produits, des experts terrains, des gens extrêmement sérieux, profilb à convertir les prochains rounds, qui

vont pas être dans les dans une écoute history vici tout simplement. Donc c'est

pas des des fundeturners, c'est des gens qui vont devoir travailler dur, atteindre la taille critique pour être vendu. Bah comme dans un process normal,

vendu. Bah comme dans un process normal, c'est pas forcément le le profil idéal mais c'est en l'occurrence aujourd'hui de par la nature du marché le plus safe.

Pourquoi ça a changé ? Tu veux dire ?

Parce que c'est pas que ça a changé, c'est que tu sais qu'avec ces gens-là au final tu vas pouvoir vendre tes par you gna make it to the exit. Là où effectivement des gens qui ont pouvoir beaucoup lever, très bien se vendre, aller vers d'autres

vies ici, c'est tout rien vraiment.

Ah bah oui, ça va être un peu plus hine, ça va beaucoup plus risqué mais on connait pas la suite. En tout cas, on n'a pas encore vu des succès story exceptionnels sur des equity story pareil.

Hm.

Donc tu as le premier b effectivement le le très très bon pitcheur, pas que le bon pitcher quelqu'un qui sait aussi répondre rationnellement à toutes les

questions euh qui va pouvoir te montrer des avancées bien exécuté et cetera, mais qui va être entêté sur le les orientations stratégiques, qui va avoir des sujets d'ego, qui va avoir des

sujets de il va pas supporter d'avoir une gouvernance beaucoup trop présente euh qui peut-être n'aura pas la maturité de de de prendre du recul par rapport à certaines décisions stratégiques qui va

pas vouloir s'entourer des bonnes personnes, qui va toujours rester dans son cercle peut-être d'un point de vue leadership, qui va pas savoir garder les bons talents. Un bon CEO euh c'est

bons talents. Un bon CEO euh c'est quelqu'un qui recrute bien, c'est quelqu'un qui sait vivre enfin grow his team.

Ouais.

Et avoir les meilleurs et les les garder les les fidéliser overtime. C'est pas

évident du tout. Donc ça, si tu veux, c'est c'est aussi un sujet. Après après, tu as un autre

un sujet. Après après, tu as un autre sujet sur lequel on je me suis confrontée, on s'est confronté, c'est que malheureusement on est tombé sur un time to market où n'y avait pas beaucoup de continuum financier. C'est-à-dire à

un moment où nous, on a mis un ticket de 2 millions de dirham, pas les fonds successeurs n'existaient pas suffisamment sur le marché. Donc on a eu des boîtes qui franchement auraient pu

euh ne pas louper certains coches et surfer certaines vagues commercial, certains appels de public, certains contrats sur des sur des temps précis et

qui n'ont pas eu la la force de frappe nécessaire malheureusement et comme nous on avait pas forcément une poche de de followup, c'était pas dans notre stratégie. Alors peut-être à raison, je

stratégie. Alors peut-être à raison, je sais ça a changé depuis il y a plus de fond.

Alors du coup ce qui est intéressant c'est que maintenant tu tu as rejoint Alphavest en tant que managing partner et là je crois que c'est des tickets un peu plus gros.

Alors la thèse n'a rien à voir. Donc là

où effectivement Wiamax avait pour dessin de d'accompagner un marché précide et s montant avec une première premier investissement premier ticket.

Ouais prier investissement premier ticket traction initiale chiffre d'affaires, entrepreneur solide. Donc

c'est un peu ça les critères qu'on avait.

Objectif d'investir très rapidement.

objectif d'accompagner de façon solide et rapprochée. Dans l'équipe où

et rapprochée. Dans l'équipe où j'évoluais, il y avait un certain skill set et un éventail de de compétences entre la stratégie le la connaissance de l'écosystème

start-up, la connaissance de l'écosystème plutôt family office, la strat donc il y a vraiment des outils et en même temps la capacité à mobiliser des experts.

Plein de chaînes de valeurs différentes métiers et et fonctionnel. Aujourd'hui,

je je suis sur un schéma totalement différent qu'avec des partenaires d'envergure international qui ont un track record exceptionnel.

On va avoir l'occasion de les découvrir dans un futur proche inchallah dès que les choses se structurent davantage.

