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Racisme, violences, inégalités : la France est-elle encore un pays juste ?

By nopopol

Summary

Topics Covered

  • Discrimination nom maghrébin bloque emploi
  • Ve République obsolète crée blocages
  • Héritage perpétue inégalités extrêmes
  • Violences invisibles justifient révolte
  • Capitalisme vert accélère apocalypse

Full Transcript

Bonjour et merci d'être avec nous. Notre

invité s'appelle Hugo Mazo membre des jeunes insoumis et il va lui aussi vous étonner par son franc parler. Dans les

questions d'actualité, il abordera la crise politique actuelle mais aussi l'islamophobie grandissante selon lui dans notre pays. Dans le monopole du cœur, il sera question des violences [musique] sexuelles et sexistes. Enfin,

dans très concrètement, il abordera le thème de la jeunesse et du mal-être qui la traverse. Vous pouvez retrouver

la traverse. Vous pouvez retrouver toutes ces rubriques dans le chapitrage [musique] juste en dessous de cette vidéo. Je vous laisse apprécier cet

vidéo. Je vous laisse apprécier cet épisode.

Bonjour et merci d'être avec nous chez nos popoles. Vous le savez, on donne du

nos popoles. Vous le savez, on donne du temps aux idées. Alors, à toutes les idées, principalement à celles des femmes et des hommes politiques, mais on donne aussi la parole à des intellectuels, des chercheurs, des

militants associatifs ou politiques.

Vous en êtes un. Hugo Mazouse.

Bonjour. Oui, effectivement.

Bonjour. Vous faites partie des jeunes insoumis de Perpignan. C'est la section jeunesse de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Merci d'être venu

Jean-Luc Mélenchon. Merci d'être venu nous voir chez chez Nopo. Je vais vous en dire un tout petit peu plus sur notre invité, mais je voulais vous rappeler quand même les règles de nos popules.

Pas de langue de bois, que des idées, que des propositions, pas de politique politicienne, s'il vous plaît. Et puis

si vous voulez nous soutenir, le meilleur moyen, c'est de vous abonner à notre chaîne Nopol. Allez Hugo Mazous, on commence tout de suite par notre première rubrique. Elle s'appelle

première rubrique. Elle s'appelle faisons connaissance.

Le but Hugo Mazou, c'est de savoir d'où vous parlez parce qu'un parcours de vie, ça nourrit forcément des convictions.

Date et lieu de naissance.

Alors 27 mai 2003 à Perpignan.

2003 mais vous avez donc 22 ans.

C'est ça.

Aïe aïe aïe. Ça ça ne me rajunit pas. À

Perpignan donc vous résidez toujours là où vous êtes né.

C'est ça. J'habite un petit peu plus au sud à elle, une petite ville très chic qui qui fait son petit chemin de de ville en devenir de demain.

Pas très loin de Perpignan. C'est ça.

10 minutes. On est à 15 km. 10 minut.

Très bien. Donc du côté de Perpignan, profession des parents.

Alors la mère est coiffeuse et le papa est agent municipal.

Agent municipal dans la commune où vous commune ?

Comment vous l'appelez cette commune ?

E L N E. Ah

parce qu'elle est pas très connue. Elle

va prendre un petit peu plus de notoriété. Elle elle est connue

de notoriété. Elle elle est connue pourquoi ? Et bien, on a une maternité

pourquoi ? Et bien, on a une maternité qui s'appelle la maternité suisse qui a été donc créée par Elizabeth Inden Benz qui était une Suisse qui est venue donc dans notre petite ville pour accueillir les femmes juives et les femmes

espagnoles qui accouché pour leur éviter de finir dans les camps de concentration qu'on avait ben à Argelè et à Rivalt.

Oh wouh ! D'accord. Ben chargé

d'histoire alors chargé d'histoire cette ville cette commune. Il y a quelque chose

cette commune. Il y a quelque chose d'intéressant à propos de votre filiation. J'ai vu une vidéo de vous.

filiation. J'ai vu une vidéo de vous.

Vous vous dites "J'ai dû changer de nom pour trouver du travail."

Effectivement, je me suis lancé dans le notariat. Donc c'est une filière qui est

notariat. Donc c'est une filière qui est quand même assez élitiste après de brillantes études de droit.

Vous avez majeur de promotion, c'est ça ?

Exactement. J'ai fini majeur de promotion euh mais sans alternance parce que ben malheureusement je me suis rendu compte que mon nom posait problème donc Mazous qui des cabinets de notaire ? Des cabinets de notaire ? J'ai fait

? Des cabinets de notaire ? J'ai fait

les 56 du département. Euh avec le nom de de mon père, j'ai eu sep réponses toutes négatives.

Donc Mazous Mazous, j'ai réessayé avec le nom de ma mère, donc Colomb et sur cette fois-ci, j'ai eu 36 réponses dont une six ou sep

qui était positives. Donc on remarque en fait quand on a un nom de famille à consonance maghrébine, on ne prend même pas la peine de nous répondre même quand c'est une réponse négative. Alors avec

le nom de ma mère, bah sur les 36 qui ont été bonnes mais on a eu 30 réponses négatives. Donc ils ont pris la peine de

négatives. Donc ils ont pris la peine de nous écrire un mail. J'allais dire vous avez la chance vous de pouvoir changer de nom puisque il je l'ai dit dans ma vidéo, c'est que j'ai cette chance de pouvoir changer de nom mais que je suis conscient qu'il y en a qui n'ont pas

cette C'est même pas une chance en fait, on devrait même pas changer de nom mais c'est une chance dans le système dans lequel on est de pouvoir changer de nom.

Qu'est-ce que ça vous inspire cet état de fête ? Là on est au cœur d'une

de fête ? Là on est au cœur d'une inégalité.

Ben moi moi ça m'a ça m'a un peu attristé parce que je me suis retrouvé à la mairie, donc la mairie de de ma petite ville pour changer de nom. Et

pendant que je lui demandais à changer nom parce que je ne trouvais pas de travail, je lisais sur le mur, liberté, égalité, fraternité et j'étais en train de me rendre compte à ce moment-là que tout ce qu'on m'a pris à l'école, toute cette bah ce roman républicain, il

n'était pas valable pour moi et pour les gens comme moi que nous on devait faire des concessions sur notre fraternité, sur notre liberté, sur notre égalité surtout. Dans cette vidéo, il y a aussi

surtout. Dans cette vidéo, il y a aussi quelque chose qui m'a frappé, c'est que justement vos parents et votre père notamment a pris soin, ça c'est ce que vous dites en tout cas dans votre vidéo, de vous donner un nom, un prénom plutôt

Hugo justement pour faciliter, j'allais dire votre intégration. C'est ça qui est effectivement. Ben, mon papa qui

effectivement. Ben, mon papa qui s'appelle Abdel Kader, lui a eu beaucoup de mal à trouver du travail, a eu beaucoup de mal à entreprendre des projets, avoir un appartement, avoir un crédit pour sa maison et il a pas voulu

nous nous donner les les mêmes freins qu'il a eu. Donc, on nous a donné à moi et mes frères des prénoms à consonance occidentale, mais nos deuxièm prénoms, parce qu'on noublie pas notre identité,

euh sont bah de nos racines. Donc moi,

c'est Ryan mais mon premier prénom c'est Hugo.

Entendu. On passe, on l'a un petit peu à vous. diplôme

vous. diplôme major de promotion donc de master de droit, c'est ça ? Non

non, c'est pas master de droit. Je ne

suis pas encore notaire.

Ah pardon.

Non non, je suis clair de notaire. Donc

c'est un diplôme qu'on appelle le collaborateur juriste notariat. Ça a

changé. Donc c'est l'quivalent d'une licence. Et du coup bah après il faut

licence. Et du coup bah après il faut continuer pour être notaire et il reste encore pas mal d'années.

Et ben bravo. Ça me permet aussi de parler d'une autre de vos vidéos parce que vous êtes très actif sur les réseaux sociaux. Je vous invite d'ailleurs à

sociaux. Je vous invite d'ailleurs à aller voir les différents comptes du Gomazous. cette vidéo, vous êtes habillé

Gomazous. cette vidéo, vous êtes habillé donc en major de promotion et vous revenez sur un événement douloureux, un professeur de droit 3e année qui vous a fait une remarque. C'était laquelle ?

Ben, on était tous du coup en classe avec mes camarades euh et le professeur demandait ce qu'on allait faire cet été comme job. Donc tout le monde était ben

comme job. Donc tout le monde était ben dans leur alternance. Donc il demande à tout le monde, il prend la peine d'écouter tout le monde. Et quand il arrive à moi, avant même que je n'en place une, il me dit "Oh vous, monsieur Mazous, vous vendrez des kebabs cet été

?" Et bon, un peu stupéfait, je lui

?" Et bon, un peu stupéfait, je lui demande pourquoi il dit ça et est-ce que c'est parce que je suis arabe et il me répond "Bah oui, en Canant." Et je lui rappelle que les kebabs ne sont pas algériens mais tucs et qu'à la rigueur, j'aurais pu faire du couscous mais pas

des kebabs.

Qu'est-ce que vous ressentez par rapport à ça ? On peut imaginer mais ça fait

à ça ? On peut imaginer mais ça fait bien de le dire aussi.

Sur le coup, ça ça a été choquant. Je

pense que j'ai pas réalisé vraiment sur le moment parce que j'ai vu les gens de la classe un peu rigoler. Donc je me suis dit que c'était peut-être moi le problème, que je ne perceais pas la blague. Et puis en rentrant et en

blague. Et puis en rentrant et en discutant avec mes parents, ils m'ont dit que c'était vraiment pas normal. Et

donc ben après coup et après réflexion, je me suis rendu compte qu'effectivement ce n'était pas normal.

Ben allez voir cette vidéo, il y a une très belle phrase, il y en a plusieurs mais c'est dans votre ombre que j'ai forgé mon âme. J'ai trouvé ça très beau.

En tout cas moi ça m'a touché votre vidéo profession actuelle ou activité actuelle. Alors c'est quoi ?

actuelle. Alors c'est quoi ?

Alors actuellement je suis en année sabbatique vu que je n'ai pas trouvé d'alternance pour la rentrée et du coup ben je reprendrai les études je l'espère l'année prochaine avec une alternance si j'arrive à la trouver. Donc cette année année sabbatique,

on peut peut-être lancer [rires] un avis à des cabinets. On n'est pas là pour ça.

