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Offres diversifiées et renouvellement urbain : le droit à la ville pour tous – Sequence1

By Union sociale pour l'habitat

Summary

Topics Covered

  • Logement d'abord inverse le parcours classique
  • Résidences secondaires vident Paris
  • Mixité apaise les résidences sociales
  • Modèles économiques dérivent pour fragiles
  • Outils financiers dédiés sauvent logement

Full Transcript

[Musique] Bonjour à toutes et à tous. Bonjour et

bienvenue pour cette 3e journée du congrès HLM dédié aux qualités du logement social. Une journée qui

logement social. Une journée qui s'annonce passionnante et on va commencer tout de suite avec une plaignière qui va être découpée en deux tables rondes. Une plaignère, une table

tables rondes. Une plaignère, une table ronde sur la diversité des offres et une autre sur le renouvellement urbain.

Alors diversité des offres puisque évidemment il faut s'adapter à des publics variés, des jeunes actifs, des seiors, des personnes en situation de handicap. Il y a des solutions d'habitat

handicap. Il y a des solutions d'habitat thématique qui sont organisées et le plus souvent avec des services ou des accompagnements spécifiques, on va voir quelles sont leurs conditions de production, quels sont les équilibres

financiers à trouver, les besoins en investissement. Nos invités vont

investissement. Nos invités vont répondre à toutes ces questions et dans un deuxième temps donc on parlera du renouvellement urbain. Il y a un

renouvellement urbain. Il y a un programme qui est en cours. Il y a une mission de préfiguration pour la suite.

Où est-ce qu'on en est ? Où on va ?

C'est ce qu'on verra dans la deuxième partie. Mais je vous propose tout de

partie. Mais je vous propose tout de suite de rejoindre mes invités pour la première table ronde donc qui est consacrée à la diversité des offres et je vous présente tout de suite. Merci

d'être avec nous. Olivier Rigot,

directeur général d'Amli, président de Luna Fao. Nathalie Latour,

Luna Fao. Nathalie Latour, applaudissement si vous le souhaitez hein, voilà, vous avez c'est très bien.

Nathalie Latour, directrice générale de la Fédération des acteurs de la solidarité. Jacques Baudrier.

solidarité. Jacques Baudrier.

Jacques Baudrier, adjoint à la maire de Paris en charge du logement et de la transition écologique du Bâti à la ville de Paris évidemment et Sophie Grimadi, directrice générale de Parme, présidente directrice générale

de SNCF Habitat. Ça va être intéressant de voir aussi tout ce qui concerne le logement des salariés. Et alors une précision, nous avons toujours avec nous

Fannie Didou. Fanie Didou est

Fannie Didou. Fanie Didou est facilitatrice graphique. Elle va croquer

facilitatrice graphique. Elle va croquer au fur et à mesure des échanges ce qu'elle retient mais le tout en image.

Donc c'est intéressant en dessin, en illustration. vous allez vous voir un

illustration. vous allez vous voir un peu caricaturer mais de manière très très sympathique et euh surtout elle va euh donner un petit peu un comme un résumé en fait en image euh de nos

échanges et puis vous avez toujours la possibilité euh de poser vos questions he tout au long de cette table ronde et de la suivante. Le numéro s'affiche pour le faire par SMS et puis vous avez sinon

un petit QR code que vous pouvez charger, flasher et puis vous pouvez poser vos questions comme ça tout au long et on y répondra au fil de l'eau. Donc n'hésitez

pas des questions, des commentaires, pas de souci. Et alors avant de commencer,

de souci. Et alors avant de commencer, je voudrais vous proposer quelque chose, une vidéo. Ça se passe dans une

une vidéo. Ça se passe dans une résidence au visiné.

C'est une vidéo qui montre comment justement on s'adapte à des publics spécifiques. Là, il s'agit de personnes

spécifiques. Là, il s'agit de personnes qui ont des troubles psychique. Et vous

allez voir et on en discute juste après.

C'est agréable d'être ici qui se retrouve un tremplin.

C'est un nouveau départ mais il faut du temps pour redémarrer. Même si on peut dire que c'est une transition, ça fait du bien. On est bien ici.

du bien. On est bien ici.

[Musique] Ici, vous êtes au Vésinet. On est à la résidence Accueil la Clairrière. Donc,

c'est une résidence qui propose 30 logements pour des personnes qui vivent avec un trouble psychique, qui sont donc en situation d'exclusion, de précarité et surtout d'isolement social. ce n'est

pas une résidence médicalisée et l'objectif donc des deux référents qui sont sur place, c'est au contraire d'accompagner les personnes à aller vers l'extérieur, donc d'aller pratiquer leurs soins ou de faire leur accompagnement avec des services que

l'on va trouver en dehors de la résidence.

Mon rôle consiste à accueillir et à travailler tout ce qui est autonomie avec les résidents. Ils ont leur vie quotidienne de façon autonome et on va

aussi les accompagner sur la vie extérieure et surtout sur le logement.

J'ai encore besoin de sentiment de sécurité et d'être entouré. Mais c'est

vrai que ça a rien à voir avec le début quand j'ai intégré la résidence.

Ça me donne la force de continuer d'avancer, d'évoluer et d'aller vers l'extérieur. Enfin, ça m'aide beaucoup

l'extérieur. Enfin, ça m'aide beaucoup et et surtout on enfin je me sens en sécurité ici. Cette résidence, elle

sécurité ici. Cette résidence, elle existe grâce à trois partenaires. Une

commune, le Vinet, un gestionnaire du médico-social, la fondation des amis de l'atelier et un bailleur quen solidarité. Cette réalisation met en

solidarité. Cette réalisation met en lumière la complémentarité entre le B social et le gestionnaire dans le développement d'une offre de logement accompagné. Séquence Solidarité

logement accompagné. Séquence Solidarité a apporté son expertise technique et financière de bailleurs maître d'ouvrage dans ce projet social. Alors que la

fondation des ateliers met en œuvre l'ingénierie sociale nécessaire à l'accompagnement des publics accueillis.

C'est sympa. Ouais.

Vous voulez vous instaler ou voulez prendre depuis une dizaine d'années, notre ville a une politique active de construction de logement en dehors de la mixité sociale, on a aussi une recherche très

forte notamment concernant l'inclusion.

Vous pouvez avoir des personnes qui habitent dans des logements sociaux, des personnes qui habitent dans une résidence qui ont certaines difficultés psychiques et des personnes qui sont en acquisition de propriétés pur et simples. Et tout ce monde cohabite

simples. Et tout ce monde cohabite complètement harmonieusement. et nous

complètement harmonieusement. et nous toute plus grande fierté, c'est la réussite de ça, c'est de pas avoir une seule catégorie de population, mais c'est d'avoir des personnes qui commitent ensemble.

Alors, c'est en effet un un beau reportage et une belle illustration de ce que représente justement ce type de d'offre un petit peu adaptée. Je

commence par vous Olivier Rigot, vous représentez le secteur du logement accompagné. C'est exactement ça.

accompagné. C'est exactement ça.

C'est-à-dire, on s'adapte à des demandes, des attentes spécifiques et on offre comme ça un avenir meilleur, en tout cas un quotidien meilleur.

Ah, tout à fait. Cette Bonjour à toutes, à tous, pardon.

C'est vraiment des des vidéos toujours très très émouvantes et touchantes he parce que là on touche de près ce que ce qui se passe dans le logement accompagné dans sa forme la plus la plus forte qui est la résidence accueil he qui est une

forme de pension de famille avec un un lien avec notamment la psychiatrie pour faire simple très fort par rapport à la à la situation de de chacun des chacune

des résidents et des des résidentes et la portion de famille étant elle-même une forme renforcée de résidence sociale pour résidence sociale étant pour les publics rencontrons un un moment

transitoire un peu complexe alors que les pensions de famille résidence accueil peuvent être du logement pérenne et définitif en fonction de la situation. Il y a pas de limitation de

situation. Il y a pas de limitation de durée de de séjour dans ces établissements. J'en fais un peu de

établissements. J'en fais un peu de pédagogie. C'est l'occasion parce que

pédagogie. C'est l'occasion parce que c'est c'est l'occasion d'expliquer comment ça marche sur du temporaire ou du plus durable.