Partenaire exceptionnel, tragicord exceptionnel, gouvernance beaucoup plus euh de très haut niveau donc qui va demander un certain niveau d'exigence et

de rigueur euh des LPIS d'envergure à la fois internationale et au Maroc. H

beaucoup d'institutionnel donc pareil niveau de conformité, d'exigences pas des moindres. Voilà. Et une thèse incroyable, c'est quoi la thèse ?

J'aurais jamais pu refuser cette thèse.

C'est euh entre c'est financer, accompagner et soutenir toutes les boîtes qui ont soit un management ou un actionnariat marocain, soit des liens stratégiques

économiques avec le Maroc, soit tout simplement euh une volonté de partir du Maroc et de ce qu'alop à l'international. Donc from Morocco to

l'international. Donc from Morocco to the world.

Donc c'est les deux. Donc soit c'est des fondateurs de la diaspora.

Exactement.

Concrètement soit des soit la fameuse option dont tu me parlais tout à l'heure dielle, on est on se base au Maroc mais on veut aller ailleurs et on se positionne sur des sujets pour lesquels le Maroc peut être un launchpad intéressant.

Exactement. Donc moi, je préfère me réveiller chaque matin et me dire je vais investir dans des boîtes qui sont en lien avec l'histoire de mon pays, l'économie de mon pays et le fait de construire mon pays que de me dire je

vais investir non offense mais dans des boîtes africaines, enfin dans une boîte togolaise.

Ouais parce que tu as jamais eu une histoire afrique on est d'accord parce que suramax c'était 100 % Maroc et là c'est Maroc et surtout diaspora marocaine.

Maroc fil rouge mais monde plutôt. Là,

on est sur une thèse mondiale mais avec un fil rouge qui est le Maroc.

On va revenir à l'épisode dans quelques secondes, mais juste avant, je voulais vous parler de quelque chose.

Personnellement, j'adore regarder quelles sont les dernières start-ups qui se lancent au Maroc mais on n pas toujours le temps de rester informé.

Donc, on a décidé de réunir toutes les start-up à ne pas rater dans la Next Wave start-up list. Si vous êtes entrepreneur, si vous cherchez des idées ou si vous êtes juste curieux et voulez savoir ce qu'il se passe au Maroc, c'est

pour vous. Vous pouvez accéder à la

pour vous. Vous pouvez accéder à la liste sur startuplist.nextwave.ma.

Je vous mets le lien exact dans la description. Et sur ce, on peut revenir

description. Et sur ce, on peut revenir à l'épisode. Et les autres marchés, tu

à l'épisode. Et les autres marchés, tu tu es jamais intéressé ?

Alors, ce que je disais, bah l'Afrique c'est c'est c'est une expertise à part.

Donc il y a il y a déjà il y a plusieurs Afriques. Il y a 54 Afriqu je crois 54

Afriques. Il y a 54 Afriqu je crois 54 pays quelque chose comme ça. Il y a plusieurs niveau de connaissance de l'Afrique. Il

y a l'Afrique anglo-saxonne, l'Afrique francophone.

Il y a les pays qui sont avancés sur la techque en Afrique, les pays qui n'ont pas encore le niveau de de disruption ni même d'écosystèmes qui sont en fait pas

encore pénétrés par la tech.

et euh et il y a un niveau culturel granulaire sur plein de types de de pays différents et je ne connais pas le je ne connais pas le continent. Alors, c'est

pas faute de de vouloir. Je pense c'est juste mon histoire qui s'est plutôt beaucoup concentré sur le Maroc, essayer de craquer l'investissement SID au Maroc à un moment où il était en train de se

créer. J'étais là and I wanted to be

créer. J'étais là and I wanted to be part of it avec un schéma innovant impliquant les privés, impliquant les familiers office et les entrepreneurs à

succès dans un schéma de giftback et aujourd'hui accompagner plutôt une une histoire plutôt souveraine, institutionnelle avec une envergure

mondiale pour contribuer au rayonnement du Maroc et donc des tickets plus gros.

Ouais. Et la difficulté c'est que du coup il faut investir chez tous ces Marocains mais dans des marchés différents. Donc comment on fait pour

différents. Donc comment on fait pour avoir les relais, les rencontrer, réussir à rentrer dans les tours de table ? Ça veut dire qu'il faut créer un

table ? Ça veut dire qu'il faut créer un petit peu des ponts avec des marchés aux US, GCC, Europe et aller les voir là où ils sont complètement. Alors, tu as deux sujets.

complètement. Alors, tu as deux sujets.