Mais en tout cas, on vous souhaite de évidemment trouver des patients dans la vie.

Et ben, je suis quelqu'un de très passionné mais j'ai des patients éphémères. Pendant 3 mois, je peux être

éphémères. Pendant 3 mois, je peux être passionné de quelque chose. Ça va être ma lubi et puis au bout de 3 mois, ça va me passer. Donc j'en ai pas vraiment

me passer. Donc j'en ai pas vraiment spécialement.

Votre dernière alors la dernière Luby, pas la passion, mais la dernière Luby.

Moi je pense c'était la danse. [rires]

Bah si tu Et là vous avez du coup c'est J'ai arrêté. J'ai compris c pas pour

J'ai arrêté. J'ai compris c pas pour moi.

Est-ce que ça peut être la politique votre passion ? Parce que on vous voit,

votre passion ? Parce que on vous voit, vous avez un discours qui est qui est très construit, très argumenté pour votre jeune âge. Je vous rappelle que que vous avez 22 ans. La politique, ça peut être une passion ?

Je pense pas que c'est une passion. Je

pense que c'est une nécessité. Euh en

tant que personne qui subit des discriminations, je pense que c'est vraiment une nécessité. Au début, je me suis dit que

nécessité. Au début, je me suis dit que c'est une passion qui allait durer 3 mois parce que ben j'ai commencé à parler sur les réseaux et puis quand j'ai voulu arrêter d'en parler, bah je suis retourné dans mon train de train et dans mon train de train, j'ai continué à

subir des discriminations, j'ai continué à subir des injustices. Donc en fait, je suis toujours obligé de revenir et de reparler. C'est plus fort que moi. Donc

reparler. C'est plus fort que moi. Donc

je suis pas sûr que ce soit une passion mais surtout une nécessité.

Bon, ma prochaine question c'était pourquoi vous vous êtes engagé politiquement ? Pourquoi vous êtes aux

politiquement ? Pourquoi vous êtes aux jeunes insoumis ? Je crois que le

jeunes insoumis ? Je crois que le moteur, on l'a compris, c'est ce sentiment d'injustice qu'on peut ressentir au quotidien quand on d'injustice qu' on peut ressentir mais qu'on peut aussi remarquer chez d'autres personnes. Je suis pas le seul à subir

personnes. Je suis pas le seul à subir des discriminations et les discriminations sont diverses et variées et une fois qu'on se rend compte que bah l'école tout ce qu'on nous a dit, moi j'ai je suis allé à l'école de la République, on m'a toujours dit tout le monde a ses chances dans la France

républicaine et puis en fait en grandissant, je me rends compte que c'est faux et de savoir que c'est faux et que j'ai que j'ai construit mon existence sur un mensonge, ça me révolte. Donc je suis là pour me battre

révolte. Donc je suis là pour me battre pour tous les gens qui sont battu avant moi pour que liberté, égalité, fraternité soit inscrit dans notre République.

Et ben c'est entendu et vous allez pouvoir exprimer vos convictions chez nos popoles. On continue avec notre

nos popoles. On continue avec notre prochaine rubrique qui s'appelle les questions d'actualité.

On commence par cette crise politique actuelle. Quel regard vous portez s'il

actuelle. Quel regard vous portez s'il vous plaît ? Pas de popole, pas

vous plaît ? Pas de popole, pas d'histoire de parti, c'est pas ce qu'on veut ici chez nos popoles. Qu'est-ce

qu'elle vous inspire ce blocage actuel de nos institution ? Presque. On voit

que le pays n'avance plus.

Moi ça alors ça m'inspire quelque chose qui m'a rappelé ma de droit. en Lant m'a expliqué que le droit devait évoluer avec son temps et que il devait du coup évoluer avec les mœurs. La 5e

République, c'est une République qui a été créée pour répondre à une crise politique, celle de la guerre d'Algérie.

Aujourd'hui, on n'est plus dans cette situation là et le fait qu'on ne soit plus dans cette situation là, ça peut expliquer le fait bah qu'il y ait des blocages aujourd'hui parce que le modèle qui nous a été créé a répondu à la crise

politique de 58 mais du coup ne répond pas aux crise politiques d'aujourd'hui.

Donc je pense que c'est peut-être le moment de changer.

Quel changement vous verriez constitutionnel ? Alors si je vous

constitutionnel ? Alors si je vous entends, on sait que la LFI parle d'une 6e République en tout cas Jean-Luc Bélenchon. Ben je je pense que

Bélenchon. Ben je je pense que premièrement, il faut faire l'appel à une constituante, donc appeler des citoyens pour rédiger une nouvelle constitution qui répond aux enjeux du monde moderne. En 1958, on avait pas les

monde moderne. En 1958, on avait pas les mêmes problèmes qu'aujourd'hui. On était

pas dans les mêmes conditions. En 1958,

par exemple, les femmes n'avaient pas le droit de travailler, n'avit pas le droit d'avoir un compte en banque.

Aujourd'hui, c'est des des des citoyennes à part entièrre, elles sont à nos nos égals. Donc je pense que c'est important que le système et que la constitution reprenne bah t tous ces

changements et répondent au défis de demain, les enjeux climatiques, les inégalités sociales et tout ce à quoi on fait face aujourd'hui.

On rappelle le rôle d'une constituante, c'est de se réunir et de d'échafauder une nouvelle constitution. Là, c'est le juriste qui nous qui nous a [rires] parlé. C'est une de vos propositions.

parlé. C'est une de vos propositions.

On voit aussi cette défiance entre les citoyens et les politiques parce que ce blocage, ce spectacle entre guillemets qu'on auquel on assiste nourrit un peu la défiance. On voit la montée des des

la défiance. On voit la montée des des extrêmes. Ça vous inquiète ? Ça vous

extrêmes. Ça vous inquiète ? Ça vous

quel quel regard vous portez sur le pays en ce moment ? Ben ça m'inquiète parce que forcément euh à l'école, j'ai appris l'histoire comme tout le monde et je me rends bien compte que il y a les mêmes mécanismes qui sont en train de se

répéter et que si on on ne fait rien, on peut arriver à l'irréparable comme ça a déjà été le cas dans le passé. Après, je

pense que la France a toujours été un pays qui a su se réveiller au bon moment, qui a su se souvenir de son siècle des lumières, celui de l'humanisme et qui trouverait une solution avant de de toucher à

l'inévitable.

Voilà pour ce sujet, cette crise politique actuelle. Un autre sujet

politique actuelle. Un autre sujet d'actualité, cette proposition de loi à l'Assemblée nationale de Laurent Voquier qui propose d'interdire le port du voile dans l'espace public concernant les

mineurs. Qu'est-ce que ça vous inspire ?

mineurs. Qu'est-ce que ça vous inspire ?

Alors quand j'ai appris ça, mon ma première réaction, ça a été bon c'est pas constitutionnel donc ça ne peut pas passer parce que la loi la règle la règle de droit c'est qu'elle doit être la même pour tout le monde. On peut pas

cibler une religion en particulier mais c'est surtout que ce n'est pas bah constitutionnel et légal parce que ça remettrait en cause tout les tous les articles qu'il y a aujourd'hui.

C'est-à-dire que un enfant de 13 ans, on estime qu'il est capable juridiquement.

Si il met une gifle à quelqu'un, on estime que devant le juge, il est capable de d'être conscient que ce qu'il a fait, c'est mal. Donc, il devrait être capable aussi de choisir sa religion, pourquoi on devrait le mettre à ses ?

Donc, en fait, il y a plein de choses qui ne vont pas. Je me suis dit quel est le but du coup de faire ça si ce n'est pas constitutionnel ? Et la raison est

pas constitutionnel ? Et la raison est très simple, c'est ce que font les politiques depuis des années maintenant en France. c'est juste alimenter euh un

en France. c'est juste alimenter euh un sujet, celui de l'islam, celui du voile, pour toujours plus stigmatiser euh les personnes musulmanes qui sont dans notre pays et toujours en faire ben ce bouqu

émissaire et cette ennemi de l'intérieur comme certains l'appellent.

Quel est le moteur de ça ? Bah le

moteur, je pense que c'est d'un côté ben certains partis politiques qui refusent la diversité du pays, qui reste bloqué dans une idée de la France qui n'a vraisemblablement jamais existé parce

que la France a toujours été à la croisée des cultures et un mélange de plusieurs religions. Je pense que c'est

plusieurs religions. Je pense que c'est vraiment juste une haine profonde et viscéral et qui aujourd'hui s'alimente ben par une crise politique, une crise sociale et une crise démocratique. et

les gens bah s'ils perdent leur repère, ils vont se rattacher à à ce qui leur est proposé. Et on voit bien ce que font

est proposé. Et on voit bien ce que font les médias. Ils ne parlent que de ça en

les médias. Ils ne parlent que de ça en boucle, en permanence tout le temps.

Alors que selon vous, il y aurait d'autres problèmes qui qui arriveraient avant ce Bien sûr qu'il y a d'autres problèmes. Je veux dire, il y a 10

problèmes. Je veux dire, il y a 10 millions de profs dans le pays. Euh il y a un étudiant sur quot en repas parce qu'il n'a pas les moyens de manger.

Enfin, je veux dire, on a mis 1 et un autre problème dans ce pays que le voile ou de savoir dans quel établissement religieux telle ou telle personne va aller prier.

dire, on a vraiment d'autres soucis dans ce pays, quoi.

Entendu. On passe à notre prochain module qui s'appelle les idées qui peuvent changer la France.

Bahà Hugo Mazou, c'est vraiment une carte blanche que je vous donne. Vous

avez allez quelques minutes pour détailler une ou deux idées qui selon vous pourrait transformer profondément le pays.

Bah moi je pense que j'ai deux idées qui sont assez reliées. C'est de en fait pour qu'on puisse s'en sortir, il faut faire ce que l'humanité a toujours fait pour s'en sortir, c'est-à-dire remettre

l'humain au centre de nos débats, qu'on arrête de se prendre la tête avec des choses futiles. On parle d'humain, on

choses futiles. On parle d'humain, on arrête avec le racisme parce que c'est aujourd'hui ce qui nous divise. La

République est censée être unie et indivisible. des gens tentent de la

indivisible. des gens tentent de la diviser. Donc revenir sur l'humain et

diviser. Donc revenir sur l'humain et donc créer une nouvelle constitution aussi parce que bah il faut répondre à la crise démocratique. Donc une

constitution qui est basée sur le genre humain et sur la solidarité, l'égalité, moi ça me semble la chose la plus logique. Et d'ailleurs, je salue Iman

logique. Et d'ailleurs, je salue Iman Elamza qui a qui a lancé la grande campagne antiraciste en France. une

campagne qui vise à faire bloc face au déversement de haine qu'il y a aujourd'hui en France où on a eu euh la défenseur des droits qui a dit que le racisme est en train de bondir surtout le racisme religieux. Les musulmans euh

se sentent plus stigmatisés qu'en 2016 de 7 points, les chrétiens de deux points. Donc à un moment donné, il faut

points. Donc à un moment donné, il faut qu'on qu'on réagisse et qu'on prenne un sursaut collectif tous et tout ensemble.