Tout à fait. Et puis bien évidemment comme à chaque fois que je prends la parole en public ne surtout profiter des semaines des pensions de famille. et

vous pouvez aussi voir des résidences accueil pour aller au contact et comprendre ce qui s'y passe. On peut je peux en parler des heures mais de passer une demi-heure 1 heure dans une résidence vaut mieux qu'un très long

discours et vous serez forcément convaincu et dans la volonté d'agir derrière pour promouvoir ce ce type de d'établissement et puis on le voit bien qu'il y a une dynamique c'est voilà

c'est pas une résidence accueil cachée à l'aurée de la forêt. On est bien dans de la ville qui avec différentes dimensions avec un maire qui a conscience que sur son territoire, il a des enjeux à

couvrir et ces ces types de résidences apportent un, j'ai envie de dire un rapport qualité prix hors norme.

Qualité au sens intégration sociale, reconnaissance, dignité pour les pour les habitants et très souvent c'est bien les habitants du territoire parfois invisibles, mais que certains élus arrivent à voir et bravo à lui en tout

cas. Ça participe réellement aux

cas. Ça participe réellement aux qualités du logement social euh qu'on relève au cours de ce congrès. Est-ce

que vous pouvez nous nous rappeler un peu les dynamiques qui ont été mises en œuvre pour développer ce type de projet euh et d'accompagnement spécifique ou en tout cas d'adaptation spécifique à des publics particuliers ? Alors, côté une

publics particuliers ? Alors, côté une info, je donnerai deux trois chiffres juste peut-être préciser que nous regroupons environ 200 adhérents

sur les différentes thématiques que j'ai évoqué mais aussi les l'habitats jeune et fouiller de jeunes jeunes travailleurs et c'est environ 155000 logements et les dynamiques elles sont

elles sont anciennes parce que elles viennent déjà du la transformation des fouet de travailleurs migrants pour en faire des résidences sociales. C'est

l'occasion de rappeler que ce plan de traitement n'est pas terminé et que nous continuons à avoir besoin le soutien de tous les financeurs qui sont attentifs et parmi lesquels l'État bien évidment et également action logement. Il y a des

gros enjeux en ce moment et on a besoin du du soutien de tous les tous les partenaires, tous les financeurs. Un

autre jalon très important euh dans cette histoire, c'est la loi Besson. Et

j'ai eu le la l'honneur de le rencontrer il y a quelques années et revenait sur la création des résidences sociales à cette époque. Considérant que euh voilà

cette époque. Considérant que euh voilà la crise du logement, la crise sociale, la crise économique en France n'était pas euh au début des années 90 qu'un rebond de la crise pétrolière et qu'elle était durablement installée. C'est la

première loi structurelle. sur ces

problématiques du logement des plus fragiles et le le la résilience sociale apparaît à ce moment-là. Et puis dans l'histoire plus récente bien évidemment la thématique du logement d'abord qui est une belle politique globale avec un

plan logement d'abord qui s'est installé. On en est au 2e, on est au

installé. On en est au 2e, on est au bilan à mi-chemin du 2e plan logement d'abord qui vise à permettre l'accès, le maintien des publics les plus fragile dans des différents types de dispositifs

que ce soit en collectif comme les les résidences sociales, pension de famille et cetera, mais également en intermédiation locative et c'est l'occasion aussi de saluer les les autres fédérations qui interviennent

dans ce segment de l'intermédiation locative en diffus qui apporte aussi des réponses essentielles à cet enjeu du logement des plus fragiles.

Et euh c'est aussi l'occasion, voilà, en Île-de-France, d'avoir une une production soutenue de de PLAI, hein, puisque environ 40 % des PLAI produit en

Île-de-France le sont dans des résidences thématiques. Donc, on voit

résidences thématiques. Donc, on voit bien le l'importance de ce segment du logement social très social pour encore une fois les publics les plus en difficulté.

Donc, il est amené encore à se développer ou en tout cas assurer cette place à côté des structures plus spécialisées quoi.

Oui, tout à fait. On travaille main dans la main avec les organismes HLM. Alors,

certains de nos adhérences ont font eux-mêmes de la maîtrise d'ouvrage mais beaucoup travaillent avec des avec des bailleurs sociaux. Aujourd'hui, ce qu'on

bailleurs sociaux. Aujourd'hui, ce qu'on peut dire c'est que les je sentiment en tous les cas que les pensions de famille se sont inscrites dans le paysage et on le voit bien avec le jeévoquais tout à l'heure la semaine des pensions de

famille qui a un succès grandissant d'année en année. Il y a de plus en plus de visiteurs, de manifestations. Donc

c'est très important. Les fouet de jeunes travailleurs sont bien connus dans le dans le vocabulaire commun mais qui euh sont peut-être confrontés à à un statut un peu vieillissant

notamment pour la production de de Fouette John Travel et des systèmes d'appel à projet de un petit peu un petit peu lourd et je sais que l'unage nos confrères travaillent beaucoup à à retravailler l'image des des foyers de

jeunes travailleurs de l'habitat jeune et on a ce travail à faire au niveau de l'unfo sur les résidences sociales avec Patrice Vergrit entre en tant que que communiste. On évoquait le feu le fait

communiste. On évoquait le feu le fait que c'était pas très très sexy.

Résilience sociale. On peut on peut y voir le côté lien social, on peut y voir le côté utilité sociale mais beaucoup de nos interlocuteurs, il voit le côté cas social. Et c'est vrai que pour des élus,

social. Et c'est vrai que pour des élus, c'est pas forcément évident de de se faire élire sur des projets comme ça.

Quand bien même, comme je le disais tout à l'heure, on s'occupe surtout des gens du territoire de la ville et qui sont soit dans de l'habitat indigne, soit à la rue, soit invisible encore une fois parce que c'est les cas les les plus

compliqués. H

compliqués. H voilà.

Et alors on poursuivra par la suite mais vous avez parlé he des gens des personnes fragiles et des personnes qui sont à la rue et Nathalie Latour bah vous traitez justement toutes ces questions autour du mal logement. Quelle

solution on peut proposer à ces personnes-là ? Comment on on les prend

personnes-là ? Comment on on les prend en charge sur l'aspect logement ?

Comment on fait pour sortir aussi des gens qui sont dans la rue depuis un moment ? Expliquez-nous un petit peu ce

moment ? Expliquez-nous un petit peu ce qui est proposé ce côté-là.

Ben je pense comme l'a dit d'abord bonjour et puis merci pour l'invitation.

Comme l'a dit Olivier, je pense qu'on a à travers le plan logement d'abord qui s'est mis en place en 2017 et qui a été reconduit, ça a été quand même une

politique extrêmement importante parce qu' elle a contribué d'abord avant tout à changer le regard. C'est-à-dire que

avant pour les personnes sans abri, il y avait quand même une histoire de d'imagiter de euh de finalement d'accès au logement qui était une forme de singral qu'on

avait après un parcours extrêmement euh long. Et donc on a inversé la logique et

long. Et donc on a inversé la logique et on a dit avant tout le logement ou en tout cas un chez soi, c'est quelque chose qui est indispensable et qui est presque le point de départ du travail

qu'on doit faire pour tout exactement avec les personnes. Ça a été aussi, il l'a rappelé Olivier quelque chose donc qui a fait bouger les pratiques professionnelles, qui a fait changer le regard et qui a été aussi une

vraie politique publique conjointe entre l'État, les associations et les collectivités. Et on voit bien à quel

collectivités. Et on voit bien à quel point c'est fondamental de réfléchir cette question encore une fois euh de l'offre et des publics sur un territoire conjointement avec bien évidemment la

responsabilité de l'État sur les enjeux de logement mais les collectivités qui sont en première ligne face aux situations que qu'elles vivent sur leur sur sur leur territoire. Moi ce que je

peux dire sur les besoins des des des populations, c'est que on a d'un côté des chiffres qui sont vraiment prometteurs parce que 7100 personnes

depuis de de 2018 qui ont pu accéder un logement soit directement, soit par le bien encore une fois de logement thématique, c'est quand même, il faut le souligner, une politique publique qui

fonctionne euh malheureusement, elle est inscrite dans un cadre très complexe avec bah une crise du logement dont vous dont on parle depuis très longtemps et

particulièrement pendant pendant ces ces 3 jours et une évolution quand même des besoins des personnes. C'est-à-dire que

aujourd'hui, on a à peu près tous les soirs 8000 personnes qui n'ont pas de réponse aux 115. Et dans ces 8000 personnes, on sait que c'est un chiffre

qui est sous-évalué puisque il y a plus de 60 à 70 % de non recours au 115, soit par découragement, soit parce qu'on arrive plus à le joindre.