Tu as effectivement une première stratégie qui est de dire je contribue à exporter les top notch companies from Morocco. Hm

Morocco. Hm hm. Donc je leur crée des corridores

hm. Donc je leur crée des corridores avec des marchés étrangers et je les pousse dans ce sens et je je fioule la machine avec des capitaux conséquent. Et

ça, il n'y en a pas beaucoup des des stars marocaines euh qui sont prêtes à à faire leur envol.

Il y a un deuxième sujet qui est de dire je fais des boîtes qui ont fait qui qui ont un scalup exceptionnel sur le Maroc, celle que je te citais tout à l'heure avant le podcast et qui ont une histoire assez assez exceptionnelle.

maroco-marocaine. Ça aussi j'adore parce que ça peut être potentiellement une boîte achetable par une boîte étrangère.

Euh mais en tout cas, tu tu prépare un très beau produit made in Morocco et tu as le troisème sujet qui est de dire euh et ce sur quoi je travaille depuis 6 7

mois aujourd'hui, je suis activement en train de solidifier mon réseau dans toutes les contrées où il y a une concentration de diaspora marocaine.

OK. Donc 5 6 millions de de personnes dans le monde avec un bon 80 %, on va dire capté entre la France et le Canada avec une diversité de de de types de

diaspora. On a des diasporas qui sont

diaspora. On a des diasporas qui sont les les progéniture de 2e génération 3e génération d'immigrés qui aujourd'hui veulent être dans une dynamique de giveb

très très forte. On a une diaspora d'élite qui est euh qui est qui est dans les grandes métropoles mondiales euh Paris, Londres, New York et qui sont en

général dans la tech, dans la finance, dans le conseil. On a une diaspora de juifs marocains exceptionnel à vrag

soudés euh qui sont dans dans le top euh le top du du des sujets de la tech de la finance un peu partout dans le monde. Ce

serait bête de ne pas de ne pas les liv les vraiger aussi. et ils sont clairement dans une dynamique où ils veulent rendre au Maroc, enfin ils veulent donner au Maroc c'est leur pays.

Il y a euh donc bref tous ces corridors, je suis en train de les travailler sérieusement. Donc je me déplace souvent

sérieusement. Donc je me déplace souvent à Paris. Euh donc il y a un réseau qui

à Paris. Euh donc il y a un réseau qui est en place autour des Marocains dans la tech. Il y a un réseau dans le GCC,

la tech. Il y a un réseau dans le GCC, je te citais tout à l'heure. Il y a des marocains palo Alto. Euh

ouais, pas beaucoup mais il y a quelquesuns qui il y a des des boîtes qui se démarquent commencent à sortir de du Il y a des communautés de marocains là-bas ou pas communauté ? Non, mais il y a des top

communauté ? Non, mais il y a des top notch founders qui sortent du du Minator euh qui sont connus.

OK, we know them. On est connecté avec eux.

Euh et puis il y a des Marocains qui sont euh dans leurs différents pays et qui de temps en temps viennent au Maroc parce qu'ils veulent ils veulent commencer à se connecter un peu comme toi.

Hm. Non, ils veulent commencer à à créer des des choses et euh on a commencé à planter leurs graines là où et vous discutez avec eux pour euh on est et et tu vois, je pense que la difficulté sur les 5 10 dernières années

dans l'investissement au Maroc, c'est les exits, c'est que effectivement, il y avait de l'investissement au début, moins après et une difficulté à à revendre la boîte. H

là, c'est un sujet qui aura beaucoup moins parce que vous allez être sur des marchés qui sont mondiaux et donc là où il y a beaucoup plus de d'acquéreurs potentiels et de fonds qui peuvent suivre la la suite de l'histoire en série B, série C

et cetera.

C'est complètement ça le nerf de la guerre et c'est un peu ça que j'ai envie de travailler et ce sur quoi je travaille ardemment à titre personnel.

C'est un sujet limite névralgique. Tu

c'est c'est comment craquer la liquidité pour des boîtes marocaines euh pour des histoires euh marocaines.

C'est quoi les solutions ?