Vous trouvez que le pays est devenu raciste ? Le pays, le système a toujours

raciste ? Le pays, le système a toujours été raciste. C'est c'est mon père l'a

été raciste. C'est c'est mon père l'a vécu, mes grands-parents ont vécu. Ce

n'est pas nouveau. Les systèmes de domination ont toujours existé. Mais il

y a une parole qui s'est décomplexée.

Moi, je l'ai vu après 2024, après les élections européennes sur les réseaux sociaux, il y a des insultes qui sont arrivées que je n'avais jamais entendu et qui dataient d'un siècle. Donc oui,

le le pays est en train de prendre un virage qui qui est dangereux à mon sens.

Et c'est pour ça que je pense que quand on quand je dis qu'il faut remettre l'humain au centre, c'est aussi euh mettre autour de la table toutes les personnes dont on parle en permanence mais qu'on ne fait jamais parler. Je

veux dire les les musulmans, vous allumez ces news, vous allumez BFM, on en parle à longueur de journée. Est-ce

que vous envoyez autour du plateau ?

Non. Parce que c'est très rare. Pas

beaucoup.

C'est très rare. Et on on le fait ça.

Enfin, on fait ça pourquoi ? parce qu'on

veut continuer à alimenter cette imaginaire de méfiance envers ces ces personnes parce qu'elles n'ont pas la même religion que nous. Sauf que la France c'est la laïcité. La laïcité

c'est la liberté de croire ou de ne pas croire et d'exprimer son opinion religieux dans l'espace public tant qu'il ne trouble pas à l'ordre public.

Puis il y a ce lien qui est vite fait aussi. On en parlait tout à l'heure

aussi. On en parlait tout à l'heure avant cette émission entre islam et islamisme. C'est vous qui me disiez ça

islamisme. C'est vous qui me disiez ça tout à l'heure. Vous pouvez nous expliquer ce que vous voulez dire par là ? Bah je veux dire par là que

? Bah je veux dire par là que systématiquement, et je dis bien systématiquement, quand on entend parler d'islamisme, on demande aux musulmans

peu importe euh qu'on sache si les pratiquants ou pas même des supposés musulmans de se justifier de cet islamisme. Moi, je me souviens quand il

islamisme. Moi, je me souviens quand il a eu les attentats en 2015, enfin c'est toute ma jeunesse, j'étais à l'école à ce moment-là, donc on faisait des minutes de silence, ben systématiquement, on se retournait vers

moi. les les camarades, bon c'était

moi. les les camarades, bon c'était innocent peut-être de leur part ou peut-être que c'était le discours des parents à la maison mais tout le temps venait me parler oui mais du coup l'islam dit ça dit ça non l'islam ne dit pas ça et on nous demande en permanence

de se justifier donc l'amalgame est très vite fait et je pense qu'il faut que ça cesse à un moment donné entendu Hugo est-ce que vous avez une autre idée qui pourrait changer la France c'est un grand programme qui pourrait changer la France mais s'il y

en a une qui vous vous vient encore vous êtes le bienve ben moi je pense que c'est la refonte de tout bien que le système il est obsolè par rapport au monde et aux enjeux ceux qui nous attendent. Donc faut revoir

l'école, faut revoir la police, faut revoir les institutions, faut revoir le la démocratie qui aujourd'hui pour moi ne tient presque plus debout. On voit

bien des gens qui votent aux élections législatives, il y a une coalition qui arrive en tête et c'est des partis minoritaires qui en fait 5 % qui sont premier ministre et qui sont au pouvoir.

Ça ça fait une certaine méfiance auprès des électeurs qui se disent à quoi bon voter.

On parlera de ce sujet dans démocratie 4.0. C'est une de nos prochaines

4.0. C'est une de nos prochaines rubriques et c'est vrai que ce lien entre citoyen et et politique est incontestablement à refonder. On passe à notre prochaine rubrique qui s'appelle

l'idée dans l'air.

Alors l'idée dans l'air Hugo Mazous, je voulais qu'on on parle de justice fiscale parce que c'est quand même encore le le grand débat à l'Assemblée nationale au Sénat avec l'attaque Zucman mais pas seulement. Quel regard vous

portez sur cette volonté ? parce que les Français ont été interrogés par sondage.

On peut prendre ses distances ou pas avec les sondages, mais en tout cas, il y a une majorité de Français qui s'est prononcé pour plus de justice fiscale, une taxation des ultra riches.

Ben, c'est totalement normal. Je veux

dire, ça fait des années qu'on a quelqu'un qui est au pouvoir et qui fait des cadeaux riches. On a je sais plus c'est quel organisme qui avait dit que si on avait gardé le même nombre de

enfin les mêmes rapports de prélèvement qu'en 2017, la France ne serait pas dans l'état dans lequel elle est aujourd'hui et on ne serait pas dans les marges d'ailleurs qu'on a aujourd'hui. Donc ça

veut dire que il faut réellement qu'on aille rechercher l'argent là où il est.

La France n'a jamais été aussi riche de son histoire. Pourtant les caisses sont

son histoire. Pourtant les caisses sont vides. Elles sont vides. Pourquoi ?

vides. Elles sont vides. Pourquoi ?

parce que les richesses sont accumulées chez une partie très infime de la société parce qu'elles s'accumulent par héritage aujourd'hui. Elles sont

héritage aujourd'hui. Elles sont accumulées et elles ne sont pas redistribuées. Donc moi, je pense que ça

redistribuées. Donc moi, je pense que ça c'est c'est quelque chose qu'il faut mettre en place l'attaque Zucman mais il faut surtout surtout et ça c'est le clair d' qui vous le dit s'attaquer à

l'héritage. Aujourd'hui 80 % des

l'héritage. Aujourd'hui 80 % des milliardaires le sont par héritage.

C'est leurs parents qui ont accumulé des richesses qui leur ont légué et ce n'est pas par la force du travail. Alors moi,

je veux bien croire à la méritocratie.

Je suis d'accord. Si on se retrousse les manches et qu'on va travailler, qu'on gagne, je suis au cas avec ça. Mais il

faut qu'on soit dans un système qui permette cette méritocratie et aujourd'hui on n'y est pas du tout.

Ça veut dire quoi ? Alors taxer plus amplement les héritages ? C'est ça que vous proposez ? Moi je vous le dis, euh

vous proposez ? Moi je vous le dis, euh quand j'étais dans des cabinets enfin dans des offices notarials, je voyais des petits patrimoines, des gens de la classe moyenne. Leurs parents avaient

classe moyenne. Leurs parents avaient construit un petit patrimoine, une maison de 200000 € avec un héritier, 100000 € d'abattement et en fait après, ils payent des des droits de succession

dessus. Sauf que classe moyenne fait,

dessus. Sauf que classe moyenne fait, ils ne peuvent pas payer ses droits de succession. Donc ils sont obligés de

succession. Donc ils sont obligés de vendre pour pouvoir payer. Donc ils ne récupèrent pas le patrimoine de leurs parents et ces maisons sont souvent rachetées par les 3,5 % de la population qui détiennent 50 % des biens en

location dans le pays. Donc en fait ces gens s'enrichissent sur notre dos. Nous

on s'apauvrit et les inégalités sont de plus en plus fortes. Et il y a plusieurs rapports qui disent que le nerf des inégalités c'est l'héritage. Donc il

faut peut-être y y mettre notre nez là-dedans et enlever toutes les niches fiscales qui bénéficient aux ultra riches et taxer alors les plus grosses successions évidemment. moins et moins

successions évidemment. moins et moins taxer les petites parce que la justice fiscale aussi ce n'est pas que augmentée. C'est aussi dire bon

augmentée. C'est aussi dire bon il y a des gens qui ben vont travailler tous les jours pour constituer un petit patrimoine pour leurs enfants. Tant que

c'est pas un patrimoine excessif et bien on doit permettre que ces enfants puissent hériter de leurs parents et c'est tout à fait normal. Mais par

contre des héritages avec des milliards ou des millions, ce n'est pas justifié.

Mon précédent invité qui est Stéphane Baudet, maire d'Ever Courcouronne dans les me disait "Mais ce débat sur la taxe Zucman taxer les ultra riches, il est un peu symbolique parce que finalement on a vu déjà que la taxe, le rendement de

cette taxe au fur et à mesure elle a un petit peu été ajustée et il disait c'est pas ça finalement qui va sauver l'endettement du pays." Qu'est-ce que ça vous inspire cette réflexion ? C'est une

histoire de symbole peut-être ?

Ça peut être une histoire de symbole. Ça

veut, si on arrive à faire passer cette loi, ça veut aussi dire quelque part que on peut réussir à aller chercher plus.

C'est c'est c'est vrai que c'est du symbole. Après la dette, on peut en

symbole. Après la dette, on peut en discuter. Est-ce qu'on faut la

discuter. Est-ce qu'on faut la rembourser au pain en jour ?

Ah, intéressant débat. Qu'est-ce que

vous en pensez vous ?

Bon, je pense que la la dette ne se remboursera jamais. Un pays ne

remboursera jamais. Un pays ne remboursera jamais sa dette. Pour moi,

c'est quelque chose qui est de facto comme ça.

Que vont penser nos créanciers ?

Ben, les créanciers, on fera de nouveaux crédits pour faire en fait, c'est des roulements les les crédits de la dette.

C'est ce on ne rembourse pas en fait, on emprunte pas aujourd'hui pour rembourser au cancer. On réemprunte pour rembourser

au cancer. On réemprunte pour rembourser les claners qu'on a emprunté ultérieurement et aujourd'hui en France, on a pas de problème pour aller chercher de l'argent. Quand on fait un appel à

de l'argent. Quand on fait un appel à offre, il me semble que on a toujours trois ou quatre personnes qui sont prêtes à nous prêter l'argent.