parce qu'il y a pas de place adaptée. Et

ce qu'on voit dans l'évolution des publics, c'est la place de plus important, de plus en plus importante des familles et surtout des femmes seules avec enfants. Aujourd'hui, on a

un peu plus de 2500 enfants qui dorment à la rue. Donc c'est bien évidemment quelque chose qui est important de prendre en considération l'évolution des besoins et

d'adapter après bien sûr d'adapter la question de l'offre thématique et c'est vrai qu'on est aujourd'hui on voit bien dans une modification des parcours de vie. On a

l'enjeu des familles monoparentales, on a l'enjeu des mobilités on a l'enjeu du travail aussi plus précaire. Donc, il

doit encore une fois nous permettre de nous interroger sur comment on répond à ces besoins-là. On a bien sûr la

ces besoins-là. On a bien sûr la question de la transition démographique et nous on le voit sur les personnes vieillissantes, les enjeux de santé mentale, on a on l'a vu ici et puis bien sûr la question de la transition écologique.

Et vous avez l'impression vraiment que ça change tous ces aspects là, que c'est quand même des paramètres qui sont assez nouveaux par rapport à des années avant.

En tout cas, ce qu'on voit c'est que sur l'offre diversifiée, pour nous dans les besoins qui nous paraissent vraiment les plus préignants, c'est la question de la jeunesse

avec tout ce qui est autour bien évidemment des étudiants ou des jeunes actifs et dont certains sont aussi en situation de précarité et notamment cette offre diversifiée est quelque

chose qui peut vraiment répondre à leurs besoins parce que encore une fois, on va faire des études à tel endroit où on va avoir un travail saisonnier à tel endroit et la question effectivement des

personnes qui ont pu avoir un parcours de rue plus important et donc là les pensions de famille sont effectivement des offres tout à fait intéressantes et adaptées dans dans la question de

l'accompagnement qu'on peut faire de ces publics. Monoparentalité. Donc l'enjeu

publics. Monoparentalité. Donc l'enjeu

c'est vraiment comment ces offres répondre bien à des besoins spécifiques ou comment ces offres peuvent être aussi quelque part un complément parce que structurellement

montre d'offre de logement plus global adapté aux problématiques qu'elle rencontre. Euh

rencontre. Euh Jacques Baudrier, est-ce que vous vous avez un peu la même analyse en terme d'évolution des besoins ? On sait aussi que le logement social, bah les demandes

ne cessent d'augmenter. Est-ce que vous dans la ville de Paris vous avez recours à ce type d'offre un peu spécialisé ?

Nathalie parler des jeunes, j'imagine que c'est une problématique à laquelle vous devez faire face.

Oui, bien sûr. Et je voudrais dire un mot justement de pour qualifier un peu cette augmentation de la demande et dire que elle est exponentielle malheureusement. Donner quelques

malheureusement. Donner quelques chiffres, on est à 320000 demandeurs de logement à Paris. bientôt 1 million en Île-de-France et le rythme d'augmentation depuis le début de cette année est cinq fois plus important que

les années précédentes. Donc on est dans une situation dramatique, désastreuse et de façon exponentielle et euh et et en plus on a le taux de

rotation dans le logement social à Paris comme ailleurs ne cesse de baisser. Donc

on est à 3 % de taux de rotation et donc on va attribuer cette année 8000 logements pour une demande de 320000 personnes. Voyez ça vous donne les

personnes. Voyez ça vous donne les chiffres ? Alors ce qui et malgré le

chiffres ? Alors ce qui et malgré le fait que la ville de Paris a énormément investi pour la production de logement social et heureusement et sur la durée depuis 25 ans, il y a au premier rang Jean-Ive Mano qui est un de mes deux

prédécesseurs avec Yann Brossa. Donc on

a tenu sur le long terme une politique très active d'investissement. a produit

130000 logements sociaux et heureusement que ça serait encore pire c'était pas le cas et on ne cesse de renouveler notre effort puisque on a depuis 2020 multiplié par 2 notre budget logement donc cette année c'est 800 millions

d'euros c'était 400 millions il y a 5 ans pour la production de logement social cette année c'est 600 million c'est plus que les 400 millions du fond national des pierres de l'État pour toute la France vous voyez on n pas

aménagé notre effort mais malgré ça c'est totalement c'est c'était nécessaire mais c'est totalement insuffisant et on se retrouve et vous l'avez très bien décrit avec des situations en partie pour les jeunes pour les jeunes

actifs pour les étudiants, pour les personnes en difficulté sociale avec une augmentation du nombre de gens à la rue qui sont personnes à la rue qui est dramatique.

Est-ce que vous avez aussi la problématique des femmes notamment enfants et des familles monoparentales ? Évidemment, les familles

? Évidemment, les familles monoparentales, mais je dirais que la plus dramatique, c'est les femmes victimes de violence. Et ce qui m'a marqué le plus en devenant adjoint au logement, c'est le nombre de femmes

victimes de violence de la part de leurs compagnons. Euh ou Marie, c'est on a

compagnons. Euh ou Marie, c'est on a dans notre fichier de demandeuse 11000 femmes victimes de violence, donc en danger vital et on va attribuer 8000 logements cette année. Pas Ouais. Donc

c'est évidemment dans notre système de cotation, elles sont prioritaires et vous voyez et c'est une épidémie. Euh

donc le le logement social est c'est aussi un besoin vital pour euh en particulier pour les femmes. C'est une

politique féministe essentielle. Et je voudrais

féministe essentielle. Et je voudrais dire pourquoi on a ce ce décalage à Paris particulièrement. Il y a deux

Paris particulièrement. Il y a deux phénomènes. On a notre demande d'explose

phénomènes. On a notre demande d'explose dans le social mais elle explose aussi dans le privé. Moi le la présidente de particulier à particulier me disait ils en sont leur record cette année c'est 1500 demandes pour la location de d'un

logement dans le privé un deux pièces dans le 20e dont je suis élu il y a 2 ans, c'était 600 leur record donc ils ont le même phénomène. Et le sujet principal qu'on a affronté, un des deux

sujets, c'est l'augmentation massive du nombre de résidences secondaires à Paris. On a 300000 logements qui sont

Paris. On a 300000 logements qui sont vacants en résidence secondaire, 30 % du parc privé et ça augmente de 7000 par an. C'est pour ça que le parc locatif

an. C'est pour ça que le parc locatif privé s'écroule et donc note de 8000 par an. Et si on continue comme ça, dans 30

an. Et si on continue comme ça, dans 30 ans, il y aura dans le centre de Paris, il y aura uniquement des logements sociaux et 100 % de résidence secondaire. Donc notre principale

secondaire. Donc notre principale demande vis-à-vis de l'État, c'est la régulation des logements vacants des résidents secondaires. Et moi, je

résidents secondaires. Et moi, je soutiens complètement les revendications de l'USH pour plus de moyens pour le logement social. Il faut le demander,

logement social. Il faut le demander, c'est indispensable. Mais si on ne

c'est indispensable. Mais si on ne régule pas dans les zones tendues à Paris comme dans toutes les zones tendues, c'est 2 millions et demi de logement vacant rédence secondaire en zone tendue, si on augmente pas la

fiscalité, si on ne régule pas ça, on ne s'en sortira pas et pas du tout. Euh

il y a une question que je pourrais vous poser euh au vu de multiples publics spécifiques, comment répondre à tous les besoins et coordonner l'action locale ?