Bah je pense le sujet de la liquidité surqu tu as réfléchi depuis super longtemps quoi. Je je suis complètement

longtemps quoi. Je je suis complètement dessus. Alors je n'ai absolument pas

dessus. Alors je n'ai absolument pas lâché mon engagement sur les premières start-up. J'ai j'ai quand même un

start-up. J'ai j'ai quand même un portefeuille pratiquement une quinzaine de boîtes où je continue à suivre de façon extrêmement rapprochée. Alors, je

suis plus du tout dans les bordes évidemment, mais euh je suis extrêmement proche des fondateurs, je sais ce qu'ils font. Euh je pousse dans le sens de

font. Euh je pousse dans le sens de la suite, que ce soit pour des sorties, que ce soit pour des des ventes partielles, que ce soit pour des l'arrivée d'autres investisseurs et

cetera.

Donc, il y a il y a plusieurs façons de faire. Tu vois bah le sujet classique du

faire. Tu vois bah le sujet classique du M& pont que tout le monde essaie de créer aujourd'hui entre le V et le PI qui pas très évident des

Ouais ça ça ouais intéressant ça j'en entends beaucoup parler des des start-ups lancés en VCI mais qui finalement vont plutôt ensuite avoir une historie donc qui vont pas continuer l'hypercroissance mais qui peut faire des belles boîtes

absolument absolument donc ça c'est un premier sujet euh il est pas évident il est pas évident et il y a il y a une volonté en tout cas du du côté du vic il y a une volonté du PI, je pense, mais dans une moindre mesure. Mais en tout

cas, elle est en train de se dessiner petit à petit. Le le il faut qu'il y ait un un pont qui soit qui soit clarifié.

Il faut qu' que le truchement soit clair, transparent et puis assumé des deux côtés. Il y a un deuxième sujet qui

deux côtés. Il y a un deuxième sujet qui est la vente à des industriels. Là, le

marché est beaucoup plus libéré mais il est tout petit. C'est les mêmes acteurs qui reviennent et qui reviennent et qui reviennent. et ça va, tu finis toujours

reviennent. et ça va, tu finis toujours avec les mêmes. Euh donc on est comme dans une espèce de grande cours de récré où euh il faut trouver quelles vont être

les les les chevaux, tu vois.

Euh donc là évidemment, on est dessus aussi. Euh après, il y a les histoires

aussi. Euh après, il y a les histoires d'IPO classique. Ça c'est beaucoup plus

d'IPO classique. Ça c'est beaucoup plus compliqué parce que effectivement le sujet de l'IPO en train de se démocratiser pour des très belles pays mémoire mais bon pas encore de liquidité

niveau souscription suffisant dans l'absolu.

Il faut une certaine taille quand même taille critique évidemment au niveau de transparence niveau de conformité niveau d'exigence captable cleané vrai sujet le vcort aux IPO c'est captable il y a trop de gens. Ouais, c'est c'est pas il y a

de gens. Ouais, c'est c'est pas il y a trop de gens, c'est des captables qui qui sont hyper alambiqués as of now, c'est-à-dire on est un marché exclusivement ou là essentiellement précide sid qui est en train de se libéraliser pour faire le changement

d'échelle et passer en mode scaleup.

beaucoup de il y a il y a encore les choses se font encore de manière artisanale entre les augmentations de capital au Maroc les étrangers des des holdings qui sont là des des filiales qui sont là c'est c'est encore pas

suffisamment cleané et donc passer un moment/po c'est très compliqué ou bah il y a tout un fenel de conversion en tout cas à mettre en place il est pas prêt de se de se fluidifier h

et même les top star de de des boîtes marocaines elles sont encore dans des schémas où c'est pas encore tout clean.

Ouais, pas clean. C'est dire c'est pas un

pas clean. C'est dire c'est pas un jugement de valeur, mais en tout cas c'est pas encore fluide.

C'est pas encore fluide. Ouais. Euh

à quoi ça ressemblerait dans 5 10 ans Alpha Vest Vici et même tu vois l'écosystème marocain pour que tu te dises "OK, c'est une réussite, on a réglé ces problèmes là. Euh si tu devais

revenir sur le podcast dans 5 ans et me dire "OK, ça a vraiment changé sur tel point et tel point, à quoi ça ressemblerait Alors, j'ai presque envie de me projeter sur des vic que je suis de très près dans le monde. Bah, c'est simple.