Oui, même si la note a un petit peu diminué, on a pas un petit peu diminué, mais on n'est pas dans une situation catastrophique. Et je pense qu'il faut

catastrophique. Et je pense qu'il faut arrêter aussi de jouer sur les peurs des gens avec la dette.

C'est on n'est pas dans une situation alarmiste, on n'est pas la Grèce d' quelques années.

Entendu. En tout cas, c'est le principe de nos popoles. C'est à vous de juger des visions, des solutions, des idées de notre invité. C'est ça qui est

notre invité. C'est ça qui est intéressant dans le débat public, c'est de pouvoir en tout cas mettre tout ça sur la table et puis chez vous réfléchir, chercher. Maintenant, on a

réfléchir, chercher. Maintenant, on a accès à beaucoup d'informations. Ça

permet de confronter les idées des uns et des autres, mais en tout cas, c'est important d'en débattre. On passe à notre prochain module qui s'appelle le monopole du cœur.

[musique] Le monopole du cœur, Hugo Mazou, c'est un sujet qui vous tient à cœur en tant qu'homme humainement personnellement.

Alors le sujet que j'ai décidé de prendre, c'était un sujet qui me touche parce que par le passé, j'en étais victime et que c'était un sujet dont on ne parle pas assez dans dans l'espace public ou du moins si on en parle, on

napporte pas de réelles solutions. Et

c'est le sujet des violences sexistes et sexuelles. Aujourd'hui, on est dans dans

sexuelles. Aujourd'hui, on est dans dans une société qui légitime les violences sexistes et sexuelles. On

a des femmes majoritairement qui sont victimes de d'agression sexuelle qui vont porter plainte et leurs plaintes n'aboutissent pas. Alors moi je pense

n'aboutissent pas. Alors moi je pense que c'est un sujet qui est majeur. C'est

un sujet donc dont il faut qu'on parle.

À l'heure où on se parle, là il y a 245000 femmes qui vivent dans la la boule au vente parce que leur mari ou leur conjoint est en bourreau. Quand je

vous le dis, c'est qu'il y a des personnes autour de moi aussi qui en sont victimes. Elles portent plainte, il

sont victimes. Elles portent plainte, il n'y a rien qui se passe. Donc au lieu de parler de voil et de choses inutiles, parlons de ce qui concerne vraiment la vie des gens, la vie de de ces personnes

de notre pays qui ben rentrent chez elles et ne sont pas comme vous et moi dans un endroit où ils se sentent en sécurité.

Qu'est-ce que vous proposez Hugo Mazous ? parce qu'on sait qu'il y a eu un

? parce qu'on sait qu'il y a eu un travail quand même du ministère de l'intérieur pour sensibiliser les agents au moment du dépôt de plainte.

La sensibilisation ne fonctionne pas. Il

faut former. Il faut former les policiers qui sont les premiers à récolter les plaintes. Il me semble qu'il y a une enquête qui est sortie ou un rapport qui fait état que 400 femmes ont été agressées sexuellement par des

policiers quand elles sont allées déposer plainte. Est-ce que c'est normal

déposer plainte. Est-ce que c'est normal ? Je ne pense pas. La police est censée

? Je ne pense pas. La police est censée être un endroit où on est en sécurité, pas en danger. Il faut aussi former les magistrats sur ces sujets-là parce que ben on est tous issus de génération

différentes. On n pas tous peut-être les

différentes. On n pas tous peut-être les mêmes bases et les mêmes les mêmes mécanismes pour décortiquer ces faits-là. Et il faut aussi revoir

ces faits-là. Et il faut aussi revoir notre système législatif. Il faut créer par exemple, je pense un haut commissariat dédié aux violences sexistes sexuelles qui ne traiterait que de ce sujet que des personnes formées et

compétentes. Et bien entendu Gomazo et

compétentes. Et bien entendu Gomazo et on retient cette proposition de la création d'un haut commissariat pour la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

On passe à notre prochaine rubrique qui s'appelle Ne se prononce pas.

Ne se prononce pas Hugo Mazouse. C'est

un sujet que vous avez du mal à trancher sur lequel vous hésitez. Ça pourrait

être quoi pour vous ? Alors, c'est pas vraiment de l'hésitation ou je me prononce pas parce que les idées sont claires. J'ai j'ai parlé euh des choses

claires. J'ai j'ai parlé euh des choses qui sont un peu liées au consentement, notamment la GPA et la fin de vie.

Gestation pour autrui hein, pour ceux qui n pas voilà et la fin de vie, ça devrait pas être en débat normalement ça devrait être légal, ça devrait être autorisé parce que on est tous et toutes libre de disposer de notre corps. Cependant que

j'ai mets des réserves en tant que juriste, c'est la notion de consentement. Est-ce que dans le système

consentement. Est-ce que dans le système dans lequel on est, on est vraiment on a vraiment le consentement libre et éclairé ? J'ai par exemple moi sur la la

éclairé ? J'ai par exemple moi sur la la loi de fin de vie, au début, j'étais totalement pour c'est normal que les gens décident de mourir s'ils veulent mourir, c'est leur choix et ils doivent le choisir. Puis après, j'ai vu que ben

le choisir. Puis après, j'ai vu que ben en fait, il y avait de la maltraitance dans le milieu hospitalier parce qu'il y avait un manque de moyens. Donc, il y a des gens qui vont peut-être être amenés à euh choisir la facilité parce que

c'est compliqué dans l'hôpital d'avoir des des des soins qui sont adaptés, mais ça serait pas vraiment libre comme consentement si il y a pas les choses autour qui nous permettent d'avoir toutes les opportunités possibles et

envisageables. Donc dans un monde idéal,

envisageables. Donc dans un monde idéal, je suis totalement pour dans le contexte actuel avec la précarité, avec les coûts budgétaires, j'ai du mal à imaginer un

consentement qui soit vraiment libre et éclairé. Merci pour ce sujet. On passe à

éclairé. Merci pour ce sujet. On passe à une situation qui est qui est assez délicate aussi. Le sujet c'est très

délicate aussi. Le sujet c'est très concrètement très concrètement donc ce sont des thématiques, des problématiques qui nous remontent via la communauté Nopole. Je

suis étudiant et je me sens souvent très seul. Alors, j'ai regardé, il y a un

seul. Alors, j'ai regardé, il y a un sondage ifOP qui a été publié l'année dernière. 62 % des 18 24 ans déclarent

dernière. 62 % des 18 24 ans déclarent se sentir régulièrement seul, hein. Il y

a espèce d'épidémie, on avait beaucoup parlé du Covid où ça avait été très dur pour les étudiants et pour la jeunesse.

Qu'est-ce que ça vous inspire cet état de fête, Hugo Mazous ?

Et ben moi, ça m'inspire parce que j'ai été la génération Covid. Et oui

et je suis partie faire mes études à Montpellier, donc pas chez moi. Et j'ai

ressenti cette solitude. Donc je

comprends que des étudiants se sentent seuls parce que ben aujourd'hui il y a un effondrement de des universités. Donc on

se retrouve souvent dans des situations où on doit partir pour continuer nos études, souvent dans des villes qui sont lointaines où on ne connaît personne et la facelle qu'elle est aujourd'hui ne permet pas de créer du lien social.

Mais pourquoi ? Alors moi j'étais à la fac comme vous mais pourquoi ça permet pas de créer du lien social actuellement ? En quoi ça a changé ? Ouais, je peux

? En quoi ça a changé ? Ouais, je peux pas vous dire, j'ai pas connu votre époque, mais moi quand j'y étais, on avait pas de brassage, on avait pas d'activité qui était organisé par la

fac, ça été organisé par des syndicats mais jamais par la fac.

Oui, cétait un peu électron libre finalement.

Voilà. Et si on était pas au fait bah qu'il y avait un syndicat dans la fac, on n'y allait pas. Donc il faut que la fac les fac aussi se mettent dans des positions de leader sur ces sujets-là

pour créer du lien, pour créer des groupes de paroles. Pourquoi pas ? Ça

peut être aussi fait par la fac mais je peux comprendre qu'elles ne le font pas parfois de moyens vu que ça fait des j'allais venir sur le terrain des années [rires] qu'on coupe les subventions dans l'éducation.

Vous voyez d'autres causes ? Moi, je

suis très fan des réseaux sociaux évidemment, mais est-ce que cette espèce de bulle dans laquelle finalement tous on on rentre parfois moi de je me disais tout à l'heure en marchant dans la rue, je suis encore sur mon téléphone, je

marchais dans la rue, je ne regardais même plus devant moi. Est-ce que ça peut être lié ou pas du tout ? Moi, j'aime

pas accuser non plus les réseaux sociaux de tous les mots, mais ça peut être ça peut être lié. Je je ne dis pas le contraire, mais en fait c'est l'usage qu'on fait des réseaux sociaux.

Moi je peux vous donner vous avez donné votre exemple. Moi si je vous donne le

votre exemple. Moi si je vous donne le mien, c'est quand j'étais à la fac de Montpellier grâce aux réseaux sociaux.

J'ai rencontré en milieu d'année une camarade qui était dans ma promo que je n'avais jamais vu et grâce aux réseaux sociaux, je l'ai rencontré, on s'est rendu compte que bah tous les deux, on avait pas de centre où on pouvait discuter avec des gens et ben on s'est

retrouvé ensemble grâce aux réseaux sociaux. Donc

sociaux. Donc c'est c'est l'utilisation qu'on fait des réseaux sociaux et je pense qu'il faut du coup qu'on explique à l'école aux enfants comment utiliser les réseaux sociaux demain.

Ça c'est intéressant. C'est très

important parce que les réseaux sociaux ça peut être quelque chose de très bénéfique comme ça peut être poison pour la société. on l'a vu et que ben c'est

la société. on l'a vu et que ben c'est des discussions qui sont encore à l'Assemblée nationale, hein, les bulles algorithmiques qui font que parfois ben on tombe dans des euh dans des vidéos qui nous entraînent dans la dépression

ou euh bah dans de dans de l'extrémisme sur certains sujets.

Mais on est comme dans une bulle hein, c'est notre précédente invité Julie Martinez nous en a très bien euh parlé mais c'est exactement ça.

Oui, il y a même eu un rapport sur le masculinisme chez les les jeunes ados à cause des réseaux sociaux parce que les jeunes se font enfermés dans des bulles et qu'on leur apprend pas comment sortir. Moi je sais que quand j'étais à

sortir. Moi je sais que quand j'étais à l'école Facebook on on nous martelait qu'il fallait pas mettre nos données personnelles, que c'était important de ne pas le faire et du coup on a une méfiance. Moi Facebook c'est pas ma

méfiance. Moi Facebook c'est pas ma génération, je m'en suis même détaché.