C'est vrai que c'est pas facile hein de voir cette multiplication de besoins qui ont chacun leur particularité.

Nous évidemment, on produit des pensions de famille, des logements étudiants.

Cette année, on devrait produire plus de 1000 logements sociaux étudiants. Donc,

on est à quatre pensions de famille par an. On va essayer d'arriver à six

an. On va essayer d'arriver à six pensions de famille par an. Enfin,

voilà, on est dans toutes toutes ces offres, on se connaît, on les développe.

Mais le alors on doit d'autant plus développer le logement public. On a ce sujet dirait résidence secondaire parce que en gros le logement devient un bien statutaire pour une certaine catégorie

sociale. Les 1 % des privilégiés des

sociale. Les 1 % des privilégiés des plus privilégiés de nos compatriotes se disent avoir un deux pièces vides à Paris on ne vient jamais. Ça fait partie comme une Rolex et une Tesla de c'est un bien statutaire donc on doit on doit

lutter contre ça et le réguler. C'est

notre première priorité. Puis on a l'enjeu de la transition écologique à Paris comme dans toutes les grandes villes. On a beaucoup de bâtiments

villes. On a beaucoup de bâtiments anciens du 19e siècle. 50 % du des logements à Paris ont été construits avant 45 et on ne peut pas les rénover avec les systèmes d'aide au copropriété

parce que ça coûte trop cher, ça ne marche pas. On va rénover les logements

marche pas. On va rénover les logements d'après 45 avec ma prime Renove et nos aides complémentaires de la ville. Mais

dans tout le bâti ancien en gros euh aujourd'hui la majorité de la transformation se fait par appropriation publique. Donc on a besoin

publique. Donc on a besoin d'investissement public massif de soutien et euh pour en gros la la tendance lourde, la rénovation et ça c'est l'impact de la

transition écologique du réchauffement climatique. On ne rénovera le bâti

climatique. On ne rénovera le bâti ancien qu'en investissant de façon massive.

Donc nos deux grandes revendications pour produire des pensions de famille.

En plus, beaucoup de ces bâtis anciens sont sont parfaites à transformer en b adapter pour ça. Ouais,

c'est on a besoin de moyens pour le logement social, de réguler, d'empêcher le développement de de ces biens vides statutaires et de moyens massifs pour la rénovation du parc privé comme pour le

parc social. Merci beaucoup Sophie

parc social. Merci beaucoup Sophie Grimaldi. Euh vous dirigez l'association

Grimaldi. Euh vous dirigez l'association PARM donc dédiée au logement accompagné et temporaire et vous avez une autre casquette avec SNCF habitat parce que c'est vrai qu'on parle beaucoup bah de là on a parlé sans abri personnes

spécifiques mais il y a aussi les salariés en mobilité et souvent il y a des besoins auxquels les entreprises ont du mal à répondre. Donc sur les deux sur vos deux casquettes déjà, si on commence

par euh euh le logement euh temporaire, est-ce que vous partagez, j'imagine que oui, euh ce diagnostic de demande en augmentation euh sur euh sur des publics un peu particuliers ?

Alors euh oui, euh association par est rattachée à la SNCF de manière assez étroite. Elle est gouvernée

étroite. Elle est gouvernée par également deux syndicats de la SNCF.

Donc on est vraiment imprégné dans dans la politique rage de de la SNCF et effectivement on accueille un certain nombre de chemineaux à la fois pour des

sujets de mobilité des jeunes embauchés et donc nos résidences elles elles accueillent à la fois une population chemineau mais également des populations qui sont envoyées par l'État ou par les

mairies et on voit tout l'intérêt de cette mixité qui permet de mixer à la fois des des populations salariées et puis des problèmes cobations un peu plus précaires et qui nous permettent nous aussi dans la gestion au quotidien

d'avoir un peu moins de pression en mélangeant des populations qui ont des des priorités un peu différentes.

Et c'est c'est compliqué ou pas de de justement d'articuler des offres avec des publics un peu différents comme vous le dites ?

Alors c'est pas si compliqué. Ça peut

faire peur aux nouveaux entrants potentiellement, mais derrière tout ce qui est fait au travers de l'animation des résidence et et de ce qu'on cherche à faire de mettre

les populations en relation fait qu'au final ça apaise ça apporte beaucoup d'apaisement au sein de la résidence.

Et est-ce que vous ressentez sur la partie salariée de plus en plus de besoins aussi ? Est-ce que ça s'exprime

besoins aussi ? Est-ce que ça s'exprime de la même façon que sur les autres publics dont on a parlé avant ? Oui.

Alors à la fois la SNCF parce que la demande de train est est toujours plus forte et donc il y a beaucoup de recrutements et donc on a beaucoup de nouveaux embauchés qui sont en demande de logement notamment sur toutes les

zones danses et à Paris et à Paris d'autant plus et puis sur nos autres clients euh salariés on a également des entreprises de BTP qui sont plus

demandeuses parce que effectivement la demande de logement est toujours plus forte. On avait Jean Castex hier qui

forte. On avait Jean Castex hier qui nous parlait de la même problématique pour les salariés de la R qui étaient souvent en plus loin de leur lieu de travail à 20 voire 40 km euh

d'éloignement. J'ai une question sur les

d'éloignement. J'ai une question sur les budgets dédiés à l'accompagnement social parce qu'on parle des investissements mais qu'en est-il des budgets ? Je sais

pas si l'un d'entre vous ou l'une d'entre vous veut répondre Olivier Rigot est-ce que voilà est-ce qu'on est est-ce que les budgets sont à la hauteur pour cet accompagnement social ? J'ai une

petite idée de la réponse.

Oui, c'est vous faites la les réponses en même temps que les questions.

Disons. Alors, non, mais faut très sincèrement sur les sur les pensions de famille résidence accueil, je serai sur le logement accompagné. Globalement,

faut reconnaître que c'est un dispositif qui marche en moyenne bien évidemment.

Il y a des des des dossiers compliqués mais globalement et je parle à l'échelle nationale et toujours des particularités sur les zones très tendues d'accès aux fonciers mais globalement c'est des

résidences qu'on arrive à équilibrer à l'investissement. on arrive globalement

l'investissement. on arrive globalement à les équilibrer en fonctionnement même si ça s'érode puisque nos nos l'augmentation de nos charges notamment lié à l'inflation sont pas couvert par

l'augmentation de nos recettes. Donc ça

dans le temps ça c'est c'est compliqué et ce sont des petites résidences très bien intégrées au tissu urbain et donc ça fonctionne dans toutes les dimensions. Donc faut savoir dire quand

dimensions. Donc faut savoir dire quand quand ça marche. Par contre sur les résidences sociales c'est on est on est à la fois en accompagnement mais aussi en investissement. euh dans euh des

en investissement. euh dans euh des équations qui sont de plus en plus déribles. Je dirais c'est c'est comme

déribles. Je dirais c'est c'est comme pour faire une opération de logement social classique mais en pire en deux fois pire. Faut deux fois plus de temps,

fois pire. Faut deux fois plus de temps, faut deux trois fois plus d'argent parce que euh on on touche les publics des plus fragiles et il faut financer de l'accompagnement. Et donc euh on est

l'accompagnement. Et donc euh on est dans les équations où quand vous avez fini de trouver le dernier financeur, le premier a quitté le navire. Donc on est dans des avec des changements

d'interlocuteurs incessant et cetera et cetera. Donc c'est c'est des opérations

cetera. Donc c'est c'est des opérations très et à chaque fois c'est un exploit et et ce que je j'avoue très naïvement mais c'est là où je m' dit que je reste jeune, c'est que quand on est obligé à chaque fois de faire des exploits, c'est

il y a peut-être quelque chose quand même qu'il faut revoir et plutôt que de devoir trouver des des financements exceptionnels à chaque fois, est-ce que l'exception devrait pas venir la norme

et et qu'on gagne du temps et que toute l'énergie qu'on met à à je veux bien mettre du temps à convaincre les gens mais à convaincre que pour faire il faut de l'arg argent, c'est une énergie folle

et qui qui nous nous éloigne des enjeux de prise en charge des des publics les les les plus fragiles. Et voilà, c'est pour moi c'est une vraie interrogation de politique publique comment on

n'arrive pas à faire mieux et plus vite.