J'aimerais avoir un book où il y a cinq s licornes sur une vingtaine de boîtes avec déjà deux trois sorties en mode fundry Turner euh et des boîtes avec des

potentiels allez une à deux boîtes potentiel x 100 je la laisse sur mes books 7 à 12 ans et je te dis Simon reparle dans 12 ans. Mais en tout cas sur mes décisions prises en tout cas dans 5 à 12 ans, je te parlerai pas

d'alphabet. J'ai envie de te dire je

d'alphabet. J'ai envie de te dire je suis sorti de de toutamax et mais mais sorti sorti c'est pas j'ai des mom, j'ai des DPI c'est dire des dividendes, j'ai rendu l'argent,

j'ai fait euh plus de trois fois sur les trois véhicules, les boîtes sont sorties on track. B il faut que je te dise un

on track. B il faut que je te dise un truc dont je suis extrêmement fière et je pense que ça mérite de le dire. Je n'ai aucune boîte qui a péquilité sur les 15 boîtes.

OK.

Donc hamdillah, je me suis peut-être planté sur certains aspects humains, certains fondateurs et cetera, certaines trajectoires dont j'estimé qu'elle pouvait avoir un potentiel différent. Il

y en a aucune qui a péclité. Au pire des cas, j'ai des boîtes qui ont des petits chiffres d'affaires qui n'arrivent pas à passer l'étape suivante, mais elles sont bloquées parce que capacité à lever euh

je pense qu'ils ont loppé le coche.

Et euh passage à la taille critique un peu un peu un peu compliqué, il leur faut une une impulsion. Soit elles

doivent être vendues, absorbé par des des PM plus importantes pour les outiller et les doper. Soit si

elles continuent à être comme ça, elles vont toujours vivoter mais elles ont elles ont déjà vivoté pendant 5 6 ans.

Donc elles vont pas mourir parce que le pire est derrière. Mais est-ce qu'elles vont changer d'échelle ? I don't know.

Et puis j'ai des boîtes où tout reste à construire.

Il leur faut encore du temps. Euh il

leur faut encore du temps mais dont le potentiel est très très bon. Euh j'ai

des boîtes qui ont aujourd'hui la taille critique pour être des belles PME, mais mais pareil peut-être changer le leadership.

Bref, il y a des ajustements à faire.

Mais en tout cas, le portefeuille hamdah se porte bien. Euh surtout sur les derniers fonds.

Ouais, très très belle boîte, un peu early.

C'est quoi les deux trois boîtes dont tu es super contente, dans lesquelles tu as investi ?

Euh Z System, Talti, Narle. Euh j'adore

ces trois boîtes. Ouais.

Z système, on a reçu sa mère, on a reçu Sleimman.

Exact.

On a pas encore pas encore quelqu'un mais trois belles boîtes. Ouais.

Mobilité, fintech et exctement.

Euh quel conseil tu donnerais à quelqu'un qui se lance dans l'investissement ?

Alors le V là où dans le monde c'est un métier exclusivement lié au sourcing et au filtrage, au Maroc doit être les deux. C'est à la fois sourcing,

deux. C'est à la fois sourcing, filtrage, beaucoup d'accompagnement et aussi pour avoir de la crédibilité en tant qu'investisseur,

il faut euh euh il faut tenir la promesse vis-à-vis des LPS. Tu as aussi un boulot de de

des LPS. Tu as aussi un boulot de de sales finalement dit end of the day.

Tu es obligé de faire en sorte qu'il t'accompagne et ensuite vraiment délivrer ce que tu bah il faut que tu vendes en fait. C'est

ça la réalité, c'est que la difficulté, c'est que tu es positionné sur toute la chaîne. Tu dois filtrer, sourcer,

chaîne. Tu dois filtrer, sourcer, prendre la bonne décision sans avoir vraiment de visibilité parce que tu as pas de momentum, tu as pas de trajectoire, tu as pas de

tu as pas déjà vu la la scène se passer.

Euh être plutôt être plutôt square sur ta diodil, accompagner mais accompagner de façon extrêmement rapproché. Pour ça que en

extrêmement rapproché. Pour ça que en changeant de thèse là, je je vais gagner en confort je pense parce qu'on sera sur des boîtes beaucoup plus musclées avec beaucoup plus de de backbone. Là où

effectivement early stage, il faut y aller. La limite tu es partie prenante

aller. La limite tu es partie prenante de la boîte en tant que VIP euh en tant que GP pardon. Tu étais en contact souvent avec les boîtes, tous les problèmes tous les trucs.