Je n'y vais quasiment jamais parce que ben à l'école on m'a expliqué qu'il fallait pas mettre nos données personnelles. Mon petit frère qui

personnelles. Mon petit frère qui maintenant est au collège, on lui parle jamais des dangers de TikTok. On lui

parle jamais des dangers des bulles algorithmiques.

Alors qu'à l'époque c'était fait. H

entendu Hugo Mazouse. On passe à notre prochaine rubrique qui s'appelle Elle est intéressante celle-là. Vous allez

voir la vérité inconfortable.

La vérité inconfortable. Hugo Mazous,

quelle vérité inconfortable nos élus devraient nous dire à nous citoyennes citoyens et qu'il préfèrent nous taire, nous cacher par volonté d'être élu.

Je pense que la vérité inconfortable des élus qui nous cache et je pense qu'ils en sont conscients ou alors c'est qu'ils ne sont pas très éveillés sur ce qui se

passe dans la société mais c'est la question des violences venant du peuple.

On entend souvent tous les politiques dès qu'il y a une violence une émeute une manifestation qui déborde appelé à la condamnation. on sait pas bien ce qui

la condamnation. on sait pas bien ce qui se passe mais sans réellement comprendre le souci, ce qu'il y a profondément en dessous aujourd'hui et ça va être difficile pour les politiques de le nier. Il y a des formes de violence

nier. Il y a des formes de violence qu'on appelle des violences invisibles comme la précarité, comme le racisme, comme les discriminations, comme le sexisme qui atteignent la population tous les jours. Et d'ailleurs, Franz

Fanon le le l'étayait très bien. Il

disait que parfois pour des personnes qui sont dans un système de domination, la violence physique est le seul moyen qu'elles ont pour se faire entendre.

Vous allez provoquer le débat. en disant

ça Hugo ça ben c'est le but de provoquer le débat et il faut le dire, je dis pas que il y a des qu'il faut utiliser la violence comme moyen d'action. Je dis

simplement que il faut comprendre d'où elle vient.

Il y a une phrase, je l'ai plus en tête qui dit quand on pointe la Lune, la personne intelligente regarde la lune.

La personne qui ne réfléchit pas regarde le doigt.

Le doigt.

Donc il faut qu'on regarde la lune.

Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi il y a des gens qui vont dans la rue ? Ben

peut-être parce que ça fait des années qu'il y a des plans d'austérité qui n'ont plus à manger dans le frigo et que c'est une forme de violence. Ils ont ué tout les moyens démocratiques. On a

manifesté pacifiquement, on a voté, on a jamais été entendu. Et après, on vient s'étonner qu'il y a des formes de violence et on les condamne. Et en les condamnant, on quelque part on enlève

tout le message politique qui a derrière parce que vu que c'est une violence et qu'on ne l'accepte pas, on ne prend pas en considération ce qu'il y a au fond.

Donc oui, c'est violent. Donc les

c'est violant donc on ne les écoute pas alors que c'est une erreur fatale. C'est

mais mais ça c'est une pensée occidentale. C'est parce qu'on s'est dit

occidentale. C'est parce qu'on s'est dit nous l'Occident, nous sommes la civilisation donc nous ne sommes pas violents. Mais c'est faux. La société

violents. Mais c'est faux. La société

occidentale est violente par essence.

Quand il y a un système de domination il y a de la violence. L'État est violent et justement la non violence face à la violence de l'État c'est le enfin c'est faire en sorte qu' qu'il continue à à exercer toutes ces formes de violence.

Donc je pense que c'est une vérité inconfortable que les politiques ne ne vous enfin pas qu'il y en a certains qui le disent mais que tous ne vous diront pas.

Alors celle-là elle est inconfortable et vous qui nous regardez bah vous pouvez peut-être réagir à ce que Hugo Mazous nous dit. Est-ce que on peut aussi

nous dit. Est-ce que on peut aussi appliquer ce que vous dites à la situation internationale parce que on sait que la France insoumise a eu ce discours finalement le même que vous tenez par rapport au conflits

israélo-palestinien. Est-ce que je vais

israélo-palestinien. Est-ce que je vais un peu trop loin ou pas du tout ? Vous

allez pas trop loin. Moi, vous savez en tant que juriste, je me base sur le droit international et dans le droit international, il y a une résolution de l'ONU, j'ai plus le chiffre en tête, mais que vous pouvez aller vérifier, qui dit que tous les peuples opprimés ont le

droit de se défendre par tout moyen.

Alors, on jugera tout moyen et ça sera jugé par la Cour pénale internationale de justice. C'est elle qui le jugera.

de justice. C'est elle qui le jugera.

Mais quand on est dans un système d'oppression, le droit international nous dit que on a le droit de se défendre par tout moyen. Je ne dis pas que il faut prendre les armes ou quoi que ce soit. simplement que quand on est dans un système de domination, ben la

violence parfois c'est notre seul moyen parce que ben on n' pas d'autres solutions. Et bien évidemment, je

solutions. Et bien évidemment, je condamne tout ce qui s'est passé euh euh en Palestine, je condamne tout ce qui s'est passé en Israël, j'établis seulement euh un discours juridique qui

explique ben pourquoi on peut dans certains cas juridiquement, internationalement justifier la violence. Et pour revenir à votre propos premier, est-ce que euh la

violence ne devrait pas être exclue, j'allais dire de facto du débat public ?

Alors, vous allez me dire que la violence, elle est préexistante puisqu'elle fait partie de la situation que vit vers cette personne. Mais

comment on peut discuter si on commence à se dire que la violence est est légitime entre guillemets ? Euh, il faut pas en fait qu'on dise que toutes les violences sont légitimes.

C'est pas c'est pas le propos. Le propos

c'est de dire il y a des violences qui sont une réponse à une violence et que si on veut vraiment enrayer les violences en France, on va pas faire Valérie d'Aido, on va pas mettre la tapisserie. Non mais peut-être que

tapisserie. Non mais peut-être que Valérie Damido, elle aurait vu le problème contrairement à nos politiques.

On va pas mettre de la tapisserie pour cacher ce qu'il y a derrière le mur.

S'il y a une violence, si demain une infirmière sort dans la rue et que ben elle va déborder dans sa colère, on va mettre la caméra dire "Oh, regarde, elle est violente." Oui, mais on montre pas

est violente." Oui, mais on montre pas que ça fait des années qu'on coupe le budget à l'hôpital. qu'elle enchaîne des gardes parce qu'il y a un manque de moyens, parce qu'il manque des infirmières et tout ça c'est des formes de violence mais on n parle pas parce qu'elles viennent de l'État et que on a

assimilé que l'État ne pouvait pas être violent alors qu'il est violent dans les faits.

Écoutez, c'est très clair en tout cas, on a compris ce que vous voulez euh dire Hugo Mazous, vous jugerez chez vous qui nous regardez cet entretien. Nous, on va passer à notre prochaine rubrique qui

s'appelle la question qui dérange.

Attention Hugo Mazous.

Gomazous, vous avez alors j'allais pas dire d'effrayer la chronique mais on a un peu parlé de vous récemment par le biais d'une conférence sur l'islamophobie qui était coorganisée par

la branche jeunesse de la France insoumise à laquelle vous appartenez et les étudiants musulmans de France. Ça se

passait à Perpignan et sur une affiche qu'on va peut-être voir en même temps qu'on se parle, on voyait donc deux hommes, vous et puis un autre député, alors vous êtes pas député mais Raphaël Arnaud de la France insoumise et puis une troisième personne Cherine qui elle

était représentée donc avec un voile mais il n'y avait pas sa photo, c'était un dessin. Alors le maire Eren de

un dessin. Alors le maire Eren de Perpignan Louis Aliot a voulu interdire cette conférence, il n'y est pas parvenu. Il y a eu une polémique sur la

parvenu. Il y a eu une polémique sur la la non représentation finalement de cette femme. Comment vous avez vécu ça

cette femme. Comment vous avez vécu ça et pour comment ça s'est passé cette histoire ? Ben écoutez, pour faire

histoire ? Ben écoutez, pour faire chronologiquement ce qui s'est passé, bon nous on a décidé de faire à Perpignan une conférence sur l'islamophobie parce que à Perpin il y a un contexte qui fait que le maire Eren

organise des festivals où il invite de de très chic personnes d'extrême droite pour déballer leur science et leur haine. Nous, on a décidé de ben

haine. Nous, on a décidé de ben populairement de faire bloc contre ça et de traiter aussi des sujets qui sont fondamentaux comme l'islamophobie et expliquer que ben maintenant les musulmans, les musulmanes et les

personnes supposées musulmans et musulmanes peuvent se défendre. On est

capable de parler, faut arrêter de nous invisibiliser, on est là et on va apprendre l'espace qu'il faut qu'on prenne. Cependant, on est dans un

prenne. Cependant, on est dans un système euh dans un contexte islamophobe. On est dans un un

islamophobe. On est dans un un département gangrainé euh par l'extrême droite. Et Sherine euh quand on avait

droite. Et Sherine euh quand on avait fait le visuel, je lui avais dit "Est-ce que tu peux m'envoyer une photo ?" Parce

que c'est moi qui ai fait le visuel, que ce soit clair. Elle m'a dit "Je préfère pas apparaître parce que je sais qu'il y aura un déferlement de haine parce que je porte le foulard et je ne veux pas être exposé."

être exposé." Elle m'a expliqué que du coup dans leur association quand une personne ne vait pas être exposée il mettait un petit emoj qui l'a représenté ou le représentait parce que des hommes aussi dans l'association ne souhaitent pas être sur les réseaux sociaux et pas tout le monde a envie d'être sur les réseaux

sociaux.