Alors justement dans un 2è temps là, puisqu'on a posé un petit peu les bases hein des des besoins des différents publics dont vous vous chargez, Olivier Rigot, vous pouvez garder euh la parole sur euh bah vous l'avez dit un peu les

freins euh que vous avez, comment on peut euh aller plus loin, dépasser ces blocages ? Là, vous dites bah

blocages ? Là, vous dites bah finalement, on invente à chaque fois les choses alors qu'on pourrait installer ça un peu dans la durée. Qu'est-ce que

Qu'est-ce que ça serait les leviers pour euh améliorer votre activité et avoir une vision un petit peu plus apaisée, on va dire, des choses ? déjà en terme de levier

pour un peu évoqué pour y revenir mais là la la question du modèle économique je l'ai évoqué sur sur l'investissement mais sur la gestion quotidienne notamment des résidences sociales autant

sur les pensions de famille on arrive à peu près à s'en sortir encore encore à l'heure où on parle autant sur les résidences sociales et faut être jeunes travailleur c'est extrêmement complexe donc vous attendez quoi des pouvoirs

publics des organismes HLM que que qu'on y aille un peu plus j'en on nous je je me permet de dire nous nous souhaitons être entendus enfin je les grands groupes associatifs qui ont qui sont pas

toujours à se plaindre comme je me permets de les citer parce que c'est été médiatisé Aurore SOS qui tire le signal d'alarme vous avez les grandes fédération des grandes unions comme l'UNIOPS qui sort des rapports

explicites vous avez le mouvement associatif qui mobilise les acteurs le 11 octobre voilà il y a beaucoup d'opérateurs qui depuis 2 3 ans perdent de l'argent bon ceux qui avaient un un

bil un hautre bilan un peu confortable able il commence à être essoré et ceux qui l'avaient pas, ils ont disparu. Et

donc il y a une mortlente et qui est pas que dans le secteur du logement accompagné parce que beaucoup d'acteurs du logement accompagné sont multiplayers travaillent aussi dans l'hébergement, l'accompagnement social en général et

donc voilà donc soit c'est une volonté de l'État de la puissance publique de faire mourir les associations pour qu'elles se regroupent et avoir des grands opérateurs régionaux nationaux mais à ce moment-là que ce soit assumé

comme une politique publique et que et on en tirera les conséquences soit c'est une incompréhension peut-être nous une incapacité à expliquer les choses mais effectivement l'État doit intégrer que

le monde associatif est extrêmement hétérogène. Il est pas relativement

hétérogène. Il est pas relativement homogène comme le monde HLM ou globalement tout le monde a les mêmes statuts et à peu près le même modèle économique. Voilà, c'est toute la

économique. Voilà, c'est toute la richesse du modèle français associatif et soit on veut on revient dessus, soit on veut qu'il perdure et par rapport à la détection qu'évoquait Nathalie des

des problématiques de terrain ou le monsieur Baudrier sur les fins victimes de violence, les familles monoparentales, la difficulté de l'accès et du maintien dans l'emploi des publics, notamment les plus fragiles,

mais finalement y compris des classes moyennes maintenant, faut savoir ce que l'on veut et et c'est bien nos associations qui au côté des élus, au côté des bailleurs détectent ces situations et propose des projets pour

essayer d'y répondre. Voilà. Donc voilà

le le en terme de levier, on a un écosystème extrêmement mobilisé. Il y a des réseaux d'acteurs très très forts entre le monde HLM, on a des conventions nationales qui se déclinent au niveau régional pour animer tout ça. On a des

journées de travail territorialisées pour faire vivre et animer ces ces réflexions. Voilà. Donc on retombe après

réflexions. Voilà. Donc on retombe après sur la question d'un d'un portage politique clair et à peu près stabilisé et de moyens financiers qui sont pas

forcément extraordinaires mais qui doivent permettre qui doivent permettre de dépasser un cap. Et pour finir au niveau du logement accompagné on a la

conviction que investir dans le logement accompagné c'est permettre des économies à l'état. C'est la logique du plan

à l'état. C'est la logique du plan logement d'abord de faire des économies notamment dans le champ de l'hébergement. Je me disais, je me

l'hébergement. Je me disais, je me disais "Mais alors si vous existiez pas, quel serait le panorama avec toutes ces personnes qui seraient dans une situation quand même très compliquée et qu' faudrait bien prendre en charge ?"

Donc c'est la valeur vraiment de ce que vous représentez. Avant de vous faire

vous représentez. Avant de vous faire parler Nathalie, je voudrais rebondir Sophie Grimaldi sur une question qui est posée. D'autres besoins émergent et on

posée. D'autres besoins émergent et on le sait he des alternants, c'est vrai que il y en a de plus en plus à augmenter des saisonniers. Comment on

peut y répondre ? Est-ce que les solutions que vous proposez temporaires ou plus durables peuvent y répondre ? et

puis plus globalement, comment c'est quoi votre stratégie justement pour avancer avec les moyens budgétaires qu'on connaît ? Comment comment vous

qu'on connaît ? Comment comment vous voyez les choses et sur quel levier vous pouvez vous appuyer pour pour développer encore plus votre offre ? Alors, sur les les saisonniers et les euh et les

alternants euh on est en capacité effectivement de les accueillir dans les résidences sociales. Euh il y a aussi un

résidences sociales. Euh il y a aussi un un outil un peu OVNI qui s'appelle la RHVS qui est la résidence hôtelière à vocation sociale euh qui peut permettre

d'avoir une population un peu différente entre l'été et l'hiver. Effectivement

est en en capacité d'accueillir des saisonniers. On a une résidence de ce

saisonniers. On a une résidence de ce type là à Nice et on voit bien l'été arrivé des VTC, des des conducteurs de bus qui viennent quelques mois pour la saison et puis ensuite on est on a la

moitié de la résidence qui est occupée par des gens qui sont là de manière beaucoup plus longue. Mais du coup cet équilibre qui permet aussi un équilibre financier est une solution qui est assez intéressante.

Et plus globalement comment vous fonctionnez ou en tout cas quels sont les freins que vous rencontrez le plus et comment vous essayez de les les lever pour accueillir les saisonniers ? Oui,

les saisonniers. Puis plus globalement pour côté SNCF habitat, est-ce que est-ce que ça ça se développe normalement ou est-ce qu'il faut un petit peu une participation davantage au

pouvoir public, association ?