Sais pas que j'étais au contact et franchement allez j'ai passé les 5 si dernières années à être au service de d'une dizaine de boîtes mais no limite. Open

bar open bar ça m'a énormément appris.

C'est-à-dire que même moi j'ai j'ai musclé ma fibre entrepreneuriale. Euh

quelquefois j'avais vraiment envie d'être à leur place mais en même temps j'avais pas tellement envie d'être à leur place. C'est que parce que galère

leur place. C'est que parce que galère incroyable. Euh mais tu sens tu sens tu

incroyable. Euh mais tu sens tu sens tu sens leurs émotions au quotidien, tu sens leurs craintes, tu sens leur Ouais. Mais en fait, je pense que les

Ouais. Mais en fait, je pense que les gens se rendent pas compte quand tu comm certains entrepreneurs aussi, tu lèves des fonds, toors tp c'est tes clients quoi. Donc c'est

complètement entrepreneurial.

C'est complètement entrepreneurial. Il y

a un gros euh une grosse part de bête dans l'histoire. En l'occurrence, moi

dans l'histoire. En l'occurrence, moi j'étais entrepreneur dans le cadre de Wiamax.

J'avais un modèle où je devais financer mon temps, euh lever de l'argent, financer les boîtes, me faire accompagner sur me faire financer sur la compagn. Et il y avait du chiffre d'affaires sur la partie, il y avait du chiffre d'affaires mais

j'avais une grosse difficulté d'un point de vue recouvrement les les les temps les temps étaient extrêmement compliqués.

Et tu as hésité à donc entrepreneuriat, tu étais sur Max maintenant sur le fond et suramax fond c'était hyper entrepreneurial. Tu as hésité à te

entrepreneurial. Tu as hésité à te lancer sur une opportunité genre start-up ? Ce ce côté-là de

start-up ? Ce ce côté-là de l'entrepreneuriat ?

J'ai j'ai pas que j'ai hésité. Tu as pensé à un moment où mais c'est quelque chose qui me hante tous les jours. C'est c'est je n'ai pas encore suffisamment

euh de peut-être de maturité, peut-être que peut-être de levier aussi pour me lancer complètement et me dire allez go.

Je je pense que pour avoir vu un certain nombre d'entrepreneurs, je préfère l'option où j'aurais vraiment coché toutes les cases et compris tous les tout l'écosystème. est dans son

ensemble à 360 pour me dire là je peux me lancer euh dans une équation confortable. Je dis bien confortable

confortable. Je dis bien confortable parce que je suis pas toute seule, j'ai une famille, j'ai des enfin inchallah des enfants. Euh

des enfants. Euh et euh je ne veux pas je ne peux pas en tout cas aujourd'hui euh vivre dans une espèce de de prise de risque entrepreneuriale quand bien même c'est

quelque chose qui m'anime profondément.

Mais hamdillah, j'ai aujourd'hui un environnement hyper entrepreneurial.

Quand bien même je suis dans le je suis revenue dans un cadre très structuré, exigeant avec beaucoup d'apprentissage tous les jours, je garde une liberté entrepreneuriale qui est qui est assez unique et et je sais que c'est une chance.

Ouais, complètement. Hba, merci

beaucoup, c'était super intéressant.

Merci à toi.

On a discuté de plein de trucs. Je pense

qu'on a couvert pas mal de sujets.

Je sais pas si on a oublié des trucs mais euh écoute au pire je reviendrai avec grand plaisir. Quand tu veux quand tu veux pour parler de la suite euh des premiers investissements de de Alphavest et cetera.

Vous devez j'imagine être sur des sujets. Vous avez pas encore investi ?

sujets. Vous avez pas encore investi ?

Non pas du tout. On est en train de structurer le fond.

Euh, on démarrera le déploiement, je pense l'année prochaine.

Bon, j'imagine vous regardez déjà des boîtes.

Ah oui oui. Là, j'en ai vu une bonne cinquantaine. On en a vu une bonne

cinquantaine. On en a vu une bonne cinquantaine et on a une équipe, on a une une super équipe.

Bah, on en reparlera. On en reparlera.

Merci beaucoup.

Merci à toi Mohamed. C'était génial.

Merci.

Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si vous avez aimé cet épisode, partagez-le autour de vous, abonnez-vous à la chaîne et comme vous le savez, on est sur YouTube mais aussi sur Spotify et Apple Podcast. Donc

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