C'était pas lié à une femme c'était pas lié à une femme. Chez les

étudiants musulmans de France, il y a plusieurs visuels où des hommes aussi sont représentés par un petit un petit bonhomme parce qu'ils n'ont pas envie d'être exposés sur les réseaux sociaux parce qu'aujourd'hui être musulman, ben c'est avoir une cible dans le dos. C'est

malheureux mais c'est comme ça. Donc

nous on poste le visuel. Nous on se dit bon on a respecté la parole de la principale concernée, il y a pas de problème. Nous on voyait pas le

problème. Nous on voyait pas le problème. C'est posté. Bon le lendemain

problème. C'est posté. Bon le lendemain je me réveille, je vois un tweet de Louis Alio. Dans 10 minutes après, je

Louis Alio. Dans 10 minutes après, je vois euh le JDD qui fait un article, le Figaro et je me souviens de descendu parce qu'il était 9h du matin. Je

descends dans le salon, je dis à mes parents allumer ces news. Je sais pas pourquoi, je sens que ça va passer à la télé. On allume ces news et 10 minutes

télé. On allume ces news et 10 minutes après, je vois ma tête en grand écran et puis là, ils y sont tous allés. Ça y

est, tu allé pas de main morte. Et

justement, je trouve que Sherine n'a eu raison de se protéger parce que si elle s'était affichée, ils auraient trouvé un autre prétexte pour l'attaquer. Ils

auraient dit qu'elle est létend islamique parce que quand une femme est volée, c'est l'étendart islamique. On

l'a bien vu avec Éric Zemour face à Raphaël Gluxman qui prend à partie une femme qui porte le foulard dans le public et qui dit son foulard c'est l'étendard d'une idéologie islamiste.

Le lien a été le voilà le le lien aurait été fait.

Elle s'est protégée.

D'accord. Alors poursuivons sur cette conférence. Comment ça se termine cette

conférence. Comment ça se termine cette histoire ? Alors,

histoire ? Alors, ben cette histoire, elle se termine que j'appelle la préfecture quand je vois l'arrêté municipal. Je contacte d'abord

l'arrêté municipal. Je contacte d'abord un avocat qui me demande 4000 €. Je dis

bon 4000 € pour une conférence, ça fait quand même un peu cher.

J'ai ramassé mes quelques connaissances de droit que j'avais. Donc, j'appelle la

que j'avais. Donc, j'appelle la préfecture, je leur explique, leur dit "Écoutez, il y a un arrêté municipal, c'est contraire au principe fondamental de la liberté de manifestation.

Est-ce que vous pouvez un petit peu dans le rapport de force, est-ce que vous pouvez mettre un arrêté préfectorial qui autorise notre manifestation ? parce que

l'arrêté préfectorale prévaut sur l'arrêté municipale ou sinon je vous assigne en justice avec monsieur Alliot mais vous allez perdre et ça vous fera mauvaise pub. La préfecture amené un

mauvaise pub. La préfecture amené un arrêté préfectoral et nous a autorisé mais nous sommes enfin je suis quand même allé tout seul au tribunal contre Louio et il a perdu.

C'est le symbole de quoi cette polémique pour vous ?

Ah ben pour moi c'est de un la démonstration que nous sommes nous dans notre droit d'exister. Nous sommes nous dans notre droit de manifester et c'est

aussi le symbole ben de toute cette société qui s'extrême droitise, qui rentre dans la haine et dans la division et qui donc par essence trahit la République qui est censée être uni et

indivisible. Et aujourd'hui des gens

indivisible. Et aujourd'hui des gens tentent de diviser notre République et c'est très grave et je l'impression que les gens ne se rendent pas compte de ce qui se passe. Peut-être parce qu'il y a une propagande médiatique autour de tout ça, mais il faut peut-être se réveiller

et c'est pour ça que tout à l'heure j'ai parlé de sursaut collectif. Il va

falloir que la France arrive à ce so collectif parce que sinon on va tout droit dans le mur.

Et ben encore une fois Hugo Mazou c'est dit, c'est sur la table. À vous chez vous de vous faire une opinion sur les propos de notre invité. On va passer à une autre thématique par le biais de

notre rubrique, la question de l'assistant.

La question de l'assistant Hugo Mazous, c'est notre assistant chat GPT qui va vous la poser. Assistant, est-ce que tu peux interroger Hugo Mazous qui est membre des jeunes insoumis de Perpignan sur les défis de l'intelligence

artificielle ? Je pense à l'emploi, à la

artificielle ? Je pense à l'emploi, à la transition écologique. Allez, c'est à

transition écologique. Allez, c'est à toi.

Dans le contexte actuel, comment percevez-vous les défis que l'intelligence artificielle pose sur l'emploi et la transition écologique et comment les jeunes insoumis envisagent-ils d'y faire face ?

Bon, ça ça vous plaît comme question ?

C'est pas tellement foulé l'assistant là. Après, j'ai parlé plutôt de mon

là. Après, j'ai parlé plutôt de mon point de vue plutôt que celui des jeunes insoumis parce que je pense qu'on est dans la noopopole. Ouais.

Point de vue personnel.

Point de vue personnel. Moi, je pense que le défi qui atteint notre génération, c'est on le voit, l'intelligence artificielle arrive incontestablement.

Incontestablement. Moi, dans la branche dans laquelle je suis, j'ai bien vu avant de quitter par exemple mon dernier emploi que dans l'anglais inot, donc des notaires, on avait le petit on

intelligence artificielle qui faisait toutes les demandes auprès des mairies, auprès des états civils que de base faisait une personne qu'on appelait la formaliste. Enfin, le défi qui nous

formaliste. Enfin, le défi qui nous attend, c'est est-ce que l'intelligence artificielle va être une cause de chômage pour nos générations ou est-ce qu'on va devoir l'appréhender et faire

en sorte que ben elle prenne notre relais sur certaines tâches et ça nous libérera du temps pour que nous nous puissions avoir d'autres activités dans la vie de tous les jours.

Alors, la question, on y arrive vite, c'est exactement celle-là. Mes

précédents invités ont le même diagnostic que vous. Mais alors, à quoi va-t-on employer ce fameux temps libéré selon vous ? Ah ben euh je pense queon

selon vous ? Ah ben euh je pense queon on on peut l'utiliser pour sa famille, pour découvrir le monde. Moi je je suis partisante du fait que l'humain n'est pas né pour travailler.

Alors là vous allez faire réagir aussi.

Réag mais c'est le but. C'est le but.

Pour moi, l'humain n'est pas né pour travailler euh dans une usine. Enfin on

a d'autres vocations. On est sur terre, on a une expérience de 80 ans en moyenne et on doit bah vivre notre vie sur cette planète.

L'épanouissement par le travail, vous n'y croyez pas forcément. Je pense qu'il y en a qui s'épanouissent par le travail, mais il y en a beaucoup qui subissent le travail et c'est une réalité. Peut-être qu'on

pourra parler après du revenu universel.

C'est J'allais j'allais venir sur ce terrainlà parce que ça revient avec l'arrivée de l'intelligence artificielle. Il y a des suppressions de

artificielle. Il y a des suppressions de postes assez massives aux États-Unis qui commencent. On a

commencent. On a ça c'est parce que le capitalisme le veut.

C'est-à-dire alors mais c'est-à-dire que il y a pas besoin de supprimer en terme de de rentrée d'argent le la production elle reste toujours au même niveau vu que l'intelligence artificielle prend le relais ou mais il y a des gains de productivité qui

Oui mais oui mais du coup c'est le carapitalisme qui fait que pour avoir toujours plus de recettes, on supprime des postes qui coûtent de l'argent on y met les les intelligences artificielles.

Et c'est là notre défi, c'est comment on va faire pour empêcher que l'intelligence artificielle mette des gens en chômage mais que plutôt elle continue à garder notre enfin notre

niveau de production mais qu'elle allège notre charge de travail. On pourrait par exemple changer les 35 heures en en 30h par exemple. Et le revenu universel

par exemple. Et le revenu universel puisqu'on a commencé à l'aborder et le revenu universel, moi je pense que tout de suite ce n'est pas possible en l'état des choses, mais ça peut être une

idée vers enfin la société une idée de société vers laquelle on pourrait aller.

Pour moi, on est sur la fin d'un cycle sociétal. On voit bien, il y a des

sociétal. On voit bien, il y a des crises pas qu'en France, on parle de la crise politique en France mais c'est pareil aux États-Unis, c'est pareil en Allemagne, c'est pareil en Espagne, enfin c'est pareil partout. On est dans une crise sociétale. La société ne

répond plus aux enjeux de demain. Donc,

il va falloir qu'on tous ensemble collectivement l'humanité réfléchisse à quelle société on voudra pour demain qui nous dit qu'on sera pas remplacé par les robots pour travailler. On le voit de plus en plus. Enfin, mais on a tous vu Hugo Bazou, je je rebondis sur ce que

vous dites, mais ces vidéos en provenance de Chine avec ces usines sans ouvriers quoi, qui sont capables de construire donc des voitures, il n'y a que des robots dans les usines et c'est vrai que c'est très pertur mais il y a les usines, il y a les caisses automatiques, enfin on se rend compte

que beaucoup de métiers qui étaient énormément occupés par les classes populaires commencent petit à petit à être remplacé. Et là l'enjeu justement,

être remplacé. Et là l'enjeu justement, c'est ce que je disais tout à l'heure, c'est est-ce que on reste dans cette idée capitaliste de dire bon ben vu les gens qui servent à rien, on les met au chômage, il travaille plus, on leur

donne rien parce que ça va profiter au capital de mettre des machines ou est-ce que on réfléchit ensemble collectivement comment on fait pour entamer une transition sur le fait que ben les

robots, les machines, l'intelligence artificielle va prendre en charge le travail queon n'aura plus à effectuer.

Tu es une vraie question. Euh certains

de mes invités déploraient que ça ne soit pas dans le débat public. Qu'est-ce

que vous en pensez ? C'est pas un sujet dont on parle finalement beaucoup ? Non.

C'est en fait on en revient à ce qu'on disait au début, c'est qu'il y a des sujets qui sont traités qui ne sont pas forcément utiles à la société alors que celui-là il majeur. Enfin ça

pourrait éveiller les consciences, enfin relancer le débat public et qu'on trouve ensemble collectivement une solution.

Ça nous amène à un autre sujet dont on pense chez Nopol qu'on parle pas assez, c'est la transition écologique. On peut

peut-être le prendre avec vous sous le plan de la jeunesse. On va voir ce que ça donne. Nopopole écologie.

ça donne. Nopopole écologie.

On parlait de ce mal-être de la jeunesse, mais c'est vrai que on en discutait aussi un petit peu avant cette émission quand on ajoute un petit peu l'a inégalités sociales que certains peuvent

vivre, cette morosité politique, j'allais dire actuelle, plus la transition écologique. C'est vrai qu'on

transition écologique. C'est vrai qu'on comprend le mal-être de ces jeunes.