On est on est frappé par le nombre de projets qu'on nous propose d'opérer dans des nouvelles résidences et des problèmes de blocage de modèle économique au final où où quand on

essaie de faire l'équilibre, ça fonctionne pas. Donc ça soit au niveau

fonctionne pas. Donc ça soit au niveau du coût du foncier ou au niveau des aides qu'on pourrait avoir sur la gestion au quotidien qui nous permet de faire un travail de qualité, d'héberger les personnes dans des dans des dans des

studios qui sont plutôt jolis et plutôt accueillants, on voit bien que ça bloque à un moment et qu'on arrive pas à faire à faire l'équilibre. Donc c'est soit par le haut, soit par le bas. Mais

aujourd'hui, on a un modèle économique qui bloque et qui nous empêche de faire des belles choses. Hm

h. OK. et Nathalie Latour. Alors que

concernant les blocages et les leviers euh comment vous voyez les choses ? Ben

sur les blocages, c'est vrai que je pense que cette question euh du modèle économique, elle est extrêmement importante, c'est-à-dire de pouvoir regarder avec euh l'évolution du coût de l'inflation, enfin tout euh l'évolution

des besoins des publics parce que c'est vrai que avec la mise en place des 20 % d'orientation dans les résidences de de personnes en situation euh de rue et

d'accompagnement social plus intensif, bien évidemment qu'il faut qu'on repose la définition des missions et des modèles économiques associés. Moi, je

pense aussi que ce qui nous manque aujourd'hui, mais ce qu'on discute ici depuis 3 jours, c'est euh quand même une question de vision, d'investissement et de long terme. C'est-à-dire que on a on

gère quand même des sujets qui sont assez structurels sur des évolutions importantes encore une fois de mode de vie, de besoins de population qui changent, de transition écologique et on

a des outils conjoncturels pour pour les régler. Donc ça c'est quand même très

régler. Donc ça c'est quand même très compliqué. On voit bien que ce manque de

compliqué. On voit bien que ce manque de perspective, cette difficulté de perspective euh complique en fait les les le montage de projet. On a dans les

blocages mais dans les leviers ce travail vraiment conjoint association élus bailleur de continuer dans ce qu'on dit le droit à la ville pour tous de

continuer à expliquer en quoi ces offres diversifiées la façon dont on répond à un besoin sur un territoire va être riche pour l'ensemble de la population parce que on a des avancées qui sont

quand même assez importantes hein 25000 pensions de famille des résidences qui se créent donc on peut pas dire que les choses n'avancent pas. Ils sont

totalement au point au point mort. Et on

voit d'ailleurs des choses très belles en terme de cohésion sur des territoires avec tout ce que ça engendre justement sur le lien social, la dynamique d'un

quartier quand on a ses offres diversifiées. Mais on a aussi des

diversifiées. Mais on a aussi des phénomènes de repli, de peur, de sentiments parce que justement on a des pouvoirs d'achat qui sont fragilisés et cetera et cetera. Donc il y a quand même

aussi ces phénomènes de repli. La

troisième chose qui est blocage levier et ça a été dit dans le dans le reportage, c'est que il faut vraiment qu'on puisse avancer sur la rénovation

énergétique de ces de ces solutions et de ces offres diversifiées parce que elles peuvent parfois arriver en bout de chaîne. C'està-dire que

chaîne. C'està-dire que je coupe mais on a le dessin en même temps de tous vos échanges qui passent avec voilà vous soyez en vous voyant mais c'est normal comme ça ça permet un peu les thèmes

mais voilà ça c'est elles elles sont inscrites dans ce qu'on appelle un plan d'humanisation mais on voit bien que au regard des enjeux de rénovation ça reste ça reste

encore en de ça et il faudrait là aussi qu'on puisse travailler ensemble avec les bailleurs autant sur ce qu'on a vu la maîtrise d'ouvrage sur la capacité d'adjoindre en fait nos compétences pour

monter les les projets mais aussi aller rechercher en fait de de de l'investissement pour bah consolider encore une fois ces offres.

Jacques Baudrier, vous l'avez dit he tout à l'heure, transition écologique, rénovation, ça fait partie des choses que vous voulez lancer. Est-ce qu'il y a d'autres je sais pas les transformations de bureaux logement, est-ce que ça c'est

une solution des programmes mixes, des une densification ? On parle beaucoup de

une densification ? On parle beaucoup de la surélévation. Est-ce que c'est des

la surélévation. Est-ce que c'est des choses que vous euh que vous envisagez ?

Oui, tout à fait. Alors, qu'on a déjà commencé à engager. Alors, il y a un certain nombre de de règles d'évolution qu'on peut engager. Par exle la surélévation, on a produit 50 logements sociaux par an depuis une quinzaine

d'années vers la surélévation. Là, on

pense qu'on pourrait faire 5 à 10 fois plus.

Mais il vous faut une changement de réglementation ou quoi ?

Non, non. Euh c'est la volonté politique. Là, on a organisé, on a

politique. Là, on a organisé, on a scanné l'ensemble du parc, on a bientôt fini de scanner l'ensemble du parcours sociaux euh de de Paris. On a développé des typologies de métises d'ouvrage

spécialisé d'organisation, d'accompagnement des projets et on voit qu'on pense qu'on va pouvoir et on est en train de le faire et on va pouvoir multiplier par 5 ou 10 production. Alors

c'est 200 à 400 logements sociaux en plus qu'on va pouvoir produire et pour relativement pas cher. Donc c'est

en fait vous voyez le parc et vous vous dites comment on peut surélever les places et en fonction avec négocier il y a un accord politique dans le cadre de nouveau PLU. Alors c'est des petites

nouveau PLU. Alors c'est des petites surélévations, c'est à chaque fois c'est 5 à 10 logements un peu partout mais Oui parce qu'on a pas envie d'avoir des voà et en cumulé ça pourra faire 5000 à

10000 logements sur 20 ans à Paris donc c'est non négligeable. Il y a la transformation de bureau en logement qui va devenir un très gros sujet surtout en Île-de-France, moins à Paris mais quand même à Paris aussi. Il y aura je pense

500000 1 million de m carr de bureaux à à transformer. Il y a un certain nombre

à transformer. Il y a un certain nombre de recommandations qui ont été faites par les rapports monsieur Lpine et madame Bouiller récemment qui sont très bien mais il y a un énorme sujet c'est que ils ne se pasner au type de produit.

Donc si ces rebengations sont mises en œuvre sans qu'il y ait de conditionnalité, en gros ça veut dire qu'on va créer 20000 chambres de coliving à 1000 € les 10 m². Donc moi en tant qu'élu communiste, vous imaginez que ça me va pas du tout. Et donc moi je

souhaite que toutes ces recommandications soient mises en œuvre mais avec conditionnalité que ça soit pour du logement abordable ou social.

Voilà, non au coliving à Paris, oui aux résidences sociales étudiantes. On va

d'ailleurs annoncer bientôt une transformation de bureaux en 450 logements sociaux étudiants et il y a eu une certaine pression amicale mais ferme vis-à-vis du propriétaire que j'ai pu exercer pour que ça soit pas du col.

Donc c'est faisable de peu orienter les transformations.

C'est faisable mais ça sera quand même c'est ça sera minoritaire tout ça pour répondre au besoin. Ça fera tout ça tout cumulé, ça fera peut-être 10 15 %. Mais

oui mais ça plus ça plus ça place. Mais

le mais ça fera 15 %. Notre sujet c'est que moi je vous parlais de notre budget de 800 millions. Si on voulait avec notre arme budgétaire parisienne arriver à compenser la dérégulation du parc privé, il nous faudrait à minimum un

milliard de plus par an juste pour Paris. Donc le sujet est financier est

Paris. Donc le sujet est financier est énorme. Je pense que je je partage les

énorme. Je pense que je je partage les revendications de l'USH de demander de l'argent à Bercer le logement social. Je

pense qu'on a'ura pas 10 20 milliards d'euros de Bercy par an euh pour financer leal. Moi, je connais un peu le

financer leal. Moi, je connais un peu le secteur des transports. On a financé le Grand Paris Express en sortant des cadres financiers classiques. Cadre

financier classique du contrat de plan avec transport. Si on en éit resté là,

avec transport. Si on en éit resté là, il y aurait jamais le Grand Paris Express. On a créé des outils financiers

Express. On a créé des outils financiers dédiés. Il y a eu au mois de juillet une

dédiés. Il y a eu au mois de juillet une réunion ambition France transport à Ber il y a 2 milliards d'euros qui ont été sortis pour l'investissement dans le ferrovier avec des recettes dédiées.