Mais c'est angoissant. C'est c'est

angoissant. Moi, j'habite un territoire du sud à Perpignan. Ça fait 4 ans qu'on est en sécheresse. Il y a des villages qui n'ont plus d'eau.

Pyrénise orientale.

Pyénèse orientale. Des des villages qui n'ont plus d'eau. En été, on se retrouve le 6 juillet avec bah des villages où on ouvre le robinet, il y a rien qui sort.

Donc est-ce que on se projette dans l'avenir ? Non. Est-ce que ça nous

l'avenir ? Non. Est-ce que ça nous angoisse ?

Donc moi j'entends beaucoup les politiques parler de réarmement démographique. Il faut que les jeunes

démographique. Il faut que les jeunes fassent des enfants. Mais on ne veut pas faire d'enfants parce qu'on n'a pas d'avenir déjà pour nous et encore moins pour nos enfants. Je pense que chaque parent qui va nous écouter est d'accord

avec le fait que on veut un avenir certain pour nos enfants. On ne veut pas les les laisser dans un monde où ils n'ont pas d'avenir. Donc nous, vu qu'on a pas d'avenir sur notre propre vie, on

ne veut pas donner à des enfants un avenir encore plus incertain que le nôtre. Alors va falloir qu'on y

nôtre. Alors va falloir qu'on y réfléchisse.

C'est très fort.

Et on en revient au capitalisme. [rires]

Pourquoi alors ? Allô ?

Mais parce que vers le quoi on se dirige, c'est le capitalisme vert.

Toujours de la productivité. Le

capitalisme ne peut pas être vert. Nous

par exemple à Perpignan, vous voyez, c'est toujours les mêmes classes qui qui en prennent plein la gueule. c'est les

classes populaires. Nous, on a des restrictions d'eau. Par contre, les

restrictions d'eau. Par contre, les grands groupes aquatiques, eux, c'est open bar tous l'été. Tout le monde peut aller s'amuser dans leur toboggan. Et

moi, je trouve ça ahurissant.

C'est-à-dire que les gens qui vivent ici n'ont pas le droit euh de arroser leurs plantes. Les agriculteurs doivent faire

plantes. Les agriculteurs doivent faire attention pour leur leur vie, pour leur récolte. Mais à côté, les grands groupes

récolte. Mais à côté, les grands groupes qui apportent de l'argent capital, eux, c'est open bar et bénéficient de tout.

Donc comment vous la voyez cette transition écologique ? Ah

transition écologique ? Ah ben il faut qu'elle soit populaire, il faut qu'elle soit anticapitaliste, décroissante forcément il y a une rupture avec le modèle capitaliste.

La la croissance infinie, ça n'existe pas dans un monde qui est qui a des des ressources limitées. On ne peut pas

ressources limitées. On ne peut pas avoir une croissance infinie avec des ressources limitées. C'est impossible.

ressources limitées. C'est impossible.

Enfin, c'est c'est c'est mathématiques.

Donc, il faut que on réorganise notre mode non pas de consommation mais de production parce que ça ne doit pas reposer sur les consommateur mais sur les gens qui font de la production. Et

on doit ben faire en sorte que tout le monde puisse avoir des chances de survivre dans le monde de demain. Parce

que moi je pense qu'on n'a pas de machine arrière possible actuellement.

C'est fini. On a un dérèglement climatique qui est là et qui va s'intensifier. Et

s'intensifier. Et là, ce sont des données hein.

C'est oui, mais on y est. Et maintenant,

il faut juste que ben on apprenne à vivre avec et que on fasse en sorte de s'en sortir mais tous ensemble. Parce

que si on continue dans cette lignée là et dans cette logique là, à terme, on aura des riches, ceux qui ont les moyens de s'acheter leur sécurité climatique et de l'autre côté des pauvres qui eux

pâtiront de ce dératique alors que ce n'est pas eux les plus grands pollues.

Les plus grands pollueurs c'est total, c'est toutes ces grandes entreprises qui polluent et ce n'est pas nous. Donc ça

eux à revoir leur mode de production.

et à nous à travailler collectivement sur gommer les inégalités, faire en sorte qu'on a qu'on ait tous un monde viable demain. Et quand je dis tous,

viable demain. Et quand je dis tous, c'est tous. C'est intéressant. Les

c'est tous. C'est intéressant. Les

adeptes du capitalisme vert vous répondront que cette rupture brutale que vous réclamez va entraîner des pertes d'emploi, des destructions d'emploi, des entreprises qui vont peut-être faire faillite. Qu'est-ce que ça vous inspire

faillite. Qu'est-ce que ça vous inspire cette critique ?

cette chrétier que je peux l'entendre et je vais peut-être pas la nier parce que je me suis pas vraiment penché là-dessus mais il nous reste quelques années. Donc

pourquoi on ne réfléchit pas maintenant à comment on va appréhender ben cette rupture, comment on va limiter la casse parce que si on le fait pas en fait on va se le manger le mur. Et quand on va se manger le mur alors là il y aura

personne pour trouver une solution pour sauver un tel ou un tel. C'est ceux qui pourront se sauveront et les autres mourront et on sait qui mourra et qui se sauvera. Donc il faut qu'on réfléchisse

sauvera. Donc il faut qu'on réfléchisse maintenant. Nous, on le dit maintenant

maintenant. Nous, on le dit maintenant il faut qu'on trouve des solutions. On

se met autour d'une table. Euh bon, ils font le le G30 et tout ça, mais la COP, le G20 G20, la COP où il y a plus de lobby que de représentant d'État. C'est ça à se poser des

d'État. C'est ça à se poser des questions.

J'allais vous répondre encore une fois, Hugo Masou, c'est pas un sujet qu'on met sur la table actuellement encore une fois, c'est alors que ce sont des sujets majeurs. La COP, je n'en ai quasiment

majeurs. La COP, je n'en ai quasiment pas entendu parler.Entendu parler,

mais pas du tout.

Faut vraiment vouloir s'y intéresser.

Et voilà. C'est parce que sur les réseaux sociaux, j'ai réussi à me construire un algorithme.

Vous avez votre bulle mais vertueuse bui euh qui m'a permis en fait de me rendre compte de ce qui se passe. Non, je pense à Sarah Boucha Mama qui est partie, elle à la COP, c'est une une influenceuse des réseaux sociaux qui est partie, qui nous

montre l'envers du décor. Elle nous dit il y a plus de lobby que de représentants d'État.

On avait à la COP, elle avait fait une vidéo dessus des populations indigènes parce que c'était au Brésil qui était en face de la COP qui expliquait que le déréglement climatique était en train de les toucher, de toucher leur tribus et

leur mode de vie et tout le monde bouchait leurs oreilles. Il ne les laissait pas rentrer dedans alors que la COP est censé être le mouvement du peuple mais on les laissait pas rentrer dedans. Par contre tous les lobby de

dedans. Par contre tous les lobby de Total et tout ça, ils étaient et ils faisaient leur lobbing et ça fonctionne visiblement parce qu'il y a rien qui change. Eh bien encore une fois, c'est

change. Eh bien encore une fois, c'est entendu. Hugo Mazous, on vous laisse

entendu. Hugo Mazous, on vous laisse méditer sur ces euh paroles qui sont euh euh pour le moins profondes. Euh on

passe à notre prochaine rubrique. Je

pense que vous allez avoir des choses à dire aussi sur démocratie 4.0. On en a parlé un petit peu au début. C'est

parti.

Démocratie 4.0. Quelle solution selon vous ? Hugo Mazos, vous avez esquissé

vous ? Hugo Mazos, vous avez esquissé quelques idées au début de cet entretien pour améliorer la participation ? Alors,

je pense au jeunes. Je vais pas vous mettre l'étiquette jeune hein, mais vous avez 22 ans, donc vous êtes jeune incontestablement pour les reconnecter à à la démocratie et faire qu'on on y croit encore. Vous

avez des solutions vous ? Ben, c'est

comme ce que je disais en début d'émission, c'est que euh notre société a changé et il faut que euh ben notre système change, notre système politique

change, notre système démocratique change et évolue. Euh moi, j'ai parlé tout à l'ure de la système République et je pense que c'est une très bonne chose de faire une constituante, d'appeler un grand panel de français qui est

représentatif de la population pour trouver des solutions. On a des choses à mettre en place. Et par exemple comme idée de d'outil démocratique pendant les gilets jaunes, on en parlait beaucoup du RIC.

Le RIC, le référendum d'initiative citoyenne, pardon. Oui. Donc le Ric,

citoyenne, pardon. Oui. Donc le Ric, c'est ça peut quelque chose qu'on peut mettre sur la table. Euh faire des votes numériques, voter de manière numérique, c'est des choses qu'on peut mettre en place. On met en place sur d'autres

place. On met en place sur d'autres élections. Je veux dire, il me semble

élections. Je veux dire, il me semble que les Français et l'étrangers, il y en a qui votent par euh électronique par vot électronique. Aux États-Unis, ça se fait. Ouais.

se fait. Ouais.

Pourquoi ça se ferait pas en France ?

Ça, j'allais dire améliorerait le cet taux d'abstention dont on parle à chaque élection.

Surtout chez les jeunes. Si on c'est sur notre téléphone, on peut prendre sa famille dans notre journée aller voter pour les élections qui sont en cours.

Ça paraît une solution de bon sens. Il y

a toujours le la sécurité du vote qu'on Mais il doit y avoir des moyens selon vous.

On on arrive à récolter les impôts sur internet et on va me faire croire qu'on peut pas récolter des bois. Non mais

quand même si on peut faire les impôts sur internet, on peut faire un vote sur internet. A priori, il faudrait étudier

internet. A priori, il faudrait étudier profondément le problème mais c'est vrai que ça ça coule un peu de sens ce que vous dites. Hugo Mazous et vous les

vous dites. Hugo Mazous et vous les sentez euh je vous remets encore l'étiquette jeune mais les jeunes que vous côtoyez complètement désillusionnés par rapport à la politique où justement vous croisez des jeunes politisés. On

est un peu encore une fois on nessentialise pas. OK. Comment vous

nessentialise pas. OK. Comment vous

voyez ça ? Moi, je vois des jeunes qui s'engagent de plus en plus, qui veulent faire bouger les choses, mais je vois aussi des jeunes qui ne croient plus au système et c'est une réalité.

Alors oui, vu qu'on est bah face au dérèglement climatique, on est obligé de s'engager. Oui, vu qu'on est dans une

s'engager. Oui, vu qu'on est dans une précarité, on est obligé de s'engager.