C'est pas du tout assez mais c'est quand même 2 milliards d'euros. Il a été voté inversement mobilitaire régional au PLF 2025 700 millions. Donc voilà, je pense que le monde du logement du 21, on est face à un tel mur d'investissement pour

la rénovation énergétique qu'il faut absolument qu'on se mobilise ensemble pour inventer des outils financiers dédiés, les mêmes que pour le Grand Paris, des taxes sur les bureaux, taxes de séjour, des DMTO additionnels sur la

rance secondaire. Il y a 1000

rance secondaire. Il y a 1000 propositions. Il suffit le Ambition

propositions. Il suffit le Ambition France Transport. Il y a plein de gens

France Transport. Il y a plein de gens qui ont proposé des choses là-dedans. Je

pense que dans notre secteur du logement et du bâtiment du logement social, on on n'affrontera pas le mur des financements dont on a besoin pour le logement social, pour la transition écologique du parc social, du parc privé. Si on

n'invente pas, si on ne pousse pas ensemble de nouveaux outils financiers, on n'aura pas les 10 ou 20 milliards qu'il faut par an en demandant du de l'argent budgétaire. Il faut qu'on

l'argent budgétaire. Il faut qu'on invente des outils financiers. Les

transports l'ont fait. Je pense qu'il faut qu'on le fasse pour le logement. un

plan ambition euh logement en quelque sorte. Euh merci beaucoup euh Jacques

sorte. Euh merci beaucoup euh Jacques Baudrier, on a une question, je vous la pose et vous me dites qui veut répondre.

Ça parle de la SNCF aussi. Euh face à la difficulté de trouver du foncier pour le logement social, comment peut-on mobiliser les grands propriétaires fonciers SNCF, hôpitaux, université ?

Est-ce que c'est évidemment une voix, j'imagine Nathalie, vous dites oui, c'est bon, c'est pas simple mais ça fait partie un peu des solutions que vous

envisagez. Oui, mais ça fait partie des

envisagez. Oui, mais ça fait partie des solutions, mais il faut il faut que on va dire le le cadre le le permett.

C'est-à-dire c'est ce qu'on c'est il y a beaucoup beaucoup d'inventivité sur les territoires. Il y a beaucoup de liens

territoires. Il y a beaucoup de liens qui existent en proximité entre les associations et et le et le et aussi le

logement, on va dire privé. Mais si

effectivement il y a pas un certain nombre de mesures de régulation ou d'incitations qui sont mises en place, c'est extrêmement compliqué compris par rapport à la question de la fragilité

économique. Donc il faut qu'on puisse

économique. Donc il faut qu'on puisse remettre l'ensemble de ces éléments tels que Jacques Baudrier l'a la l'a redit sur la table pour qu'on puisse voir sur un territoire par rapport au logement

vacant, aux logements qui sont disponibles sur les zones tendues, moins tendues, comment on arrive à insérer l'offre de droit commun et nous on répète quand même qu'il y a quand même

vraiment un enjeu à renforcer la question du logement social parce que en fait sur les offres diversifiées, c'est c'est toute Notre difficulté, c'est que

on voit bien qu'elle répondent à des besoins de population identifiés, mais on voit bien que si on n'y est pas attentif, elle peut devenir une solution

parce qu'on ne répond pas à des enjeux qui sont plus structurels. Notamment

aujourd'hui quand même dans les personnes sans abri, on a des travailleurs pauvres, c'est-à-dire qu'on a des gens qui travaillent et qui n'arrivent pas à se loger. Donc c'est là

où il faut qu'on arrive encore une fois à combiner l'intelligence de répondre aux besoins mais de ne pas répondre à des besoins qui sont liés un problème structurel de la façon dont on investit dans la question du logement dans notre

pays.

Merci pour cette réponse. Je voudrais

sur un dernier temps, il nous reste une dizaine de minutes, voir comment toutes ces offres diversifiées, elles peuvent répondre à la ville pour tous.

C'est-à-dire que voilà, on soit tous intégrés. Je commence par vous Olivier

intégrés. Je commence par vous Olivier Rigot. On a vu hein des résidences

Rigot. On a vu hein des résidences thématiques, des résidences sociales temporaires, parfois durables. Mais si

on se concentre sur les temporaires, comment on accompagne ces personnes dans un parcours résidentiel euh vers par exemple du logement social ? C'est pas

évident non plus.

Alors déjà, je pense que dans l'offre pour revenir sur les offres diversifiées, on voit de plus en plus de projets qui mixent les les types Oui. les temporalités du logement

Oui. les temporalités du logement social, du logement accompagné, voir du logement intermédiaire, voir de l'accession sociale à propriété. Euh il

y a de plus en plus d'opérateurs HLM qui euh qui développent ses activités et puis ils le font très très bien en maîtrise d'ouvrage directe. On n'est pas obligé de les les faire passer par des VFA, même si c'est très bien la VEFA

aussi, mais euh ça peut être en je dirais euh aussi en totale maîtrise par les bailleurs en en direct. Je dirais

sur sur la question des de la de la mobilité résidentielle euh il y a un véritable enjeu pour le monde HLM et le monde associatif de travailler ensemble.

Et en fait, il y a plein de prétextes au sens noble du terme pour le faire. La

loi prévoit la présence d'association commission d'attribution logement. Euh

il y a des financements euh FNAVDL accès ver et dans enfin accompagnement vers et dans le logement qui peuvent mixer des enfin qui permettent de monter des partenariats euh association euh bailleur il y a

toute la la gestion du logement thématique, il y a l'intermédiation locative, il y a au niveau de la Fédération des Eagle le fond d'innovation sociale qui soutient des initiatives bailleurs

voire en interbailleur avec les offices également des initiatives bailleurs et et association et Je je j'ai aussi une vie dans le monde HLM et je suis plus

que convaincu que le monde HLM gagne à travailler avec le monde associatif et pas forcément chercher à tout internaliser en gestion parce que le monde associatif permet aux bailleurs sociaux d'être en prise avec un ensemble

d'acteurs qu'il ne voit pas au quotidien. On a vu on évoquait tout à

quotidien. On a vu on évoquait tout à l'heure la psychiatrie. On a la on peut avoir la protection de l'enfance, on peut avoir la santé en général. On a

parlé des enjeux d'emploi liés au logement tout à l'heure, mais les enjeux de santé apparaissent de plus en plus dans les questions de logement à prendre en charge dans un accompagnement global et qui qu'il faut donc renforcer en

terme de moyens. Je reviens question tout à l'heure par lundi dans sa parole libre he le groupe Arcade Vive.

Exactement tout à fait. qui est qui est qui est qui qui a anticipé ces questions il y a déjà il y a déjà quelques années.

Et donc vraiment, je pense que alors tout seul, on peut avoir l'impression de de faire très très bien les choses, mais on perd une richesse en en voilà et notamment sur les questions de fluidité

résidentielle oùù les bailleurs sociaux sont attendus sur des attributions de public fragiles, mais où les associations peut être aussi en soutien pour les parcours négatifs si je peux

les résumer comme ça, c'est-à-dire des situations d'expulsion, des situations ou où accompagner des décohabitants ation, c'est que c'est un très gros enjeu et des cohabitations des des

ménages dans le parc HLM et par exemple de pouvoir permettre à un jeune adulte qui est chez ses parents de trouver un logement, bah c'est peut-être la la résidence sociale jeune actif, le la résidence habite à jeune qui est la

bonne solution et mais il faut dialoguer. Les associations n'ont pas

dialoguer. Les associations n'ont pas accès au SCNE, ont pas accès à la demande HLM en direct et donc faut construire tous ces liens là pour permettre des offres diversifiées gagnant gagnant pour les les différents

opérateurs. Sophie Grim, vous envisagez

opérateurs. Sophie Grim, vous envisagez ça. C'est par le partenariat et par ces

ça. C'est par le partenariat et par ces échanges-là qu'on réussi à faire ville, enfin voilà, avoir une ville pour tous.

Oui. Puis aussi, j'en ai déjà parlé tout à l'heure, c'est au travers de de la mixité des résidences où on est capable sur une résidence donnée d'associer à la fois d'une résidence étudiante et une

résidence sociale où à la fois on est on propose un produit à des mairies qui sont pas forcément fans de résidence purement sociale, mais du coup on a on a une offre qui correspond à leurs besoins et puis en même temps on met des

populations ensemble. Puis l'autre

populations ensemble. Puis l'autre chose, c'est que ce qui est extrêmement important dans le rôle de de de l'accompagnement et de de ce résidence sociale, c'est l'accompagnement qu'on fait auprès des publics où on va les

aider à trouver le coup d'après. Et

c'est parce qu'on est capable de faire ce coup d'après qu'on va vider les résidences et proposer des places pour les suivants. Donc il y a vraiment une

les suivants. Donc il y a vraiment une dynamique dans l'accompagnement et qui a une vraie richesse de ces résidences.

H Nathalie Latour. Oui, je pardon, je suis désolé mais je permets juste pour illustrer ce qu'on vient de dire, c'est que le turnover en 2024 sur le logement accompagné est de l'ordre de 25 % d'accord par rapport au turnover HLM qui était

évoqué tout à l'heure. Et donc c'est un accélérateur à itinéraire résidentiel.

C'est ça vient conforter aussi ce que dit Sophie et mon mon propos précédent.

D'accord. Nathalie la tour. Donc on a l'impression que parfois segmenter c'est compliqué pour après que tout le monde s'y retrouve. Finalement non. On sent

s'y retrouve. Finalement non. On sent

que via la mixité et puis en même temps le dialogue, on peut créer quelque chose d'intéressant si on est sur l'échelle de la ville, quoi.

Totalement. Peut-être juste, je vais répondre à ça, mais redire dans les dans les points structurants qui sont extrêmement importants et qui sont inquiétants pour l'avenir. Dire que

nous, on a on a vraiment une grande inquiétude sur le Fond National d'aide à la pierre qui finance le le PLAI et et les dispositifs et donc rappeler l'enjeu

quand même de de la stabilité de l'investissement dans ce fond. Oui. Euh

c'est c'est clair que moi souvent je reprends euh il y a eu une étude qui a été faite soutenue par l'USH euh euh deux chercheurs sur le logement d'abord vu par euh euh les personnes en fait

qu'on concernaient les bénéficiaires du du logement euh d'abord. Et ce qui était extrêmement intéressant, c'est à quel point la question du repère logement

était important, mais surtout les repères essentiels dont on a tous besoin, c'est-à-dire le s'inscrire dans un quartier, la logique encore une fois

de lien social, de comment on retisse et finalement il on a aussi une norme de logement qu'il faut réussir parfois à déconstruire, c'est-à-dire avoir un chez

soi, c'est pas pas seulement le logement lui-même. Voilà, exactement, c'est tout

lui-même. Voilà, exactement, c'est tout ce qu'on a autour et ça c'est des choses qu'on retrouve beaucoup dans les enjeux de société qui nous traversent sur cette question de comment on investit un

quartier, comment cette question de la solitude, de l'isolement, y compris avec la transition démographique, le vieillissement des populations qui

finalement est très très porteur et très important pour les populations qui sont dans des parcours de vie plus fragilisés ou un moment de leur vie fragilisée, mais qui rejoignent la question d'autres

autres personnes qui peuvent vivre en proximité. Et donc c'est là où on trouve

proximité. Et donc c'est là où on trouve aussi toute la plusvalue de la dynamique de travail parce que dans ces résidence, il y a ce qu'on fait pour les personnes mais il y a ce qu'on fait aussi tout autour et ça ça crée aussi des

rencontres, ça crée aussi du lien et quelque part c'est un effet bénéfique qui est bénéfique pour les personnes directement concernées mais aussi pour tout l'environnement qu'il y a autour.

Et donc encore une fois, ça fait vraiment partie des choses qu'il faut qu'on arrive à creuser surtout dans des sociétés qui parfois se croise et on est sur une dimension d'individualité de

plus en plus importante parce qu'on a à gagner aussi en terme de bien-être et aussi de tranquillité publique à réfléchir ces ces choses-là de façon complémentaire.

Jacques Baudrier, droit à la ville pour tous, c'est un défi euh pas mal pour les élus locaux. On sait qu'il y en a un peu

élus locaux. On sait qu'il y en a un peu des nouveaux qui vont arriver en 2026.

Ça doit être un peu dans les priorités un peu de campagne et de et de programme la ville pour tous.

Oui, évidemment. D'autant plus dans toutes les zones tendues comme Paris, aujourd'hui ce qui se développe c'est le droit à la ville uniquement pour quelques-uns qui s'accaparent des logements vides hein. Voilà. Donc c'est

aujourd'hui euh c'est le droit à ce que les villes soient habitées. C'est ça

notre sujet hein. La population de Paris baisse à cause de l'augmentation des nombres de résidences secondaires et ça c'est notre sujet numéro 1. Et cette

régulation en plus l'effet de cette augmentation massive de la résidence secondaire, ça fait monter les prix parce que l'essence une grande partie des transactions immobilières à Paris sont achetées. on achète des résidents

sont achetées. on achète des résidents secondaires, c'est des gens qui payent cash qui n'ont pas de problème d'emprunt et qui peuvent payer 12 15000 16000 € donc qui augmente les prix, on voit bien que les prix sont dans toutes les zones tendues dans les marchés réolaires

augmentent beaucoup plus vite sur le long terme. Donc ça notre bataille

long terme. Donc ça notre bataille numéro 1, c'est le droit à la ville pour tous et pas le droit à à un hochet, un objet de luxe pour quelques-uns pour ne même pas l'utiliser, pour ne jamais

venir. Donc ça c'est vraiment le corps

venir. Donc ça c'est vraiment le corps de notre sujet. Et puis le droit à la ville pour tous, c'est bah face au réchauffement climatique, ben c'est le droit d'avoir des logements qui ne sont

pas des mortels ou qui on aura pas des milliers de morts lors de prochaines canicules. Donc je crois que les c'est

canicules. Donc je crois que les c'est c'est un ça s'incarne dans des revendications qui est la régulation du pour éviter les logements vides et les résidences secondaires. Des moyens

pour le fondation à l'aide à la pierre, je crois que des recettes dédiées pour fondation à la pierre et puis des recettes dédiées pour l'ANA. Je pense

que l'AN devrait investir beaucoup plus pour la rénovation du parc privé et aussi du parc social. À Paris, on a 0 € cette année pour la rénovation du logement social. On a 50 millions

logement social. On a 50 millions d'euros pour la rénovation du parc privé qui nous sont délégués. Ça me semble délirant qu'une COPRO du 16e ait plus d'argent qu'un qu'un bailleur social pour rénover son parc immobilier, hein.

Je pense que c'est une inégalité et que la revendication que le logement social soit au moins aussi bien traité que le parc privé ne semble être un minimum.

Donc en avec l'association contre le logement vacant, on porte ces revendications que je viens vous décrire hein, c'est pas c'est pas une revendication personnelle. Je pense que

revendication personnelle. Je pense que nous nous souhaitons, c'est présidé par Suzanne Bourli qui est ma collègue adjointe de Strasbourg, je pense que autour de ces revendications à la fois pour la régulation du parc privé, pour

le financement de la rénovation et pour la financement du logement social, je pense que le ça serait intéressant que le mouvement HLM se joigne à nous dans ces pour élargir son champ de revendication qui touche pour l'instant

de mon point de vue surtout uniquement le le logement social. Je pense que le logement social aurait gagnerait à élargir son champ de revendication aussi à la régulation au financement de la rénovation du parc privé.

Merci beaucoup. Les messages sont lancés. En tout cas euh vous avez eu un

lancés. En tout cas euh vous avez eu un peu le le retour en synthèse et en illustration de Fanny Didou. Euh mais

c'était très intéressant de voir chacun euh votre approche de ces publics spécifiques. Je voulais euh vous

spécifiques. Je voulais euh vous préciser que l'Union sociale pour l'habitat euh a euh des éléments euh écrits, des cahiers de repère sur le sujet euh que ça va s'afficher, voilà

sur notamment l'hébergement et le logement euh accompagné avec un panorama de de l'offre et du rôle des organismes HLM. Et là, ça me fait la transition

HLM. Et là, ça me fait la transition pour la prochaine table ronde sur le renouvellement urbain. Et je tiens à

renouvellement urbain. Et je tiens à vous saluer en tout cas et à vous remercier pour ces échanges très riches.

[Applaudissements]

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