Mais on ne croit plus au système. Je

veux dire, moi j'ai voté en 2024 quand notre président nous a renvoyé aux urnes. Il y a une coalition qui a gagné,

urnes. Il y a une coalition qui a gagné, je le répète, qui arrive en tête.

La Nupesse.

La NUPES non, le nouveau Front populaire.

Ah pardon, ça c'était avant le nouveau Front populaire qui a gagné.

Et c'est tout l'inverse de de ce que j'ai voté qui qui qui se fait aujourd'hui. Donc en fait, comment on

aujourd'hui. Donc en fait, comment on peut avoir une cohérence en disant les gens sont désintéressés de la politique alors que quand ils votent, on ne les écoute pas. Quand ils manifestent, on ne

écoute pas. Quand ils manifestent, on ne les écoute pas. Bah les gens si on les écoute pas, ils vont pas se déplacer. Ça

sert à quoi ?

Et là encore, en étant transpartisant des personnalités comme Dominique de Villepin on ont le même constat que vous. ou la suite de cette arrivée en

vous. ou la suite de cette arrivée en tête en tout cas de la gauche au législativ, il aurait fallu en tout cas au début nommer une personnalité ça semble un petit peu transpartisan. C'est

je je vois qu' a la Constitution derrière la Constitution c'est des écrits mais c'est aussi une coutume et même si ce n'est pas écrit noir sur blanc que le président doit nommer un

premier ministre issu du bloc majoritaire dans la coutume cout c'est la coutume.

Ça se fait comme ça et la coutume a une place importante dans le droit notamment dans le droit constitutionnel.

Entendu pour ce chapitre sur la démocratie 4.0.

Je voulais faire un thème sur no popopole société. Je voulais encore vous

popopole société. Je voulais encore vous reparler de jeunesse. On y va.

J'ai beaucoup de mes invités alors de droite comme de gauche et qui n'étaient pas âgés de 22 ans comme vous qui m'ont mais alors là c'est encore un sujet transpartisant visiblement tous parler de la nécessité de faire un grand plan

pour la jeunesse. Il y en a certains qui m'ont dit que notre modèle social est quasiment orienté vers les seiors. Il y

en a finalement que pour les seiors.

Enfin en tout cas c'est ce que certains m'ont dit et que il y a vraiment cette nécessité là. Qu'est-ce que ça vous

nécessité là. Qu'est-ce que ça vous inspire ? Alors, moi je suis d'accord

inspire ? Alors, moi je suis d'accord sur le fait qu'il faut qu'on parle de la jeunesse et qu'on mette des moyens pour la jeunesse. Après, je ne suis pas

la jeunesse. Après, je ne suis pas d'accord sur mettre en confrontation euh les personnes âgées et les personnes jeunes. Les c'est ces deux catégories de

jeunes. Les c'est ces deux catégories de de la population ont besoin que la société les aide. Un pour se lancer, les jeunes et les personnes âgées parce qu'elles ont contribué tout au long de

leur vie au système sociétal de la France. Et donc aujourd'hui, on leur

France. Et donc aujourd'hui, on leur doit cette contrepartie. Et je pense très sincèrement que par exemple le le revenu d'allocation jeunesse est quelque chose qui doit être fait. Il y en a beaucoup qui nous disent "Oh, c'est pas

normal que des jeunes aient le revenu minimum pour vivre." Oui, mais bon, avant 45, c'est pas normal que des personnes âgées qui ne travaillent pas et la retraite.

Rappelez-nous le principe de du revenu àocation jeunesse.

Le revenu à location jeunesse, c'est un revenu qui est proposé à tous les jeunes qui sont étudiants pour avoir le minimum pour vivre.

Ça serait de combien dans aujourd'hui ?

minimum pour vivre, il me semble que c'est 1200 € le seuil de pauvreté parce que ce n'est pas normal que les étudiants, des gens qui sont des acteurs de la vie de demain de notre pays soient

dans la précarité et en faisant ça, on exclut des gens de la des gens de de enfin pour devenir les les acteurs de demain parce que fois de précarité ne prend pas continuer leurs études. C'est

des cerveaux en moins, c'est des mains en moins pour demain. Donc proposition

d'un revenu allocation jeunesse hein si je vous ai bienentendu exement parce qu'après sinon euh certaines générations diront que on n'est pas motivé à travailler mais en fait on sort des études on a étudié eu un job étudiant on est déjà épuisé par

la vie alors qu'on commence à peine à à rentrer dans la vie active ou c'est la critique que certains feront à cette mesure de ne pas encourager les jeunes à aller au travail he c'est ça le principal reproche qu'on pourrait faire à cette

à cette mesure. On passe, on arrive à la fin de cette émission Gomazous. On a

beaucoup parlé finalement, c'était très intéressant. Rendez-vous en 2050, c'est

intéressant. Rendez-vous en 2050, c'est ça notre prochaine rubrique.

Voilà, c'est on se projette. Vous aurez

quel âge en 2050 dans 20 ans.

47 ans. Bah, à peu près mon [rires] âge, le scénario du pire, Hugo Mazous. Et

puis j'aime bien terminer par les bonnes choses. Le scénario du meilleur.

choses. Le scénario du meilleur.

Bah le scénario du pire pour moi en 2050, je pense que le fascisme il sera derrière nous. C'est des cycles.

derrière nous. C'est des cycles.

Historiquement on sait que les années 50 il sera plus là. Donc le scénario du spear, il sera sur l'écologie.

Si on continue, bah c'est ce que je disais tout à l'heure, dans cette ligne de capitalisme vert, on va se retrouver ben avec des riches qui vont payer pour leur survie, pour avoir des safe zones

pendant que les pauvres eux seront bah en bas de l'échelle en train de mourir, en train de s'entretuer pour avoir ne serait-ce que de quoi vivre. l'oxygè

sera irrespirable, les terres ne seront pas cultivables. Pour moi, ça c'est le

pas cultivables. Pour moi, ça c'est le scénario du pire et j'espère qu'on y arrivera pas et que justement juste avant on arrivera au scénario du meur.

C'est-à-dire que dès 2027, parce que c'est la prochaine échéance électorale nationale qu'on aura. on trouvera euh et on éra personnes qui feront en sorte qu'on appréhende les enjeux de demain et

que du coup on s'attaque aux inégalité parce que si on s'attaque aux inégalités, ben on sera tous égau face au dérèglements climatiqu qu'on s'attaque à la bifurcation écologique

qui est nécessaire et importante et qu'on arrête de s'attaquer aux petites personnes sur l'écologie. Ce n'est pas à vous, à moi, aux personnes qui nous

écoutent à payer euh une taxe parce qu'ils vont travailler avec leur voiture. C'est au grand groupe. C'est

voiture. C'est au grand groupe. C'est

ceux qui polluent réellement, ceux qui rendent l'air irrespirable. Nous, c'est

une nécessité euh si on veut euh de consommer comme la société nous impose de consommer parce que sinon on n plus dans le système et si on n'est plus dans le système on n plus rien. Donc c'est

une nécessité. Donc c'est le système qui doit se réinventer et c'est ceux qui dirigent et les grands groupes qui doivent mettre la main au porte-monnaie et mettre la main aussi dans leur ménage pour trouver des solutions.

Et là donc on aboutirait à un avenir un peu plus radio un peu plus radieux. Je dis pas que ça sera tout beau tout rose qu'on aura des plages turquoises et de l'eau qui coulera à fois avec des belles grappes de raisin mais je dis qu'on aura évité

le pire.

Écoutez rendez-vous en 2050 vous c'est sûr. Moi, on [rires] verra. On finit non

sûr. Moi, on [rires] verra. On finit non je plais donc cette émission par le discours de motivation.

[musique] Hugo Mazous, je vais vous autoriser exceptionnellement à regarder cette très belle caméra.

Dites à ceux qui nous regardent pourquoi il faut encore croire en la politique.

Alors on a fait preuve d'optimisme aussi pendant cet entretien trouve. Allez-y,

c'est à vous. Moi, je pense qu'il faut y croire parce que c'est vous qui me regardez qui ferez l'avenir de demain.

C'est vous qui allez être les contributeurs et les moteurs de demain.

Il faut que on se saisisse des outils qui nous sont donnés pour changer notre mode de vie. On en a marre tous de voir que c'est toujours les mêmes qui sont au pouvoir qui tournent. Donc c'est à nous de le faire. On est tous et toutes

légitimes. Et je parle surtout aux

légitimes. Et je parle surtout aux jeunes, aux personnes racisées, aux personnes marginalisées. Nous sommes

personnes marginalisées. Nous sommes légitimes. Ce pays est aussi le notre.

légitimes. Ce pays est aussi le notre.

Malgré tout ce qui est dit, on a le droit de s'investir dans cette dans la vie politique de ce pays et il est à nous ce pays comme il est aux autres parce que nous sommes tous des enfants de la République et comme nous sommes les enfants de la République, nous avons le droit de la rendre plus belle. Alors

ça à nous de le faire.

Bah écoutez, moi je vous remercie beaucoup. Bah avec plaisir et je vous

beaucoup. Bah avec plaisir et je vous remercie à vous parce que je pense que c'est important dans la société actuelle d'avoir des espaces de paroles comme ça où on peut discuter et on n'est pas

coupé sur des futilités qui vont juste faire du buzz et donc faire monter les audimat et donc faire monter l'argent qui rentrera dans les caisses de certains groupes.

Et ben chez le popol on estime que c'est très important de voilà on met des idées sur la table chacun a ses opinions. On

est dans un débat public. Vous qui nous regardez, vous jugez des idées, des propositions, mais en tout cas, on débat, on parle et c'est ça le s'abonne parce que c'est le seul moyen de faire vivre les médias indépendants.

Bah exactement parce que c'est le système de YouTube qui fonctionne comme ça. Donc, faut

s'abonner.

Exactement. C'est le modèle économique sur YouTube. Commentez, likez, aimez,

sur YouTube. Commentez, likez, aimez, allez, ça sera plus français.

Abonnez-vous effectivement à nos popoles. On pourra comme ça vous vous

popoles. On pourra comme ça vous vous donner l'occasion de regarder ce type de contenu. Sachez que vous pouvez aussi

contenu. Sachez que vous pouvez aussi nous suivre en podcast Apple Podcast 10h Spotify. Je vous remercie une dernière

Spotify. Je vous remercie une dernière fois d'être venu nous voir. Merci à vous et moi je vous dis à très bientôt.

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